paloma.
quelques mois avant
je ne faisais que ca, parler de moi, de ma personne, de mon ressenti, moi par ci par là et je détestais ça.
- de quoi aimerais tu parler aujourd'hui ?
- du temps qu'il fait, des endroits la ou il fait bon d'y vivre, de la population, des feus de signalisation de la ville qui ne fonctionne plus, de tout. de tout sauf de moi.
mme.billau incline sa tête et me souris d'un air attendris comme elle sait si bien le faire. ce geste à quelque chose, peu importe quoi, peu importe comment, d'attendrissant et ca fais rudement du bien.
- présentez vous, je ne sais pas, mais tous sauf moi. pas de moi aujourd'hui sinon je risque d'imploser.
elle hoche la tête et c'est comme ça que j'ai su qu'elle n'avait pas d'enfants -comment aussi magnifique et si gentille pouvait ne pas en avoir d'ailleurs ?- que son mari était en travail à l'étranger presque tous les jours de l'année et qu'elle aimait beaucoup lire.
cette femme n'avait apparement pas été épargnée, mais pourtant, elle souriait tous les jours, devait aider une centaine de gens aussi mal foutus si ce n'est pas un peu moins qu'elle tous les jours.
je l'admirais rien que pour ça.
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charlie et paloma
Teen Fictionavant d'écrire le jour suivant, vivons nous vraiment ? je me suis longuement et beaucoup trop souvent posé la question ; est ce qu'on peut réussir à détester ses parents toute sa vie ? la vie s'acharne t-elle sur une seule et même personne dans le...