Quatre de Trèfle

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24 décembre 2008

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24 décembre 2008.

La jeune fille lui saute au cou. Le jeune adolescent brun vacille un instant avant de la serrer à la taille, contre lui. Les deux sont souriants.
La salle à manger est éclairée. Le sapin, paré de nombreuses boules de noël rouges et argents, et de guirlandes des mêmes couleurs, donne une ambiance festive au lieu. Une voix s'élève, de derrière la caméra qui tremble alors un peu et donne une vision de la fenêtre.

- Hey les amoureux y a des mineurs dans la salle !
- Ta gueule, Damien, s'écrie la jolie brune.

On voit les lumières de la ville par la fenêtre. Une femme, pas très grande, toute menue, aux cheveux châtains légèrement grisonnants, entre dans le champ de la caméra et déclare en riant :

- Language jeune fille ! Et Damien, vient plutôt m'aider.
- Okay, maman, déclarent les adolescents en coeur.

L'adolescent se précipite ensuite vers sa mère pour attraper le plat qu'elle tient entre ses mains, et va le poser sur la petite table ronde, en bois, qui apparaît dans le champ de la caméra qui tremble dans la main du jeune homme. Tenir un plat d'une main et une caméra de l'autre n'est pas chose facile.

- Jack, comment vas-tu ? Le trajet c'est bien passé ? interroge la femme qui réapparaît sur l'écran de la caméra.
- Très bien, Evelyn. Ça a été assez rapide. Le train est efficace.
- Tant mieux. Mais ne laisse pas ton sac là, vous allez vous prendre les pieds dedans. Mets le sous le sapin !

L'enthousiasme de la femme fait sourire le jeune homme, et il pose un baiser sur la tempe de sa petite amie avant de ramasser son sac et d'aller le poser sous le sapin qui brille de milles feux. La caméra le suit du regard.
Adeline sapproche de Jack et l'embrasse sur la joue avant de murmurer quelque chose à son oreille. Il hausse les épaules et déclare, trop bas pour que Damien entende, mais suffisamment pour que la caméra l'enregistre.

- Tu sais mes parents... ça fait un moment que je ne leur parle plus. Je préfère largement passé Noël avec Damien et toi.
- Je suis heureuse que tu sois avec nous. Mon père n'existe pas non plus tu sais, et j'en ai pas besoin. T'en que t'es là ça me va.
- Ne pas t'avoir dans ma vie serait décidément bien trop triste, Adeline Descartes.
- Je t'aime Jack.
- Je t'aime.

La brune pose un baiser doux sur ses lèvres et Damien laisse la caméra sur une étagère. On les voit tous s'asseoir autour de la table : Jack à côté de la jeune brune, une main dans la sienne, la caressant doucement. Damien en face de Jack, et à côté de lui, sa mère, qui sourit avec douceur.

- Qui veut du gratin ?
- Sert les invités d'abord, maman, souffle Damien.
- Quels invités ? interroge Evelyn qu'on voit pivoter vers son fils.

Adeline se tend, c'est visible, et observe sa mère sans comprendre, inquiète. Celle ci sert calmement la tablée avant de s'asseoir, de placer très posément sa serviette en tissu sur ses genoux. Elle déclare ensuite sous le regard ébahi des trois adolescents :

- Je ne vois que de la famille.

Adeline sourit tendrement et appuie sa tête sur l'épaule de Jack, visiblement ému. C'était le mot à dire précisément à ce moment là.

"Ma mère a toujours eu le bon mot au bon moment. C'était une capacité innée chez elle, de réchauffer les coeurs. Que dirait-elle si elle me voyait maintenant ? J'ai brisé trop de coeurs depuis des années. Un dernier et ce sera terminé. Je ne dois pas lâcher. Je dois me rappeller que
Je ne suis plus Adeline."

Alors voilà, je suis trop à la bourre, et je suis vraiment désolée, mais dès que mes EA du Bac seront passées, je serais de nouveau là à écrire beaucoup, et Althaia sera la première histoire que je reprendrais, parce que je l'aime vraiment cette histoire, et que j'apprécie tous vos conseils et commentaires.
Alors voilà, une partie à lire en attendant, et puis un peu parce que y a Insaisissables 2 ce soir à la télé :3

Althaia | InsaisissablesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant