chap.4

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J'attends la fille que j'ai invité tout à l'heure. Je ne sais même plus pourquoi je l'ai invité franchement. Elle est belle, certes. On pourrait même dire que c'est une fusée tellement elle est belle et bonne. Elle est tout ce que l'ancien moi aurait recherché chez une femme : la beauté, l'intelligence et l'indépendance. J'ai envie d'annuler mais le truc c'est qu'après je vais faire quoi. Marcus est parti rejoindre une nouvelle fille qui apparemment serait soit mariée ou fiancée. Ce qui rend les choses plus excitante à ce qu'il paraît. Me demander pas pourquoi, je n'en sais foutrement rien ? Donc glander pendant que d'autre s'envoie en l'air ? Le choix est vite fait, très peu pour moi.

Je suis dans le hall de l'hôtel de la fille, ça fait vingt minutes que je patiente comme un con, je commence à en avoir marre. Dans cinq minutes elle n'est pas là, je me barre. Le pire c'est que je ne peux même pas me griller une cigarette sous le hall et si je sors cette conne ne me verra pas non plus. Je commence à m'énerver quand soudain je vois une blonde s'avancée vers moi. Je la détaille de la tête aux pieds. Elle ne porte rien de particulier une simple robe à bustier rose pâle, qui d'ailleurs lui va très bien. Les mecs n'arrêtent pas de la dévisager. Je n'aime pas qu'on regarde ce qui m'appartient, même si ce n'est que pour une nuit.

- Bon on y va ? lui demandai-je.

- Ouais suis-moi, me répond-elle.

Je pose ma main de manière possessive sur sa taille et jette un regard dur sans appel vers les hommes qui la relookent. Nous traversons le hall. Nous prenons l'ascenseur et tout cela dans le silence. Ce qui m'arrange. Je n'aime pas les filles bavardes et curieuses, ça me met hors de moi. Lorsque nous arrivons devant sa porte, elle me laisse rentrer. J'avance et me place au milieu de la pièce. Je me retourne vers elle qui est encore prêt de la porte d'entrée et je la vois faire glisser son vêtement jusqu'au sol. Je me rapproche d'elle lentement en détaillant chaque parcelle de son corps. J'aurais été l'ancien moi, j'aurais savouré ce plat qui m'ait si généreusement offert, mais je ne suis plus cet homme là. L'homme que je suis aujourd'hui dévore sans savourer, sans vouloir savourer. C'est en voulant savourer, c'est en voulant prendre ce plaisir, cette liberté que j'ai fini par ne plus le vouloir de peur d'être brisé. Encore.
C'est donc pour cela que dès que j'arrive à sa hauteur. J'écrase mes lèvres contre les siennes sans aucune douceur. Je la plaque contre la porte, maintenant son visage avec mes deux mains. Ma langue explore sa bouche, se mélange à la sienne, danse. Une danse qui n'a aucune réelle forme. Lorsque je sens ses mains commencées à se balader sur mon corps, je les attrape et les relève au-dessus de sa tête. Je colle mon corps au sien. J'écarte ses cuisses avec ma jambe que je loge entre celles-ci. Je la sens se frotter à moi, onduler sur moi.

C'est une vraie chaudasse.

Bon ce n'est pas comme si on était là pour taper la discussion ou jouer à des jeux de société. Je descends une main sur son corps. J'arrête de l'embrasser et plonge mes yeux dans les siens pendant que ma main continue sa descente. Je palpe ses seins, pince ses tétons déjà durs. Elle gémit doucement. J'observe ses lèvres roses gonflées par notre baisé. Mon autre main maintient toujours ses bras au-dessus d'elle. Et la deuxième arrive enfin à destination. Je rentre deux doigts en elle sans préliminaire. Sa bouche forme un magnifique "o" à cause de la surprise. Un "o" que je verrais bien entourer ma queue. Mais je préfère me concentrer sur l'instant, je verrai plus tard ce que sa bouche pourrait me faire comme gâteries. Je bouge mes doigts en elle dans un rythme assez soutenu. Je n'ai pas envie de me retenir ce soir. Je veux lui donner exactement ce qu'elle attend de moi, c'est à dire..

De la pur et simple baise.

J'y vais fort, elle commence à crier alors je plaque ma bouche contre la sienne pour étouffer ses bruits. Je veux la prendre contre cette porte donc elle doit faire le moins de bruit possible pour pas que ses voisins sachent que mademoiselle se fait prendre salement contre sa porte. Elle mouille tellement que mes doigts sont tout dégoulinant. Je sors mes doigts et les mets dans sa bouche. Je la regarde sucer ceux-là. Son regard accroché au mien, me montre quel genre de femme, elle est. C'est le genre qui gagne beaucoup de fric, ne croit en aucun cas à cette chose qui n'est que désagrément qu'on appelle "amour". Elle, ce qu'elle veut, c'est l'argent et le plaisir. Rien de plus et rien de moins. Je la soutiens et comprends parfaitement son choix.

Je retire ses doigts de sa bouche et lui chuchote à l'oreille :

- Suce moi.

Je retire ma jambe d'entre ses cuisses. Elle glisse le long de la porte et se met au niveau de mon érection. Elle la caresse par dessus le tissu. Je retiens un gémissement. Je n'ai pas la patience pour les jeux aujourd'hui. Je veux me vider et tailler ma route. Donc je lui dis durement :

- Suce moi !

Elle sourit et me dit :

- Tu es du genre dominant.. J'adore.

Je lui lance un regard sévère et elle la sort enfin. Elle me branle un peu avant de la mettre dans sa bouche. Heureusement qu'elle est douée parce qu'avec tout ce qui s'est passé ce soir, en tant normal je me serais déjà barré.
À l'intérieur de sa bouche, c'est chaud et humide exactement comme dans un vagin. Le fait de voir ses joues se creusées me donne envie de baiser sa bouche donc me vider dedans, mais je lui ai promis qu'elle ne pourrait même plus se lever le lendemain donc je lui commande de se lever. Je la retourne et plaque son corps contre la porte de telle sorte à ce qu'elle soit dos à moi. Je prends ses hanches pour qu'elle se cambre bien, ses fesses bien tendues vers moi. Je caresse un peu son intimité avant de la pénétrer de toute ma longueur. Je n'attends pas qu'elle s'habitue à mon intrusion que je la pilonne directement. Je commence tout d'abord doucement avant de prendre un rythme accéléré. Puis je reprends un rythme assez lent la faisant languir. Je veux qu'elle me supplie, ce qu'elle fait bien évidemment sans tarder. Je ne me fais pas désirer longtemps. Je la prends violemment. Je tire sur ses cheveux, lui somme des fessées. Elle se resserre autour de ma queue et jouis puissamment. Je continue de la pilonner mais cette fois-ci je la prends par la gorge. Son dos contre mon torse, elle se déhanche lentement. Ma queue au fond d'elle.

C'est ainsi qu'on passe toute la nuit à baiser et à enchaîner les orgasmes dans tous les recoins de la chambre. Je quitte la suite de la femme au petit matin alors qu'elle dormait encore. Quand je rentre dans ma chambre, je vois Marcus à la table qui trône au milieu de notre suite en train de prendre le petit déj'. Je le tchèque et je passe me laver.

À vrai dire je me suis déjà lavé dans la chambre de la femme mais j'ai besoin de me laver une fois seul. Non pas par hygiène mais je veux me laver de toute la merde que je fous. Malgré que je ne ressente plus les émotions, les sentiments, tout ce bordel, je reste quand même un être humain. Je me sens sale. J'ai l'impression que chacun de mes actes, de mes gestes, tout simplement ma vie en général, n'est qu'une merde. Une merde dont il faut se débarrasser, se purifier. Vous pouvez en rire, car ouais je sais que c'est carrément l'opposé de ce que je fais. Je me sens sale à travers mes actes, mais je persévère à les faire. Je ne veux pas satisfaire le monde en redevenant comme avant. Cet agneau dont tout le monde abusé de sa gentillesse, de sa générosité et n'hésiter pas à blesser sans remord pour ensuite revenir en profité. Je ne veux plus de cette vie.

Je quitte la douche. J'enfile un short et reste torse nu. Je m'installe devant Marcus et prends mon petit déjeuner.

- On rentre demain. Je n'ai pas fini avec l'autre qui est sur La Chaise, m'informe Marcus.

- Ça m'arrange, j'avais des choses à régler avec la nouvelle cargaison d'armes et le club me manque assez.

On finit de manger. Notre journée se passe tranquille. On ne quitte pas notre chambre de la journée. Tout s'est passé dans le silence. J'en avais grave besoin pour pouvoir me comprendre et faire le point avec moi-même.

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Enfin chez soi !

À peine sommes-nous arrivés que Marcus est partie faire joujou avec le nouveau sur La Chaise. Je ne sais pas ce qu'il lui arrive mais il a l'air vachement sur les nerfs. J'en parlerai avec lui plus tard.

Vie de débauches: Satan n'est qu'un hommeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant