Denrée périssable aux dents argents,
Avec ses crocs accélérés et ses mouvements fous,
Qui se joue de tout, qui je moque de nous.L'Espoir est parti, déserteur acharné qui quitte les ruines aux moindres frissons.
Après avoir tout pris, il laisse là ses proies à l'humeur et l'ennui.
Pour rançon d'une rancœur que lui même ignore, au mépris du pardon.
Ils ne restent plus que des corps mutilés, qui ayant abrités la bête, ne cherche plus que d'âpres chimères que la vie n'a su enfanter.Joie, fracassée dans des malles emportées, vers d'autres cieux, vers d'autres murs.
Arrachée des murs porteurs, plus rien ne résonne, plus rien ne résonne en ces terres étrangères.
Plus rien ne rattache les âmes vagabondes.Mais on dit bien vrai que pour vivre heureux, on ne peut les fréquenter.
VOUS LISEZ
Divagations d'une insomniaque
Short StoryMots en vrac de ceux qui ne dorment pas. De ceux qui veillent la nuit sur vos rêves, de ceux qui ne peuvent plus dornir car ils pensent trop.