Au bord du lit, abord des nuits

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Si toi tu l'oublies, ce n'est pas le cas des démons de la nuit.
Attablés comme en soir de fête, ils rôdent autour de son corps.

Et encore leurs pas résonnent.
Et encore leurs rires  m'écorchent.

Ils dévorent ses rêves et ses heures de sommeil.
Te souviens tu quand nous goutions, à deux les ciels nocturnes ?

Aujourd'hui il n'est plus là, elle a  trop souvent fait la fière.

Alors c'est privé d'air qu'elle erre
les nuits sont longues, et sont son enfer.

Divagations d'une insomniaqueOù les histoires vivent. Découvrez maintenant