Ciel immensément bleu,
Asphexie de vide face à ce puit sans fond,
Qui t'attire et te noie,
Malheureux marin méprisant la mer.Déposant les armes, tu lui donnes tout pouvoir
Espérant sans grands espoirs que la houle te sera favorable.Homme idiot ! Effaçant les rives aux crocs effilées,
Pour réinventer un monde inespéré.Quand bien même ta sueur viendra à bout des orages,
Tu oublies l'essentiel et ton essence mortelle. Tu es
Dans une réalité meurtrière,
Nourrie de rêves écorchés.Tes vaine offrandes, tu les fait à elle,
Qui détruit de ses mains les faiseurs de merveilles.Ce n'est pas une quête d'absolu
A peine une prière aux vents contraires.A la mer toujours, tu espères.
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Divagations d'une insomniaque
Short StoryMots en vrac de ceux qui ne dorment pas. De ceux qui veillent la nuit sur vos rêves, de ceux qui ne peuvent plus dornir car ils pensent trop.