Les échos des cris résonnent encore. Perdu, tout est perdu.Il reste plus rien, le vent a tout balayé.
Ce n'est pas juste du sable, ce n'est pas que du sel sur une plaie encore fraîche.
Non ce n'est pas seulement de l'eau qui coule, ce ne sont pas des perles.
Arrêtez de dire que ce n'est rien, ça n'est pas que cela, c'est tellement plus.
Ne voyez vous pas, son armure a volé en éclats tout s'effondre.
Non, il ne faut pas que des mots non, ce n'est pas que ça qu'il faut.
Plus que tout, il ne faut rien, surtout plus rien.
Oubliez comme on oublie les jours de pluies.
Laissez couler les rivières de diamants qui trop longtemps ont été retenu, laissez.
Ne faites plus rien, ça sera bien assez.Effacez de votre mémoire ce nom, vivez sans son souvenir.
Rendez lui sa liberté, laissez la mourir, ne lui demandez plus rien.
Ne soyez pas hypocrites, laissez les masques tomber.
Car plus que tout laissez la seule, laissez la s'éteindre.
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Divagations d'une insomniaque
Historia CortaMots en vrac de ceux qui ne dorment pas. De ceux qui veillent la nuit sur vos rêves, de ceux qui ne peuvent plus dornir car ils pensent trop.