Arrête-toi, arrête ce temps qui t'échappes. Regarde, lève les yeux de ton portable et contemple.Sans rien dire, juste quelques instants.
Sous le ciel bleu à nouveau lavé de toutes erreurs, les arbres ont retrouvé leurs splendeurs.
Tu n'avais rien remarqué, sans bruit, tout à recommencé.
Pourquoi n'as-tu pas guetté les premières fleurs comme tu le faisais avant ?
Que t'arrive t-il pour que tu ignores ce qui t'es de plus chers ; quelques touches d'espoir et de douceur.Aurais-tu donc tant changé ? Aurais-tu pu oublier tout ce que tu as gagné ? Toutes ces luttes parfois cruelles mais si belles ?
Tu pensais sûrement qu'après les pluies salées de tes larmes et les orages de ton désespoir, plus rien ne pousserait. Que tout était mort à jamais, qu'il ne resterait plus que les branches lasserées.
Que plus rien ne pourrait plus éclore dans ce désert aride présent dans ta poitrine.Et pourtant, encore une fois sans que le monde s'en aperçoive, les arbres ont repris des couleurs et les fleurs à nouveau peuplent leurs branches.
Te souviens-tu ? Tant qu'il y aura de l'espoir, le printemps renaitra.
Et toi, après quelques intempéries, tu doutais de son retour. Tu l'oubliais pour mieux fermer ton cœur.Rappelle-toi qu'il reviendra toujours, avec ses belles fleurs blanches et roses. Bien sûr les fleurs rouges sang reviendront aussi éternellement.
Mais tu sais maintenant que malgré tout, ce sont elles les plus belles.
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Divagations d'une insomniaque
Krótkie OpowiadaniaMots en vrac de ceux qui ne dorment pas. De ceux qui veillent la nuit sur vos rêves, de ceux qui ne peuvent plus dornir car ils pensent trop.