Le quatrième harcèlement

8.

Mon téléphone vibre. Je me relève de ce lit et de ces coussins réconfortants. Je viens d'arrêter d'écrire le passage de la photo. C'est Imanol.

Imanol : T'es en Écosse ?

Barbara : Oh ! Je commençais à désespérer que tu me parles un jour ! Oui, je suis en Écosse, fait gaffe à ne pas bouffer ton forfait si tu veux discuter.

Imanol : T'inquiètes pas, j'espère que tu vas mieux. C'était pour te dire que Gabriel s'est réveillé.

Le soulagement parcourt tout mon corps. J'envoie un SMS à Austin qui est encore en cours pour le prévenir.

Barbara : D'accord ! Je suis vraiment soulagée !

Imanol : Tu m'étonnes ! Oui, il s'est réveillé et n'aura aucune séquelle. On peut dire que tu as eut de la chance !

Barbara : Mouais... La chance ça aurait été qu'il ne soit pas dans ma classe de première.

Imanol : Il y aussi deux garçons, mais je me souviens plus de leur nom... Maxime et Mathis je crois. Ils voulaient de tes nouvelles.

Barbara : Comment est-ce qu'ils t'ont trouvé ? C'est Maxime et Maki leur nom.

Imanol : Je sais pas. Ils ont peut-être vu la photo ? Maki comme le sushi ?

Je sourit à cette blague nulle.

Barbara : Dis leur que je vais bien.

Imanol : Okay. Je voulais aussi te demander un truc ?

Barbara : Oui ?

Imanol : Comment ça se fait que tu ais pu partir en Ecosse alors que... La police et tout... Enfin, tu comprends ?

Barbara : Oui je comprends ta question. Eh bien j'ai déjà répondu à leurs questions, et la psychologue qui m'a suivie après... l'incident a décrété que j'avais besoin de repos et de retrouver Austin. Les policiers ont accepté à condition que je puisse revenir en France dès qu'ils ont besoin de moi.

Imanol : D'accord... Bon, je te laisse.

Barbara : Attends ! Moi aussi j'ai une question !

Imanol : ?

Barbara : Tu m'en veux ?

Imanol : ...

Imanol : Non.

Imanol : Plus maintenant.

Imanol : Je crois que je te comprends.

Barbara : Merci.

Imanol : ;) A bientôt

Barbara : A  bientôt

Prise d'un regain d'énergie, je me décide à écrire l'ultime chapitre de cette histoire. Plus vite c'est terminé, plus vite j'irai mieux !