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On avait passé le reste de l'après-midi à se battre dans la forêt.

Dés que mes pouvoirs s'emballer, Ethan les contenaient avec son dons.

Je me battais contre Papa et Eren simultanément.

Axel nous observait, assis contre le tronc d'un arbre, l'air boudeur.

-Axel, pendant combien de temps vas-tu bouder ? s'exclama Papa à son attention alors qu'il évitait un de mes coups.

-Jusqu'à ce que tu acceptes de me faire venir avec toi !

-Quel têtu ! se moqua Eren en essayant de m'envoyer par-terre.

Mon feu ressortit, immédiatement.

-Tssss ... fit Eren agacé en se brûlant.

-Ce qui est bien avec ton pouvoir, c'est qu'il te protège autant au corps à corps, qu'au combat longue distance... observa Papa. (Il fit un stop de la main et on s'arrêta.) J'aimerais savoir jusqu'où se porte ton champs d'action, Aria... sort tes sphères et envoie les dans des directions différentes.

-Combien ? Et de quelles sortes ? demandais-je.

-Autant que tu peux et ... comment ça de quelles sortes ?

-Bah ... j'ai des sphères de glace et des sphères de feu ...

-Tout ce que tu as, sort-le !

J'hocha la tête et je ferma les yeux.

Mon manteau de feu était déjà sortit. Je fis sortir les sphères, doucement, une par une.

Lorsque je sentis que c'était mon maximum, j'ouvris les yeux.

Dix sphères gravitaient autour de moi. Dix sphères, chacune d'un bleu différent.

Je les firent aller dans tout les sens, le plus loin possible de moi.

Elles allèrent si loin que je ne les virent plus. Eren les avaient suivi.

Il revint quelques minutes après :

-Un rayon de 500 mètre autour de nous. Mais c'est surement parce qu'on est dans la forêt... en temps normal, ça devrait être un rayon d'environ 100-200 mètre pas plus...

-Aria, rappels-les.

-Papa, ce ne sont pas des chiens ! m'exclamais-je l'air mécontente.

Sans que j'eus le besoin de dire ou de faire quoi que ce soit, elle revint très vite à moi.

-Elle réagisse à ton volonté, c'est évident ... fit Ethan.

-Papa, le soleil ne va pas tarder à se coucher ! s'écria Axel.

-Oui, alors on rentre à la maison et on y va ! fit Papa en remettant sa veste.

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On était passé rapidement à la maison.

J'avais pris une douche et m'était changer.

Prête à partir, Papa m'entraîna dehors, sous le regard boudeur d'Axel qu'Eren gardait à l'oeil.

Ethan était rentrer chez lui.

-Tu as pris le ... Saké ? demandais-je en sortant du pâté de maison.

Il secoua une sorte de grosse gourde qui paraissait pleine.

-Du Saké de Sakura provenant du Japon, encore tout frais ! s'exclama t'il, fière.

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On était déjà bien avancé dans la forêt. Je n'étais pas très rassurer.

-Ne t'inquiète pas Aria, tout ira bien ! fit-il en mettant un bras protecteur autour de mes épaules.

-Tu es sûre du chemin ? dis-je, inquiète.

-Oui ! J'ai parcouru cette forêt de long en large une centaine de fois ! Je la connais par coeur !

Pour moi, tout les arbres, ou presque, se ressembler.

-Tient, regarde par là ! Tu l'aperçois ?

Il faisait déjà bien sombre. Mais j'aperçu un toit noir.

Non, un grand manoir au mur blanc et au toit noir. Il n'y avait aucune barrière.

Bien qu'il fut en plein milieu de la forêt, il n'avait pas l'air envahie par elle.

Aucune mauvaise herbe n'était présente.

Le manoir en lui-même avait l'air de sortir tout droit d'un dessin animé et non d'un film d'horreur.

-Tu pensais qu'on allait voir le comte Dracula ? fit mon père, taquin.

-Un peu ... mais c'est magnifique ! dis-je, émerveiller.

Alors qu'on arrivait devant le seuil, les portes s'ouvrirent d'un coup.

Un homme d'une stature imposante était là, nous dévisageant.

Il avait des traits qui me paraissait familier.

-Karle ! s'exclama t'il en faisant une grande accolade à mon père.

-Ozan ! fit mon père avec un large sourire.

Lorsqu'ils se détachèrent, le dénommer Ozan se tourna vers moi :

-Alors voici l'amie de ma fille et la fille de mon ami ... Aria, n'est ce pas ?

J'hocha la tête. Il me tendit la main. Je la fixa sans comprendre.

Ozan se tourna vers mon père :

-C'est bien comme cela qu'on vous salut, non ?

Papa hocha la tête :

-Aria, il ne te provoque pas en duel, il veut simplement te saluer ...

-Ah ... dis-je en lui serrant la main à mon tour.

-Provoquer en duel ? fit Ozan, curieux.

-Je t'expliquerai plus tard, si tu veux ! Tient, attrape ! fit-il en lui envoyant la gourde.

Ozan la rattrapa sans effort.

-Ah ! Du bon Saké tout frais ! Venez, entrer, vous êtes attendu !

On allait entrer, lorsque Ozan fixa un point derrière nous et s'exclama :

-Et si tu veux entrer toi aussi, alors dépêche-toi !

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant