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J'essaya d'ouvrir, mais la porte était fermer.
J'allais frapper le mur, lorsque j'entendis un milieu de conversation :
-[...] l'air d'un fou. Ce démon l'obsède, il en a peur !
-Ces dossiers n'ont pas disparu comme par magie ! Mais même lui, ignorait l'existence de ce document ! s'exclamait Daniel.
-Axel a disparu. On ne le trouve plus. Il serait l'autre traitre ?
-Impossible.
-Ce n'est pas une explication ! s'écria la personne.
Je ne reconnaissais pas cette voix.
Qui voulait absolument, incriminer mon frère ?
-S'en est une. Accepte. Axel et Eren sont hors de cause. Idem pour Laura, elle n'était pas en ville.
Cette dernière voix ... Larry ?
-Mon travail est de tous vous soupçonnez ! Que vous soyez innocent ou non, peu m'importe ! Vos petites cachoteries avec les créatures, rend les choses beaucoup plus compliquer !
-Aria n'a rien à voir dans cette histoire ! s'exclama Larry.
-Oh que si ! Elle est même au centre de tout se désordre ! J'aimerai avoir accés à son dernier rapport de mission, avant que vous ne lui effaciez la mémoire !
-Impossible. Je ne sortirai aucun dossier confidentiel, tant que cette situation n'est pas réglé. Maintenant, laisse-nous ! fit Daniel, frisant l'énervement.
J'entendis la porte claquer.
Je jeta un rapide coup d'oeil, sur ma gauche, à tout les dossiers, avant d'essayer à nouveau d'ouvrir la porte, qui me libéra de ce placard.
Larry me lança un regard surpris.
Je tendis le téléphone à Daniel :
-Merci, c'est réglé.
-Je vois... fit-il seulement, en se passant une main sur le visage.
-Je vais régler cette histoire de dossier voler, ne t'en fais pas. Quant à Axel, je lui ai donné quelque chose à faire, il ne sera donc pas dans le pays, pendant quelques jours.
-Comment ça, pas dans le pays ?
-Je te ferais un rapport, une fois que tout sera finit. Maintenant, laisse-moi t'aider à tout trier, c'était l'accord ! dis-je, en souriant.
Il hocha la tête, épuiser.
Larry nous aida aussi, on allait plus vite que prévu.
Au bout d'un moment, Daniel m'annonça :
-J'ai oublié de te dire, Aria. J'ai fais venir des nettoyeurs en urgence, ta maison est entièrement propre. Ta mère n'est pas au courant de tout, heureusement pour moi, alors pas de gaffe !
-Promis, juré ! dis-je en reposant un dossier inintéréssant.
-Sur ce Aria, mieux vaut que tu rentres chez toi, ou chez Dom Aegil. me conseilla Larry.
-Oui, tu m'as suffisament aider. Rentre bien et va te reposer ! fit Daniel.
Il était pâle et visiblement épuiser physiquement et moralement.
Je fis réapparaître une tasse de café chaud et m'en alla, en leur souhaitant une bonne soirée.
Je sortis du manoir, la lune était déjà haute, dans le ciel.
L'hiver s'était bien installer, à présent.
Une ombre se redressa d'un coup, me mettant sur mes gardes.
Stan s'approcha, prudent.
Sa chevelure blanche, avaient des reflets argentés, sous les rayons de la lune.
Il paraissait sortir d'un livre d'image.
J'avança une main vers sa joue, pour bien me rendre compte, qu'il était réél.
La chaleur de sa peau se révéla à ma main, me faisant prendre conscience que j'avais froid.
Je frissonna :
-Comment peux-tu être aussi chaud, alors que tu es rester dehors ?
Il haussa les épaules :
-Truc de loups.
Je retira ma main :
-Je suis désolé, d'avoir mis si longtemps.
Il secoua la tête :
-Moi-même, je ne veux pas entrer dans ce manoir. J'ai un mauvais sentiment, vis à vis de cette maison.
-Stan, je vais rentrer chez moi, ce soir. Que veux-tu faire ?
Il eut l'air d'hésiter.
Il leva la tête, observant la lune, qui était entière.
-Je vais rester dans la forêt, ce sera plus sûr, pour ce soir.
-Pleine lune ? demandai-je.
-Non, contrairement aux loups-garrou normaux, je ne craint pas la pleine lune, mais les nuits sans lune.
-Tu ne veux pas venir chez moi ?
-Tu voudrais que je vienne ?
Je ne savais pas quoi répondre.
Je décida d'être sincère :
-Pour te dire franchement, j'en reviens à ce que je t'ai dis plus tôt. Si tu veux arrêter de me servir, parce que tu doutes de moi, je n'ai rien à dire, c'est ton choix. Mais je t'avoue qu'Axel absent, ne me rend pas très confiante. Je serais plus détendu, si tu restais à mes côtés...
Il me regardait d'un air sérieux, puis me mis une main sur la tête :
-Je ferais ce qui te rassurera le plus. Tu es ma maitresse, tes désirs sont des ordres.
Je secoua la tête :
-Je ne veux pas que tu fasses des choses, contre ta volonté.
-Tu as accés à ma mémoire, depuis le serrement. Sache qu'à l'instant oú tu m'as accepté, tu es devenu l'unique personne en qui j'ai confiance. Je resterai avec toi, jusqu'à ce que tu ne veuille plus de moi.
Touchée par sa sincérité, je me sentis ému.
Je ne savais pas quoi répondre, à une déclaration aussi solennel...
Je tendis ma main :
-On rentre ? proposais-je.

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant