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-Tu m'amènes à eux ? demandais-je.
-Ta tante a raison, c'est de la folie ... tu risques d'être en danger.
-Tu me protégeras, n'est-ce pas ?
-Evidemment. Mais je doutes de ma fiabilitée, pour le moment.
-Montre moi ta main ... dis-je en montrant la mienne.
Nos cercles de serrement étaient toujours présent.
Je mis le mien, contre le sien.
-Stan, rappel-toi notre serrement. Tu m'as voués ta vie, j'ai décidé de lié mon avenir au tient. Tu me protéges, mais sache que je ne suis pas faible. Si tu es en danger, je suprimerais celui-ci.
Il hocha la tête et recula.
-Tu ne m'accompagnes pas sous ta former humaine ?
-Ma forme de loup sera plus pratique, pour te guider.
Il se transforma en quelques secondes et je monta sur lui.
Un gros loups blanc, rien qu'à moi !
Il sortit de la villa et couru dans la forêt.
Effectivement, il se mouvait comme un poisson dans l'eau.
De temps en temps, il me demandait si j'avais besoin d'une pause.
Sa fourrure était tellement confortable, que je pouvais m'y endormir !
Alors qu'on arrivait devant une sorte de gros rocher, il s'arrêta.
* C'est ici que leur meute est posté, soyez prudente *
Je descendis à terre et m'étira.
-Stan, tu es beaucoup trop confortable !
J'entendis son gargouillis-rire, puis il me fis signe de le suivre.
Il marchait à mon rythme, tout en me montrant le chemin.
Une sorte de mini-village apparut entre les arbres.
Des mini-maisons se présentaient devant moi, toute en rang.
Une simple allée centrale, une fontaine au milieu.
Tout cela était entourer de grand arbre.
J'avais l'impression de mettre les pieds dans un autre monde !
Des gens marchaient dans l'allée.
Je vis des enfants a moitié transformer.
Un petit garçon, ayant une queue noir et des oreilles de loup, qui jouait à la marelle, me remarqua et s'approcha de moi :
-Qui es-tu ?
Soudain, le brouhaha des gens disparuent et tous se tournèrent vers moi, effrayer.
Les mères tenaient leur enfant contre elle, les hommes commençaient a grogné.
Je m'accroupis vers l'enfant, ignorant la rudesse des adultes :
-Je m'appelle Aria. Et toi ?
-Je suis Awen et j'ai cinq ans ! fit-il, tout fière.
Je lui tapota la tête en souriant.
Il était mignon !
-Dis Awen, peux-tu m'amener au chef de ce village ?
-Biensure ! fit-il, tout heureux. Mais pourquoi il reste sous sa forme de loup ? Le village n'est pas dangereux !
Je jeta un coup d'oeil, vers Stan en souriant :
-Vois-tu, Awen, celle qui est en danger, c'est moi.
Il s'exclama de surprise, apparemment convaincu.
Ce petit était très naïf !
Camille était-elle, comme lui, lorsque nous étions petite ?!

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant