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La salle était immense.

Les murs ressemblaient à ceux de mon rêve : bleu avec des nuages figés.

Le sol était blanc couvert d'un tapis rouge par endroit. Les bordures étaient fait de file entrelasser de plusieurs couleurs : violet, jaune, vert, noir, gris, orange et rouge.

Ce tapis allait de la porte, au grand trône bleu marine.

Sur le côté gauche de la salle, se trouvait un bureau et une mini bibliothéque.

Sur le côté droit de la salle, se trouvait une longue table ovale, possédant neuf places, dont l'une, en tête de table. Celle-ci était occupé par un homme au cheveux bleu. Un homme au cheveux bleu, semblable à celui que j'avais vu dans mes rêves. Un homme aux cheveux bleu, ayant l'air perdu dans de profondes réflexions.

Sans crier gare, je m'avança vers lui.

Freeze voulu m'attraper, mais la Sicarius l'arrêta.

Je m'approcha, impatiente.

Toutes les réponses à mes questions se trouvait là.

Là, devant moi.

Je me sentis tremblais légèrement.

Etais-ce des temblements d'excitations ? Ou bien ... de la peur ?

Je pris une profonde inspiration et m'assis à côté de lui, discrétement.

Je le dévisagea, voulant graver ce moment dans ma mémoire.

Il avait les coudes sur la table, les mains jointes et la tête sur les poings.

Ses yeux fixaient la table, tandis que ces cheveux étaient sagement plaqué.

Au bout d'un moment, il releva la tête et soupira en fermant les yeux.

Lorsqu'il les rouvrit, il me considéra quelques secondes, les yeux dans le vague.

D'un coup, ces yeux s'agrandir de surprise et il s'exclama :

-Aria ?

Il en avait mit du temps !

-Bonjour ! dis-je, en riant.

Il se leva et me tapota la tête :

-J'ai pensé longtemps ?

Je secoua la tête :

-Juste quelques siècles...

-Si ce n'est que ça, suis-je pardonné ?

J'hôcha la tête, avant d'exprimer ce sentiment étrange qui m'habitait, depuis le rêve : je m'approcha et le serra fort dans mes bras.

Quelques secondes suffirent, pour qu'il me serra fort à son tours.

Il m'acceptait, donc !

Je soupira de soulagement et laissa mes émotions se manifestaient, ce qui m'était assez rare : en résultat, une larme coula le long de ma joue.

Comme lors de mon rêve, je sentais que ma place était là, dans les bras de cet homme. Je me sentais en sécurité et dans un état de confort indescriptible.

-Aria, je suis enchanté de faire officielement ta connaissance... me chuchota t'il, en caressant mes cheveux. Tu as des cheveux magnifiques, ils sont identiques à ceux qu'avait ma mère.

Il me repoussa doucement, gardant ces mains chaleureuse sur mes épaules :

-Montre-moi ton visage, ma fille.

Pour lui faire plaisir, je releva les visage et souris du mieux que je pu. Mes émotions étaient fortes, mais c'étaient de bonnes émotions.

Mais bonne ou mauvaise, les habitudes reviennent toujours au galop et mon manteau de feu, ainsi que mes sphères apparurent.

-Oups...

Le roi bleu rit doucement, sans bouger :

-Ne t'en fais pas, ton feu ne peut pas me blesser. Aria, tu es magnifique et cette robe de va à ravir !

Je sentis le rouge me monter aux joues.

Il me reprit contre lui et me serra fort :

-Cela fait si longtemps que je t'attend... je suis fière de toi, d'être parvenu jusqu'ici !

J'hôcha la tête et le serrant fort à nouveau.

Puis on se lâcha.

Je me frotta les yeux et sécha mes joues de la manche.

Il me prit par les épaules et nous entraîna vers les autres, dont j'avais complétement oublier la présence...

-Iris, Freeze, je vous présente officiellement ma fille, Aria. Freeze, je te demanderai de t'occuper d'elle, pendant son séjour au palais. Evidemment son identité doit rester secrète jusqu'à ce que je la reconnaisse officiellement.

Ceux-ci firent une profonde révérence.

-Aegil, Vesna, je vous remercie de l'avoir autant protéger ! continua t'il.

-Je suis honorée de t'avoir rendu service ! répondit Dom Aegil.

Vesna s'avança :

-Ne dis pas de sottise ! Même si c'est ta fille, c'est aussi ma nièce !

-Ne parlez pas sur ce ton au Roi ! fit la Siacrius Noir.

-C'est bon, Iris. Vesna est spécial et quoi que tu dises n'y changera rien.

Iris hôcha la tête.

-Stan, je suis heureux de voir que tu as été accepter et que tu es tenu tes engagements. continua t'il.

Mon loups hôcha la tête, mal à l'aise.

-Ne gêne pas mon protécteur ! chuchotais-je, en gonflant les joues, l'air boudeuse.

-Ce n'est pas mon but... fit-il, en m'embrassant sur le front. Par contre, tu devrais faire disparaître ton feu ou tu risques de tomber de fatigue rapidement.

J'avais oublié que mon feu était toujours présent !

Je tendis ma peaume bien ouverte et la referma.

C'était la solution que j'avais trouver, pour faire comme un interrupteur.

Lorsque je remerma le poing, mes sphères s'éteignirent et mon manteau disparu.

-Bien joué ! me félicita le Roi, en me tapotant la tête.

Je me mis à sourire sincérement, comme si j'étais libérer d'un énorme poid. Comme si j'étais enfin devenu moi-même. Comme si ... j'étais enfin entière !

Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant