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Je me mouchais, tout en réfléchissant à ce que je souhaite faire...bonne question !

-Déjà, je veux continuer à aller au collège. Mais...je veux aussi apprendre à contrôler mon pouvoir...

-Tu as ouvert, ce que tu avais promis de ne plus jamais ouvrir... Je t'ai fais faire un entrainement qui sceller tes pouvoirs et tes émotions grâce au pouvoir de Dalia, mais hier, tu l'as brisé. Dalia me l'a certifiée...m'expliqua Gordon.

Je me sentis mal. Désemparer. Je n'aimais pas décevoir Gordon. Larry me caressa la joue :

-Ne t'inquiète pas, il ne dit pas ça pour t'enfoncer. Il t'explique simplement. Pour le fait d'aller à l'école, si c'est ton souhait d'y rester, je n'y vois pas d'inconvénient. En ce qui concerne ton pouvoir, il faut que j'en parle avec Damien. C'est lui qui a posé l'interdiction sur ton pouvoir. Mais de ce que j'ai vu hier, il n'a pas l'air dangereux. D'accord il brûle, mais quant je m'en suis approché, j'ai remarquer que ton feu n'émettait aucune chaleur... en quoi un feu pareil peut-il être craint par Damien ?

-On ira le voir tout à l'heure. Aria, si on t'as fais venir ici, ce n'était pas pour te faire pleurer. Je m'excuse d'avoir parler aussi durement. 

Un silence de réflexion s'empara de la salle.

-Alors pourquoi vous m'avez demander de venir ? demandai-je, d'une petite voix.

-Gordon m'a raconté ce qui c'est passé, il y a cinq ans. Il était inquiet de ta réaction, par rapport au conseil catastrophique, d'hier. Il voulait savoir ce que tu ressentais, ce que tu voulais faire et surtout si tu avais envie de devenir une chasseuse ?

Sur ces derniers mots, je fus sous le choque. Malgré mon aise sur ses genoux, ma colère s'enflamma et je me leva aussitôt. Ma crise d'hystérie d'hier m'avait reprise soudainement :

-Après m'avoir humilié et détruite, vous voulez que je devienne une chasseuse ? Vous vous foutez de moi ? Vous ne m'avez pas assez détruite ? A cause de tout ça, je ne sais même plus qui je suis et ce que je veux ! Je n'ai même plus de rêve ! Je ne suis plus rien ! Et c'est à cause de votre foutu conseil !

Non, je ne voulais pas dire ça. Non. NON. NON ! Je fondis en larme. Mes genoux ne me tenaient plus, je tomba à terre. A cause de cette boule de sentiment étrange qui n'avait pas disparu, je disais n'importe quoi. Je ne voulais pas crier contre eux. Maintenant, je culpabilisais. A part Eren, c'était les seuls à avoir était gentil avec moi. Je m'en voulais. Je pleurais d'hystérie. Je n'en pouvais plus. Je sentis quelqu'un me lever et me reprendre sur ses genoux. Larry me berça de nouveau. Mes larmes coulaient. Elle ne s'arrêtait pas. J'entendis un bruit de porte. Mes larmes brouillaient ma vu.

Puis, tout fus noir.

Je m'éveilla sans ouvrir les yeux. J'étais allongé, quelque chose de chaud était à mes côtés. Mes souvenirs et ma culpabilité revinrent me ronger. J'avais mal à la tête. J'entendis des sons. Des gens discuter en chuchotant :

-[...] a t'elle pu finir dans cette état ? Tu m'avais dis [...] et que ce rendez-vous aller être rapide ! Que vous deviez juste discuter !

-Ecoute Eren [...] pas prévu qu'elle [...] moi non plus, je ne veux plus la voir dans cet état !

Eren était là. Il discutait avec Gordon. J'ouvris doucement les yeux. Il faisait sombre. Avais-je dormi longtemps ? J'étais dans un lit double. Larry était là, à côté de moi. Il serrait ma main. La couverture était épaisse, grâce à elle, j'avais bien chaud... Attend ! Larry était à côté de moi ?

Je m'assis d'un bon, sans enlever ma main. Eren et Gordon sursautèrent. J'eu très mal à la tête et un vertige me pris.

-Doucement. me murmura Larry. Tu nous as fais une sacré crise tout à l'heure ! Quand tu as commencé à calmer tes pleurs, tu t'es endormis. Tu n'as pas dormi cette nuit, n'est ce pas ?

J'hocha la tête. Il n'avait pas l'air en colère.

-Je suis désolé. dis-je, simplement.

-Ce n'est rien. Mais il faut que tu dormes ! C'est important ! Le manque de sommeil agis beaucoup sur les sentiments. D'accord ?

J'hocha encore la tête.

-Est ce que... ça va ? me demanda Eren en approchant. Tu va mieux ?

-J'ai dormi longtemps ? demandai-je, perdue.

-Environ 4 heures... me répondit Larry.

Je me rappelais soudain :

-Et Axel ? Il m'a dit qu'il attendrait et ...

-Ne t'inquiète pas ! me coupa Gordon. Je lui ai dis de rentrer.

Je soupira de soulagement. Eren fixait quelque chose. Je regarda dans la même direction. Ma main n'avait pas quitter la sienne. Bizarrement, je ne voulais pas le lâcher. En sa présence, je me sentais bien. Etait-ce son pouvoir ? Je repensa à la question qu'Axel m'avait posé plus tôt. Oui, voila, c'est ça. En sa présence, je me sentais vraiment... comme s'il était mon grand frère. Larry était comme mon grand frère. Je le dévisagea à nouveau, comme si je venais de le rencontrer. Il me souris chaleureusement. 

- Pour la question de tout à l'heure, je voudrais que tu y réfléchisses à tête reposer. J'habite ici, comme tout les membres du conseil. Lorsque tu auras ta réponse, revient me voir d'accord ?

J'hocha la tête, docilement.

-Finalement, se ravisa t'il, même si tu n'as pas ta réponse mais que tu veux me voir ou me parler, la porte du manoir t'es grande ouverte, d'accord ?

-Merci. lui dis-je en serrant sa main.

Puis je retira la mienne à regret. Eren m'aida à me lever de son bras valide :

-Viens, il est temps de rentrer, avant que maman ne vienne ici te chercher !

Gordon me mit une main sur l'épaule :

- Aria, quel que soit tes souhaits et tes décisions, nous t'écouterons Larry et moi, d'accord ?

J'hocha la tête. "Je suis désolé" lui murmurai-je, avant de m'en aller en compagnie d'Eren. Le retour se fit calme et silencieux. Ma tête était lourde. De ce que j'avais compris, mes problèmes avaient commencer, lorsque j'avais desceller mon pouvoir. Mince alors !  En descellant se fichu feu bleu, j'avais ouvert se que Gordon avait appelé "la boite de pandore". Oui, l'endroit où, plus jeune, j'avais scellé tout mes sentiments négatifs. Zut. Hier était vraiment une mauvaise journée. 

On entra à la maison. J'avais un peu d'appréhension... j'avais peur d'affronter la colère de ma mère. Axel devait m'en vouloir. J'entra dans le salon. J'avais très peur.

Je n'eu pas le temps de m'excuser, ma mère me sauta dessus, et me serra dans les bras jusqu'à la limite de l'étouffement. Elle se détacha de moi :

-Comment tu vas ? Tu va bien ? Tu n'es pas blesser ? (Elle remarqua mes yeux rougit) Tu as pleuré ? 

-Maman, laisse la, elle est fatiguée ! Je te promet de tout te raconter, après !

Il me prit par la main et m'emmena dans ma chambre. La porte était mise sur le côté. Maman avait bien défoncer la porte... 

-Va te changer dans ma chambre ! me dit-il.

Je pris mes affaires et me changea rapidement. Ma tête, devenait chaque seconde plus lourde. Mais j'avais une dernière chose à faire. Il le fallait. Pour pouvoir redevenir moi-même. Je traîna des pieds, jusque devant sa porte. Je toqua. Personne ne me répondit. Je toqua encore. Aucune réponse. Je m'assis devant la porte et attendis. Mais ma tête devint encore plus lourde.

 Je m'endormis aussitôt...

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Le feu bleu T1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant