Accroché à la vie, il se balança jusqu'à ce qu'il perde espoir.
Les cinq jeunes étaient stupéfaits. Ils étaient paralysés par la peur de découvrir ce qui se trouvait au rez-de-chaussée.
Maxime, le plus courageux, monta les marches avec lenteur en faisant craquer chacune d'entre elle. En émergeant de la cave, il découvrit qu'une chaise était cassée en deux, mais que le reste des meubles était toujours à leur place.
Le jeune continua sa route en se déplaçant de façon silencieuse pour ne pas attirer l'attention. Les notes jouées étaient un enfer, une souffrance pour la curiosité. La musique jouait à son plein potentiel jusqu'à ce que Maxime atteigne le cadre de porte du salon. Il regarda à travers le cadre pour essayer de voir la personne, mais ne vit qu'un mannequin sur le banc du piano. Maxime entra dans la pièce, inspecta les moindres recoins et se dirigea vers l'immense instrument.
Le mannequin avait les mains en l'air comme s'il jouait imaginairement. Pourtant, un peu plutôt il y avait de la musique et elle avait semblé provenir de cette pièce. Tout cela était étrange.L'avait-il imaginé?
Il décida de regarder les cordes pour voir en quel état ils étaient. Il pencha maladroitement sa tête et vit que les cordes étaient toujours brisées en deux. Il se questionna sur les sons de musique qu'il avait entendu plutôt, puis il se rappela que le mannequin ne se trouvait pas à cette place, qu'il n'y avait pas de mannequin. Sa coupure à la main l'avait déstabilisé et il en avait oublié ce détail. En remontant lentement sa tête, il eut un choc en voyant que le mannequin avait les mains proche de son cou et qu'il s'apprêtait à l'étrangler.
Maxime ne bougeait plus. Il ne respirait plus, comme si l'être de bois était en train de l'étrangler. Pourtant, l'être ne bougeait pas, il ne semblait plus être en vie. Maxime fit une petite esquive aux mains tueuses et se dirigea en petite course vers la trappe. Il mit un pied dans la tâche collante et cria aux autres de le rejoindre.Les quatre jeunes montèrent en hâte sans vouloir regarder derrière eux par crainte d'appercevoir quelque chose d'horrible. Ils se rendirent au salon où le mannequin avait encore bougé mais dans une direction différente. Il se dirigeait vers le couloir de la sortie. Les jeunes semblaient n'avoir plus tout leur esprit. Certains sentaient leur corps tomber en morceau, d'autres voulaient s'enfuir à la première occasion. Un nouveau bruit se fit entendre, mais du deuxième étage cette fois.
Maxime prit son courage à deux mains, il voulait en finir avec cette histoire. Il se dirigea vers la source e du bruit sans même prendre le temps de réfléchir. Il prit la lampe de poche de sa sœur et courrut dans le corridor cramoisi.
Il monta à l'étage, laissant les autres à leur place.
Puis, il entendit un nouveau son, un mouvement lourd comme si quelqu'un bougeait. Maxime se trouvait au début du couloir du deuxième étage. Il vit que la porte de la première chambre était fermée. Pourtant elle n'avait jamais été fermée auparavant. Soudainement, la poignée de la porte tourna délicatement. Elle s'ouvrit sur une dizaine de secondes avant que le jeune puisse voir ce qu'elle renfermait. Maxime fut encore sous le choc, dans la pièce se trouvait l'être sombre. C'était ce qu'il avait aperçut dans les escaliers de la cave. Par contre, elle se tenait sur le lit en position d'attaque. À quatre pattes, l'ombre sans visage semblait vouloir quelque chose. Elle se leva, se metta sur deux pattes et avança vers la porte. Il y faisait noir, mais Maxime réussissait tout de même à voir qu'elle avançait à grandes enjambées vers lui. Debout, la chose mesurait bien deux mètres de haut. Elle touchait presque le plafond et devait se pencher en traversant le cadre de porte de la première chambre. Le jeune homme devait réagir vite s'il ne voulait pas finir tué par cette chose. À la place de descendre l'escalier, il fit quelque chose d'inespérer. Il courut, entra dans la salle d'art à sa gauche et ferma la porte en la claquant. Maxime s'accota à la porte et regarda autour de lui ce qui pourrait lui servir pour bloquer la poignée. Il examina la pièce et remarqua le chevalet. Il piqua une course puis le souleva pour l'apporter à ce qui lui servait de sortie et d'entrer. L'objet de bois était lourd, mais il devait se dépêcher pour empêcher l'ombre d'entrer et de s'occuper de lui. Il déposa le chevalet contre la porte. Il était protégé de ce qui semblait être le démon.Puis, la lumière de sa lampe de poche se ferma, le plongeant dans le noir complet. Il n'avait pas de pilles. L'enfer l'accueillait à grands bras ouverts. Pendant un long moment, il n'y avait point de bruits.
L'ombre avait-elle disparut?
Soudain, plusieurs cris retentirent du rez-de-chaussée. Le garçon, dans la noirceur, voulu se précipiter dans les marches, mais il pensait que l'ombre l'attendait toujours. D'un geste hésitant, il fit tomber le chevalet, ouvrit la porte et se précipita dans l'escalier. Il le descendit en quelques enjambées et se retrouva dans le couloir du rez-de-chaussée en moins de dix secondes. Il courut le plus vite qu'il put avant d'appercevoir par le cadre de porte que Rosalie et ses amis avaient disparus. Il n'y avait qu'une traîné de sang sur le sol menant au piano. Au dessus de l'instrument pendait un corps inerte. Le corps sans vie se balançait lentement comme si quelqu'un l'avait poussé et qu'il était sur le point de s'arrêter. Le cœur du frère se mit à battre très rapidement, il se sentait sur le point de s'évanouir quand il pensa à la question ultime: qui se trouvait devant lui?
Maxime essaya de voir le visage, mais le corps se trouvait de dos. Il s'en approcha, attrapa le manteau de sa main droite pour le tourner et vit la face déambuler devant lui. Il réussi à le reconnaître malgré sa couleur de peau qui semblait plus pâle que d'habitude, probablement à cause du manque d'oxygène. C'était George. Il se balançait comme par espoir de s'échapper de l'emprise de la corde autour de son cou, mais il ne pouvait plus à présent.
Maxime décida de partir chercher sa sœur et ses deux amis restants, mais il remarqua quelque chose d'autre dans la pièce. Le mannequin sur le banc du piano n'y était plus. Il avait disparut le temps qu'il aille au deuxième étage. Puis, sentant quelque chose dans son dos, le jeune garçon se vira d'un bref coup pour voir ce qui se trouvait derrière lui. Au début, il ne regarda que le tissu qui se trouvait autour du cou de la chose qui se trouvait devant lui. C'était le foulard doux et surtout inoubliable de Rosalie. Par la suite, il releva son regard pour croiser une tête de bois sans expression.

VOUS LISEZ
Au Bout D'une Corde
Horror/!\ Attention aux jeunes et aux sensibles. Histoire effrayante et sanglante. /!\ L'histoire a été remodelée et améliorée pour plus de suspense et plus de massacre. Lors d'une sortie nocturne, cinq amis se retrouvent dans une maison abandonnée pour...