Frenchie

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Elle était arrivée depuis deux jours et se dirigea vers Baker Street et s'arrêta là où il y avait le plus de monde. Elle ne pouvait pas voir le numéro mais elle était sûre qu'elle était au bon endroit. Elle arriva devant l'attroupement, il etait 9h du matin, et elle ne pu s'asseoir devant les propriétaires qu'à 14h. Elle soupira quand elle s'assit et regarda un moment les propriétaires des lieux.

Sur sa droite se trouvait un homme brun, pâle et fin, droit comme une flûte au regard évaluateur. Sur sa gauche se trouvait un homme plus petit, un peu plus ouvert d'esprit vu ça tenue vestimentaire et un peu plus laxiste vu sa posture. Celui ci avait des yeux clair, tout comme son ami, mais il était blond... ou du moins châtain clair.

-C'est joli chez vous, dit-elle calmement.

-Mer-

-Venez-en au fait. Dit,Le Brun en fixant le vide.

Le blond la remercia silencieusement. Elle pu supposer que le fameux Sherlock Holmes était Le Brun et le blond, John Watson. Elle arbora un petit sourire amical avant de reprendre la parole.

-Vous avez raison. Je m'appelle-

-Venez en au fait, se répéta le brun en daignant poser son regard sur la jeune femme.

-Comme vous voudrez.

La femme posa son sac à mains noir, enleva son manteau et commença à degrapher son chemisier. John l'arrêta, un peu troublé mais Sherlock le rassura et la femme détacha son chemisier jusqu'à la moitié. Elle montra sa peau, ainsi que son soutien-gorge, il y avait une boîte métallique au milieu.

-J'ai vraiment cru que vous étiez une de ses fangirls folles... dit Watson en soufflant. En fait j'aurai préféré que vous en soyez une. D'où sa sort?

-Je suis française, comme vous pouvez sans doute l'entendre, dit la femme en regardant Sherlock. Un vieil ami que je croyais mort m'a fait du chantage et m'a forcé à entrer en Angleterre.

-Avec sa sur la poitrine?

-Non. Cela fait deux jours que je suis ici. Dès que je suis arrivée, il m'a appelé pour que j'aille dans un hôtel. J'y suis allé et quand je me suis réveillé dans le lit de la chambre, j'avais ça, dit-elle en touchant le métal accroché à sa peau.

-Et vous êtes venu nous voir, comme ça. Vous ne savez pas ce que c'est?

-Il m'a appelé une seconde fois, il m'a dit "Go see Holmes, and don't forget to have fun" avec un rire.

-Alors vous êtes venue à ma porte, finis Sherlock en joignant ses mains.

-Oui. Holmes rime avec Sherlock, n'est-ce pas? Dit-elle avec un léger sourire.

-Sherlock?

-Oui John, vas-y.

Watson se leva et s'approcha de la femme. Il lui demanda de rester silencieuse et de respirer profondément. Il examina la femme et au moment où il toucha la boite en métal, elle s'alluma. Une fine lumière bleue pouvait être visible.

La femme posa rapidement sa main sur son visage affolé et tenta de rester droite. Ce mouvement de panique attira l'intention de Sherlock, jusque là complètement lassé de cette affaire. Il demanda à la femme de ne plus bouger.

-C'est peut-être une bombe, pensa John, immobile lui aussi.

-Non, sinon elle aurai sans doute sautée depuis un moment. Comment vous sentez-vous? Demanda Sherlock en s'approchant doucement.

Elle décrit alors une douleur insoutenable au niveau de là où se situait la boîte métallique. Elle décrit également une paralysie musculaire. Sherlock posa une main sur son front et souleva qu'elle était brûlante.

-Impossible, répondit John.

Il vérifia et fut surprit que Sherlock avait raison.

-Tu pense que c'est lié à l'objet?

-Il y a beaucoup de chances. Vous devriez aller à l'hôpital.

Elle hocha la tête négativement avant de poser son doigt et de faire le contour de la boîte.

-Elle a raison Sherlock, c'est un travail de pros. Pouvoir lier une boite à un corps en le tissant au corps lui même. Argumenta John.

-Un abruti utiliserai du scotch, c'est ça? Dit la femme en riant doucement.

La lumière s'éteignit et elle soupira un bon coup. La femme bougea ses bras lentement et pencha son corps en avant, John et Holmes s'affolèrent en cœur avant que la femme ne les rassure.

-C'est la première fois que ça vous arrive?

-Deuxième fois.

Sherlock prit John à part et lui parla près de la cheminé. Il pensait que la femme n'entendait rien mais il se trompait.

-L'homme qui l'a forcé à portée ça ne m'a pas nommé.

-Qu'entends-tu par là Sherlock?

-Je ne suis pas le seul Holmes ici.

John le regarda comme un parent qui savait pertinemment quand son enfant allait trop loin. Sherlock se retourna d'un coup, et posa ses mains sur les deux accoudoirs du siège ou était assise la femme.

-Quel est votre nom, demanda t-il avec un sourire.

-Heu, Lydia... Lydia Rain.

Sherlock sourit à la dénommée Lydia et inspira profondément. À l'arrière John croisa les bras d'un air lassé.

-Vous semblez gênée quand vous êtes arrivée, vous n'avez pas l'habitude de ce genre de lieux. Quels genre de lieux me direz-vous, ceux qui sont propres, si on peut dire ça, ceux qui sont autant meublés et décoré, pleins de vie me direz-vous et je vous répondrai oui. Je remarque que vous êtes habillé de manière naturelle, pas de fioriture. Pas de manucure, même un, non, plusieurs ongles cassé. Pas de maquillage non plus, de petites boucles d'oreilles vieilles, elle doivent sans doute avoir une valeur sentimentale. Vous êtes déstabilisée par le fait que mon visage soit proche de vous, vous n'avez pas de relation depuis un bon moment. Vous êtes aussi étonnée que je vous vouvoie, vous restez donc soit chez vous, soit chez des personnes qui sont proche de vous et je pencherai pour la solitude vu les marques qu'il y a sur votre bras droit. Vous êtes gauchère. Je le vois nous seulement grâce à vos marques mais également car vous avez l'habitude d'écrire en ville, vous mettez donc votre sac sur votre bras droit pour avoir le bras gauche libéré, mais pourquoi Rain?!

-C'est mon nom de famille. Celui qu'on m'a attibué. Pourquoi?

-Et non donné, vous confirmez mon hypothèse, merci.

-Vous êtes orpheline? Demanda John, décroisant ses bras.

-Il pleuvait quand on m'a trouvé.

-Mlle Rain, je crois qu'il y a que je connais quelqu'un qui pourrai vous aidez pour votre problème.

-Vous ne pouvez pas m'aidez? Dit-elle en reboutonnant son chemisier.

-C'est un ami, dit John en tentant de la rassurer.

UmbrellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant