Umbrella

British

Elle ne s'était pas trop mal habillée, ses converses tapaient contre le parquet. Lydia accéléra le pas pour rattraper John Watson. Il la conduisait à l'homme qui pourrai, d'après lui et Sherlock, l'aider à résoudre son problème.

La femme, plutôt silencieuse mais observatrice et attentive avait relevée le mot "famille" de la bouche de Sherlock. La curiosité l'avait piquée, et dieu sait que c'était rare.

Watson s'arrêta devant une porte en bois. Il toqua et ouvrit la porte. Il força Lydia à entrer et ferma la porte derrière elle.

Elle ne savait pas comment réagir. Un homme, blanc, les cheveux roux et un costume très élégant était assis derrière un bureau, au centre de la pièce. L'homme lisait un journal silencieusement. Le silence était tellement présent que Lydia n'avait pas la force de le briser. L'expression faciale de l'homme ne l'inspirait pas non plus, il avait l'air d'être en rogne.

-Asseyez-vous John. Dit l'homme ne levant pas son regard du journal.

-Heu...

Ce fut les seuls mots qu'elle pu dire avant de croiser le regard bleuté, légèrement surprit de l'homme.

-Bonjour, dit-il d'une voix plus clair et en fermant son journal. Qui êtes-vous?

-Hum, bon-bonjour, je suis ici grâce à John Watson et Sherlock.

-Mh. Asseyez-vous.

Elle s'assit silencieusement et posa ses mains sur ses jambes, complètement stressée par l'ambiance.

Il remarqua tout de suite son stress. Son regard émerveillé sur l'ensemble de la pièce également. Il sentit quelques chose d'étrange en sa présence. Comme, une ombre qui planerai sur elle et qui s'étendrait sur les autres personnes qui la côtoierait. Il secoua son esprit, les suppositions c'est pour Sherlock se dit-il en regardant la femme. Il avait brièvement cerné tout ce que Sherlock avait remarqué, sauf qu'il l'avait fait plus vite. Ce n'était pas vraiment important pour lui. Il remarqua finalement qu'il était sans doute trop silencieux en voyant le regard fuyant de la femme et ses mains qui semblaient être moites.

-En quoi puis-je vous aider? Demanda-y-il d'un sourire qui se veut rassurant. Tout d'abord donnez-moi votre nom.

-Lydia Rain. J'ai 32 ans et-

-Mycroft Holmes, excusez-moi mais je n'ai pas besoin de savoir votre vie en détails, votre nom me suffit. Dites-moi votre problème. Dit-il, gardant le même sourire.

-Vous êtes comme lui, avec un sourire et la politesse en plus, me dites pas que vous êtes son frère...

Lydia enleva son gilet et commença et déboutonner sa chemise. L'homme l'interrompit.

-Qu'est-ce que vous faites?

-Je vous montre. C'est plus simple.

-Non non, je n'ai pas besoin de voir ça. Si c'est une idée stupide de Sherlock, je vous jure que-

Il se stoppa net, la bouche entre-ouverte, médusé par le morceau de métal qui se trouvait sur la poitrine de Lydia.

-Lydia, c'est ça?

-Oui?

-Vous devriez aller chez le médecin ou à l'hôpital.

Il ne savait pas pourquoi, mais il se leva, approcha et toucha la boîte.

-J'aimerai bien, mais je ne sais pas qui m'a fais ça.

Il tourna la tête vers la porte et la verrouilla. Il retourna voir Lydia et la fixa un moment.