Umbrella

"Caring is not an advantage"

Une semaine que Lydia avait disparut. Une semaine que Mycroft réprimandait son frère pour la retrouver. Une semaine qu'il avait une boule dans son ventre et une semaine qu'il était seul. Il aurai été heureux de retrouver sa solitude s'il savait où était Lydia. Il avait mobilisé de nombreuses personnes avant de remarquer que d'autres personnes en plus de Lydia avaient disparut dans la même semaine.

Il lista les personnes disparut et tenta de chercher un lien. Rien. Il lista plusieurs groupes susceptible d'enlever des personnes pour faire pression. Rien non plus. Il froissa les feuilles et les regarda, frustré.

Il n'avait plus goût à rien. Tout était mieux avec son amie pour lui sourire. Pour le soutenir. Il sentit un vide. Il était sur le point d'entrer en dépression avant de se ressaisir. Tant qu'il n'aurait pas vu son cadavre, il n'allait pas désespérer.

Le soir, il rentra chez lui. Comme depuis une semaine, il balança sa veste et resta avec sa chemise blanche devant la télé. Il espérait voir une annonce d'un groupe terroriste montrant Lydia, ligotée avec d'autres otages. Il l'espérait tellement!

Il attrapa son téléphone et commença à réprimander son petit frère sur sa lenteur. Il continua jusqu'à se stopper devant son écran. Ses désirs furent entendus. Deux hommes s'affichèrent sur l'écran. L'un était plus musclé que l'autre. Tout les deux portaient des cagoules ainsi que la même tenue constituée d'un t-shirt blanc et d'un jean bleu. Lydia se tenait derrière, les bras accrochés au mur derrière elle. Elle avait la tête baissée mais Mycroft pouvait reconnaître ses cheveux entre mille. Un simple débardeur et un pantalon noir l'habillait.

-Sherlock, allumes ta télé, dit-il d'un ton sinistre.

Il raccrocha et fixa son écran, serrant ses poings sur son siège.

-Bonsoir, dit le plus épais. Je vous présente une femme. Elle est brune, des yeux brun aussi, rien d'extraordinaire me dirait vous.

Pendant son speech, l'autre releva la tête de la femme et la claqua pour la réveiller. Elle laissa s'échapper un gémissement avant de dégager sa tête.

-Elle n'a pas l'air extraordinaire mais, j'ai l'espoir qu'elle vaille un bon paquet, dit le musclé en ajoutant un rire.

-Que voulez-vous? Demanda Mycroft à son poste.

-Vous vous demandez sûrement pourquoi nous faisons cette vidéo, n'est-ce pas? Demanda le musclé. Et bien, déjà, nous sommes en direct. Vous ne pouvez pas nous détecter et, il semblerai que cette femme ai frôler la mort plus d'une fois.

Il descendit le tee-shirt de Lydia pour montrer sa cicatrice.

-Mon employeur, aimerai savoir, s'il doit la tuer. Alors, heu... comment tu t'appelles?

Elle ne répondit rien. Il la claqua fortement et lui reposa la question aussi fortement.

-Lydia... Rain... répondit t-elle d'un voix cassée.

-Bien. Lydia, tu as des amis, non? Un petit-ami peut-être?

-....

-Donnes-nous un nom et nous lui enverrons une rançon. Et tu survivra peut-être.

Il claqua une seconde fois Lydia et rit.

-On te fera souffrir jusqu'à ce que tu lâches un nom. Nos avons tout notre temps, ajouta le maigre.

-Vas-y, je m'en occupe.

Le musclé commença à frapper Lydia en riant et le maigre s'approcha de la caméra.

-Comme l'a dit mon collègue plus tôt, nos sommes rediffusé en direct et personne ne peut nous détecter. Vous êtes en présence de Lydia Rain. Nous nous sommes occupé de Marck Stewart plus tôt. Je rappelle la règle: Nous demandons gentiment, comme actuellement, que notre invité balance le nom de quelqu'un qui serai capable de payer une rançon pour elle et nous lui enverrons toutes les conditions, si cette personne souhaite revoir son amie en vie, évidemment.

Le musclé donna un poing mémorable dans le visage de Lydia et rejoint le maigre.

-Il faut savoir que notre employeur l'a vue avec des hommes plutôt hauts placés. Il semblerai qu'il ai une fixation sur elle. Mais tout ce qui m'importe ce soir c'est de savoir si elle va survivre ou pas, et vous aussi je suppose.

-Je peux pas, dit Lydia en crachant un peu de sang.

-Excuses-moi mon enfant? Demanda le maigre en s'approchant d'elle, je n'ai pas entendu ce que tu as dit.

-Je peux pas donner de nom. Ça serai comme ci j'avais de la valeur pour eux, dit elle avec un filet de sang coulant sur le long de son visage.

-Mais tu en as! Hurla Mycroft devant son écran.

-J'ai déjà reçu pire que ça dans ma vie, finit-elle en riant de manière peu féminine. T'as pas mieux?

-Je vais te montrer de quoi nous sommes capable.

Le maigre disparut un moment de l'écran et revint avec des ustensiles. Mycroft eu des frissons et apella le MI6 pour mobiliser la majorité de personnes sur la localisation de ces pourritures. Il les voyait déjà en Sibérie pendant 6 mois ou plus. Il serra son téléphone de frustration.

Il tenta de regarder son écran mais il fut prit de nausée quand le maigre entailla finement le ventre de Lydia et laissa s'écouler du sang sur le sol.

Le musclé l'assena de coups, encore, encore et encore avant de commencer à l'étrangler, il approcha son visage d'elle et lui demanda un nom.

-My...Oft.. dit-elle difficilement.

L'homme lâcha la prise et lui demanda de répéter. Elle tenta de reprendre son souffle tant bien que mal et lui lança un regard furieux.

-Mycroft... Holmes... avoua t-elle en tentant de reprendre son souffle.

-Bah voilà, allons-y.

Les deux hommes sortirent du champ et laissèrent la caméra tourner. Lydia leva la tête, silencieusement. Elle dirigea son regard vers la caméra.

-Désolé. Pardonnes-moi... j'ai honte... dit-elle en se mettant à sangloter

-Ne t'excuses pas, répondit Mycroft à travers l'écran. Tu n'as pas à avoir honte, c'est ma faute.

Un élan de culpabilité envahit son cœur. Il avait pu avoir plus qu'un simple "poisson rouge de compagnie" et il en payait le prix. Elle aussi... Il regretta de s'être attaché à elle. Il décida de la sauver et ensuite de l'éviter. Même si cette idée lui brisait le cœur, cela la sauverai.

Pour l'instant il devait la sauver avant tout. Il appela une seconde fois son frère et lui demanda s'il savait où elle était.  Il émit quelques hypothèses et Mycroft le soutena dans toutes ses visions. Il lui annonça qu'il venait d'envoyer des agents sur chaque lieux qui constituaient les hypothèses de Sherlock. Il demanda également à son petit frère qu'il aimerai intervenir s'il sortait récupérer Lydia. Il raccrocha et soupira longuement. Il leva la tête vers son écran ou était encore Lydia. Il pouvait entendre les sanglots de son amie et cela le mettait en rogne. L'idée d'envoyer les kidnappers en Sibérie s'affirmait de plus en plus dans son esprit. Il serra ses poings et passa une de ses mains dans ses cheveux. Il tenta d'ignorer la peur qui le possédait et se concentra sur sa principale tâche, sauver Lydia. Avant même les autres personnes.

Il était près d'une heure du matin. John bailla devant les deux Holmes, dans l'herbe , accompagné de policiers ainsi que leurs chef, Gregory Lestrade. Ils attendaient tous le signal du chef pour entrer dans un entrepôt.

Une fois le signal donné, Mycroft voulut accompagner les soldats mais John l'en empêcha. Il regarda Lestrade entrer et ce dernier se retourna pour l'inviter à l'accompagner. Il accourra comme rarement et, au côté de l'inspecteur Lestrade, découvrirent l'entrepôt.

-Plutôt compliqué cette entrepôt, dit Mycroft en regardant partout.

-Un entrepôt? Non, un abattoir, rectifia Lestrade. Il y a des couloirs un peu partout, mes hommes fouillent partout, si on retrouve les otages, je vous le dirai. Vous cherchez quelqu'un en particulier?

-Oui. La dernière qui a été martyrisée en direct.

-Ah oui, elle a donnée votre nom, non?

-Oui, finit Mycroft.

Il regarda face à lui. Il se fichait du regard que Lestrade pouvait lui lancer, il voulait juste trouver son amie, avant qu'il ne soit trop tard.