Sortie

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Après le jeu, Lydia était un peu plus silencieuse avec Mycroft. Il la comprenait et ne cherchait pas à la forcer à lui parler, en tout cas pas pour l'instant. Quelques jours plus tard, Lydia était autorisé à sortir, seule. Elle redécouvrait l'air frais et le froid de Décembre qui frappait son visage. Son nez et ses joues rosies par le froid lui firent mal mais elle appréciait.

-Je te rappelle les conditions. Tu as accepté de rester chez moi tant que l'auteur de ton enlèvement n'a pas été retrouvé. Et en échange, tu peux sortir seule.

-C'est ça, dit-elle avec un grand sourire et en enfilant son manteau.

-Mets bien ton écharpe, reprit Mycroft. Je n'aimerai pas que tu attrapes froid. Donnes-moi de tes nouvelles toutes les heures, et préviens-moi quand tu rentres, d'accord?

-Oui, oui. T'en fais pas, répondit-elle en ajustant son écharpe, on dirait un papa protecteur, je suis assez grande pour me surveiller moi-même.

-Dis celle qui s'est fait enlever, répondit Mycroft de manière sarcastique.

-Mh... Tu pars sur un sujet sensible là.

Elle sortit de la maison et marcha dans les rues glaciale de Londres. Mycroft ferma la porte et soupira. Il en faisait trop? Il voulait être prudent avec elle, ne pas la perdre une deuxième fois. Il avait prit des précautions cette fois, celle de surveiller sa protégée. Il en avait l'opportunité, mieux vaut en profiter que de s'affoler seul dans sa maison.

Il scruta donc tout ses faits et gestes sur son ordinateur. Il profita et bu une tasse de café en même temps.

Il faillit s'étrangler en la voyant en compagnie d'un homme dans le centre ville de Londres. Il toussa et fronça les sourcils en regardant l'homme. Plus grand que Lydia, une fine barbe bien taillé et un sourire charmeur, Mycroft sentit quelque chose dans son cœur. Il repensa au paroles de Lydia pendant leurs jeu, quand elle avait parlée de jalousie. Moi? Jaloux? Naaan. Il rigola un moment en détournant son regard de l'écran. Elle peut voir qui elle veut se disait-il en déposant sa tasse vide dans la cuisine. Il contredisait ses pensées en retournant devant son écran et brisant son verre d'eau en le serrant fortement. Il lâcha un juron et regarda Lydia rire avec l'inconnu. Tiens, maintenant que j'y pense, je devrais m'acheter des nouvelles chaussures.

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Après avoir mis un bandage autour de sa main blessée, il marcha tranquillement dans la rue, accompagné de son parapluie et de son téléphone pour savoir où se trouvait Lydia. Comme par hasard, son magasin de chaussures se trouvait juste à côté du petit bar-restaurant dans lequel l'homme avait emmené Lydia. Il regarda toutes les chaussures brièvement, sortit du magasin et croisa, par pur hasard, Lydia et l'homme.

-Mycroft? Dit-elle, surprise.

-Lydia, dit-il en jouant le surprit. Je ne pensais pas te croiser ici. Londres est grand pourtant, ajouta Mycroft en riant.

-En effet, dit elle en riant également. Je te présente James. James, je te présente Mycroft, c'est de lui dont je t'ai parlé.

-Oh, enchantée, dit l'homme.

Une voix assez grave, des cheveux brun comme sa barbe. Des dents aussi blanches que dans une publicité, des yeux vert perçant, Mycroft ne voulait pas serrer cette main qui lui était tendue. Il se força à sourire et serra la main fortement, pour Lydia.

-Heu, si vous voulez, je peux héberger Lydia, dit l'homme tranquillement.

La laisser elle? Avec lui? Hors de question! Il déclina l'offre poliment, contredisant ses pensées légèrement plus violentes.

UmbrellaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant