Je me rappelle avoir entendu un bruit sourd. J'avais un mal de chien au crâne. Je crus d'abord être mort mais la lueur du soleil dehors m'ota cette idée. J'ai alors immédiatement vu qu'il n'y avait plus aucun objet électrique dans la pièce. Mon ordinateur, mon baffle, jusqu'à la vieille ampoule qui servait de lampe à cette pièce auparavant. Après avoir plus ou moins retrouvé mes esprits, j'ai essayé de comprendre ce qu'il se passait et ce qu'il s'était passé. Avant de tout comprendre, j'ai remarqué que ce que je prenais pour mes amis endormis n'était en fait que des tas de vêtements, leurs vêtements...
D'un air horrifié, je me précipitai alors pour vérifier chaque tas... Mais tous étaient vides... Tous, sauf, un. Camille. Elle était encore en vie ! Je commençai par la secouer mais rien, aucune réaction. J'ai ensuite vérifié son pouls. Il était fortement ralenti comme si elle se trouvait en hibernation comme un ours dans sa grotte. J'ai donc commencé à la gifler mais toujours rien. Je me suis alors précipité dans la cuisine mais mis à part le plan de travail, il ne restait rien... Je suis donc revenu sur mes pas et en ouvrant la porte, il y eut encore un bruit sourd venant de la porte d'entrée. Je regardai par la fenêtre mais la porte se trouvait dans un angle mort et même en ouvrant la fenêtre pour me pencher, la "personne" ou quelque chose que ce fût, était caché par la glycine. J'ai alors scruté la pièce et c'est alors qu'un éclat m'éblouit. C'était la garde de mon épée que Stef m'avait offerte. Rien que d'y penser, j'en avais les larmes aux yeux mais je repris vite mes esprits et je me précipitai sur l'épée. Je la saisis à une main et le fourreau glissa par terre. Je pris également le bouclier que j'actionnai mais je ne pris pas la peine de mettre l'armure. J'ouvris alors la porte et trouvai une chose mi-homme mi-monstre qui se trouvait à côté de plusieurs tas de vêtements. Le monstre se jeta alors sur moi avec violence. Encore surpris, mon seul réflexe fut de brandir ma lame vers l'entrebâillement de la porte. Il s'embrocha alors sur l'épée affûtée tel un rasoir et s'affala de tout son long sur moi. L'épée goûta alors pour la première fois au sang qui gicla alors de la bête sans vie. Son poids m'écrasait mais en roulant sur le côté, je réussis à me dégager. Je dégageai alors ma lame de son corps et je ne pus me retenir plus longtemps de vomir. Ma peur du sang refaisait surface... Je détestait cela, la vue du sang me donnait des nausées et me donnait envie de tomber dans les pommes.
Je pris ensuite le corps que je jetai hors de la maison dans la neige. Une fois rentré, je me suis immédiatement rendu dans le salon et je vis que Camille se remuait. Elle ouvrit les yeux et me fixa encore sonnée. Je me précipitai sur elle pour l'aider à se relever.
Camille : 《 Qu'est ce qui s'est passé ? 》
《 Tu te souviens ? Il y a eu une tempête et puis on s'est écroulé comme des sacs de patates. Et les autres ont disparu en ne laissant que leurs habits... Tous les objets électriques ont disparu également et une sorte de créature mi-homme mi-animale m'a attaqué. 》
Camille : 《 Hun ? Quoi ? Mais qu'est ce qui se passe putain de merde ? 》
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Gaïa - Tome 1
FantasíaDracke, c'est mon nom. J'ai toujours eu du mal à me trouver une place dans l'ancien monde. J'avais peu d'amis, jamais connu l'amour et beaucoup de problème dans ma famille, à l'école. Mais depuis ce fameux soir, qui m'a fait chavirer et qui a failli...