Chapitre 10 : Gaïa

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Ils nous ont détachés. On était si heureux que l'on s'est pris dans nos bras. J'ai remarqué que Léa me fixait en souriant. Les gardes nous ont
conduits vers la sortie et nous ont guidés jusqu'à nos "appartements". On avait chacun une chambre et on avait vraiment un bel endroit. Il y avait une sorte de salle commune au centre des chambres, un peu" à la Harry Potter". Ils nous ont dits qu'ils viendraient nous chercher dans plus ou moins une heure pour qu'ils nous expliquent le tout. Ils ont fini par partir et nous laisser seuls.
《 Camille, on se croirait dans Harry Potter putain ! Et tu trouves pas que l'endroit ressemble à Poudlard ? 》
Camille : 《 Ouais trop haha ! Et je suis d'accord sauf que tout est fait de bois brute. 》
《 Jure, j'avais pas remarqué ! 》
Camille : 《 J'entends pas les rageux ! 》
《 Moi rager ? Jamais ! 》
Camille : 《 Mais oui bien sûr... 》
Je me suis ensuite dirigé vers Blizzard en me demandant ce que voulait dire la porte-parole Gaïenne. Je le caressais longuement. Quand je le caressais, c'était comme quand j'avais de la musique autrefois, j'étais dans ma bulle et, pour moi, le temps s'arrêtait. Grâce à cela j'avais écrit un livre. Je tirais toute mon inspiration des musiques que j'écoutais. J'avais l'impression que sans musique, mon histoire en devenait moins belle. Mais cette disparition soudaine de musique 24 heures sur 24 m'avait déstabilisé. C'était tout bête mais pourtant c'était la seule chose qui me manquait de l'ancien monde ainsi que mes 2 autres meilleurs amis.

La porte s'ouvrit et un soldat entra. Il nous dit de le suivre, ce que nous fîmes. Il nous conduisit parmi ce labyrinthe de couloirs qui se ressemblaient tous. Il y avait des sortes de lanternes étranges qui éclairaient le couloir d'une lumière bleutée mais très douce. L'architecture de l'endroit était vraiment belle à voir. Chaque partie de l'arbre était sculptée de façon spectaculaire, apportant à la fois toute la lumière du jour et la chaleur de dehors mais sans rendre l'endroit étouffant comme une immense termitière géante. On est alors arrivé sur un immense balcon qui surplombait cet océan de vert et de feuilles. Les gaïennes qui se faisaient appeler le conseil des femmes s'y trouvaient ainsi que Léa et un membre de sa patrouille. Il raignait un silence apaisant que seul le chant des oiseaux et des insectes venait interrompre. Tous étaient tournés vers cette immensité luxuriante, à admirer ce que la nature avait fait de l'ancien monde corrompu par la pollution et les guerres. Elle avait changé sa face en un endroit paisible, luxuriant et magnifique mais sous cela raignait des créatures capables de vous réduire en charpie en un coup de crocs tranchants. C'est Cariss qui interrompit le silence :
《 Bien, je vais vous expliquer qui est Gaïa 》
Jayson, en chuchotant : 《 Enfin wesh 》
Cariss : 《 Suivez moi 》
Cariss nous fit déambuler dans une série de couloirs, de balcons et d'escaliers. Elle nous emmenait au coeur de l'arbre. En son centre.
En chuchotant : 《 Vous avez remarquez que tous les couloirs convergent vers le centre de l'arbre comme une fourmilière ? 》
En marchant jusqu'à "Gaïa" on a croisé des dizaines de gaïens affairés à leurs activités. Ils ne nous portaient aucune attention, aucun ne faisait rien, tous étaient attentifs à ce qu'ils faisaient et appliquaient leurs tâches sans râler. On aurait dit des fourmis qui travaillaient pour soutenir tout le reste de la colonie. Même les plus petites tâches étaient appliquées avec soin.

Cariss s'arrêta et le reste de la troupe avec elle. 2 gardes barraient l'entrée de leurs lances. Ils ouvrirent alors la porte et nous firent passer derrière une lourde porte. Un dessin de la planète était gravée sur sa surface. La lumière nous éblouit. Elle était d'un vert émeraude tels les yeux des gaïens. La lumière nous engloutit telle la tempête du cataclysme. Mais elle ne nous procura non pas de la peur et de la tristesse mais nous donna envie de nous battre pour défendre ce nouveau monde dont nous ne connaissons rien et qui est le nôtre grâce à la seconde chance qu'on nous avait offert. Une fois que la lumière se fut estompée, devant nous se trouvait une immense boule d'énergie verte. Je fus le dernier à en sortir et devant se dressait déjà les autres, occupés à contempler ce qui nous sembla être Gaïa.

Gaïa - Tome 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant