18 | chapitre bonus

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Important :
Le chapitre n'est pas sous le point de vue de Maura, ni de Tom, ni d'un personnage que vous connaissez ou d'un point de vue externe.
Il est sous le point de vue de Diana Peterson, le personnage principal de ma ff "All The Things", et le chapitre se déroule lors de sa septième année, soit un an après la mort de Maura.
Quand au contexte, ce que vous avez à savoir se résume à ça : Diana s'est fait kidnapper par des Mangemorts pour attirer Harry dans un piège, et c'est ainsi qu'elle se retrouve à parler à Voldemort, qui a exigé de la voir.

Quand au contexte, ce que vous avez à savoir se résume à ça : Diana s'est fait kidnapper par des Mangemorts pour attirer Harry dans un piège, et c'est ainsi qu'elle se retrouve à parler à Voldemort, qui a exigé de la voir

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LA PEUR ; UN SENTIMENT DÉVASTATEUR, ÉTANT CAPABLE DE NOUS FAIRE AGIR AVEC INSOUCIANCE. Diana Peterson expérimentait cet effet, et se tenant face à Voldemort, le mage noir le plus puissant de sa génération, elle ressentit une certaine curiosité qu'elle voulait voir assouvie.
Elle songeait à Maura Swanson, la mystérieuse Serpentard qu'elle avait connue, cependant moins qu'Harry. Elle assistait aux cours de l'AD en cinquième année, et partageait ceux de Potions et de Défense contre les Forces du Mal avec les Gryffondor. Ce qui était spécial, chez Maura, ce n'était pas qu'elle était qualifiée de la parfaite princesse des Serpentard, ou sa beauté à couper le souffle, c'était que malgré ses airs froids supposés la protéger de tout attachement, elle dégageait cette impression qui attirait élèves toutes maisons confondues.
Seulement, en début de sixième année, Maura disparut, et il fallut des mois avant que le professeur Dumbledore ne daigne avouer la vérité à Harry, qui plus tard l'annonça à Diana : Maura avait hérité d'un retourneur de temps de la part de sa tante défunte, et elle n'avait pas hésité une seconde avant de se rendre dans le passé, en 1942, où elle s'était mis en tête de tuer Voldemort alors qu'il n'était que Tom Jedusor.
C'était tout ce que Diana savait. Personne ne s'était interrogée sur la disparition de Maura - sa famille entière était morte - hormis quelques amis fidèles.
Diana n'avait jamais su si elles pouvaient s'appeler des amies, elles avaient davantage l'air de connaissances, néanmoins ce qui lui était arrivé l'intéressait fortement. Alors elle osa, par stupidité ou bravoure ? Elle l'ignorait encore.

— Avez-vous connu Maura Swanson ?

Elle regretta presque après le silence qui suivit. Voldemort fit un geste de la main désinvolte à ses mangemorts, qui quittèrent la pièce aussitôt, les laissant seuls.

— Maura était une sorcière stupide qui pensait pouvoir réussir à me tuer.

Son ton était dur, rempli d'amertume, faisant penser à une histoire cachée.

— Maura était tout sauf stupide. Elle était brillante. (Elle hésita.) Est-ce qu'elle est... morte ?

Il rit, du même rire froid qui le définissait.

— Que penses-tu qu'il arrive aux personnes qui souhaitent ma mort ?

Une seule conclusion lui vint à l'esprit : Maura ne méritait pas ça. Elle avait perdu sa famille au profit de Voldemort, et lui avait fini par la tuer à son tour.

Plus tard, on l'envoya dans une chambre, et non dans une cellule. Quelle hypocrisie ! Pensa-t-elle. Dés qu'Harry ne se manifesterait pas, et c'était ce qu'elle croyait de tout son cœur, ils l'exécuteraient sans aucune pitié.
Et elle avait espéré que la compagnie de Luna l'aide à remonter son moral, ce qui n'était plus possible dorénavant.
En revanche, quelqu'un de familier s'avança dans sa chambre, et demeura adossé contre la porte.

— Qu'est-ce que tu fais là, Malefoy ? Tu veux peut-être me montrer ta joie de me savoir ici ? Ne me donne pas cet air étonné, je sais bien que tu me détestes.

Il n'y répondit pas.

— Et honnêtement, poursuivit-elle, j'ignore comment tu fais pour être un mangemort quand Voldemort a tué ta meilleure amie.

Il fut surpris de l'entendre prononcer son nom, mais n'en fit aucun commentaire.

— Tu ne sais pas de quoi tu parles.

Elle secoua la tête, lâchant un rire froid, l'alternative de craquer et d'éclater en sanglots.

— Vraiment ?!

Malefoy soupira, exaspéré par le comportement de Diana. Il passa devant elle, et fouillant dans une commode de la pièce, en sortit un journal, portant les initiales "M.S".
Elle écarquilla les yeux, puis lança un regard à Malefoy qui confirma immédiatement ses soupçons.

— Elle l'a écrit pour de multiples raisons, admit-il, pour se souvenir, parce que c'était dur de ne pas pouvoir être franc avec qui que ce soit, et dans le cas où elle perdrait la vie, pour que je sache ce qui s'était passé.

La main tremblante, Diana en lut la première page. Elle avait commencé par "Cher Journal", mais l'avait changé subitement en "Cher Draco", ce qui lui arracha un sourire.

Maura mentionnait une soirée du professeur Slughorn à laquelle elle accompagnait Tom. Il avait découvert dés le premier jour de son arrivée que Maura Swanson n'existait pas, et cette dernière craignait ne pas être à la hauteur.
C'était drôle, parce que jamais Diana n'avait vu Maura douter.
Pourtant, c'était un aspect qui revenait souvent dans le journal, toutefois la détermination dont elle faisait preuve semblait remporter à chaque fois.
La dernière page était particulièrement touchante, puisqu'elle parlait de la possibilité de mourir, comme si elle avait deviné le futur. Elle laissait des mots encourageants à quelques proches, dont Harry qu'elle qualifia d'un "putain d'héros". Et le dernier, Tom, ce à quoi elle ne s'attendait pas. La façon dont elle le décrivait n'avait rien de commun avec la façon dont le monde le percevait.
Oui, Maura l'avait aimé. Sans aucun doute.

— Pauvre Maura, souffla Diana.

— Lis la dernière page, l'incita Malefoy.

Quelle dernière page ? Elle l'aperçut à l'instant même, d'une écriture différence de celle de Maura. Probablement parce que ce n'était pas la sienne.

« Je ne suis jamais parvenu à te comprendre.

À comprendre comment fonctionnait ton esprit.

Quand je ne voyais que pouvoir et violence, tu voyais vengeance et bonté.

Deux principes qui ne vont pas ensemble, n'est-ce pas ?

Ainsi tu as abandonné la vengeance aussitôt, malgré tous les dommages que le futur moi t'as causé.

Et j'ai de nombreuses fois fais ressortir le pire côté en toi, et il n'était qu'un dixième du mien.

Tu as l'âme d'un héros, le genre que je combattrai un jour.

Et pourtant, je n'ai toujours pas réussi  à te détester.

Je me suis promis que ce serait l'unique tâche à laquelle j'échouerai, car je n'ai nullement envie de te haïr.

Au contraire.

Tu es morte depuis deux semaines, et je fleuris ta tombe chaque week-end. Il arrive qu'Elizabeth, Walburga et Edelyn m'accompagnent. Elles sont bouleversées, mais au moins elles ont l'une et l'autre.

Moi, je n'avais que toi.

T.J »

Dark Soul | T. JEDUSOROù les histoires vivent. Découvrez maintenant