L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]

1- Coup de foudre.

-Au revoir Lyzie!
-Bye Dylan!

Nous nous séparons et prenons chacun une direction opposée.
J'enfile mes écouteurs et prends la direction de chez moi.

J'en profite pour passer à l'épicerie du coin faire quelques emplettes.
J'y pénètre et salue d'un signe de la main Mr Vince. Il me répond avec un hochement de la tête et un sourire.

Je ressors avec un sac en main et me décide à rentrer enfin.
Soudain, quelque chose attire mon attention:
Un petit garçon jouant avec une balle. Il a l'air si déterminé qu'il oublie s'il est entouré. Cette scène me touche profondément. J'adore les enfants.
Mais celle-ci lui échappe des mains et va rouler en pleine rue.

Le petit se lance alors à sa poursuite oubliant s'il était au milieu de la rue.

-Attends, attends, une voiture!

Mais mes cris ne lui parviennent pas jusqu'aux oreilles. Je courus et me portai à son secours. Je me jetai sur lui ce qui nous propulsa tous les deux sur le trottoir.

On entendit grincer les freins de la voiture qui nous manqua de justesse.
Le chauffeur sortit du véhicule affolé.

-Ça va? Vous n'avez rien?

Je me levai du petit, lui pris le visage entre les deux mains et lui demandai:

-Tu vas bien? Rien de cassé?

Pour réponse, il secoua la tête de la droite à gauche.
Je me tournai vers le monsieur et lui répondit:

-Ça va merci.

-Désolé. Venez, je vous emmène à l'hôpital.

-Ne vous en faites pas. On n'a rien.

-Je suis vraiment désolé.

Il se retourna et remonta dans sa voiture.

Je me baissai et me mis à la hauteur du petit:

-Tu sais, il ne faut pas se jeter ainsi en pleine rue pour traverser. Tu aurais pu te faire renversé.

-Excusez-moi...pardon...pardon, disait un homme essayant de se frayer un passage à travers la foule qui se dispersait.

Une fois arrivé, sans me jeter un regard, il s'accroupit pour être à la hauteur du petit et le reprimanda:

-Scott, combien de fois dois-je te répéter de ne pas t'éloigner de moi? Quand apprendras-tu enfin à faire ce qu'on te dit? J'ai eu tellement peur.

Je fus confondu de surprise et d'admiration face à ce geste d'affection.

-C'est cette dame qui m'a sauvé.

Cette dame? Je parais si vieille que ça?

L'homme releva la tête pour voir de quelle dame il s'agissait.

Son regard me frappa: Ses yeux!

Ils étaient d'un bleu perçant. Dieu, qu'il était beau!

Au premier abord, je fus abasourdie, ébahie. Je suis restée stupéfait, puis bouleversée, mon cœur se mit à battre de plus en plus vite. Je ne sais pas combien de temps suis-je restée, mais je peux vous assurer que cela n'a pa duré longtemps puisque le Mr avait très vite repris la parole, je sortis enfin de mes pensées:

-Je vous pris de m'excuser. Je me rends compte que je ne vous ai pas aperçue.

Sa voix était grave et chaleureuse.

-Ne vous excusez pas. Je vous comprends.

-Merci beaucoup, me dit il en esquisant un sourire.

Inexplicablement, je fus troublée.