L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]

57- Poursuite (Partie 2)

Dylan nous a finalement rejoint. J'avoue avoir eu la peur de ma vie lorsqu'il a cogné à la fenêtre. Avec cette histoire de poursuite j'ai l'impression que je suis en train de perdre la tête. Il se sont bien foutus de moi et j'ai eu tout le mal du monde à les calmer.

Nous avons papoter un bon nombre de temps jusqu'à décider de finir une fois pour toute notre projet de science vu qu'on était tous les trois ensemble. Nous formons vraiment un magnifique trio inséparable.

-Les filles, venez mangez! nous interpelle madame Rose.

Nous nous échangeons Lou et moi, un regard embarrassé. Que faire de Dylan? Lou se propose de descendre et de remonter avec nos plats prétextant qu'on a beaucoup de boulot et qu'il serait regrettable de perdre ne serait-ce qu'une seconde.

-Je connais certaines qui n'ont pas les mêmes dons culinaires de leur mère, déclare Dylan en se léchant les doigts visqueux de graisse.

Pour toute réponse, il reçoit un  coup d'oreiller de la part de sa copine tandis que moi j'explose de rire. Notre avançons très vite dans notre travail, si bien que je n'ai pas vu l'heure passer. Dylan et moi prenons enfin congé.

Mon manteau bien serré, mon bonnet bien enfoui sur ma tête, je presse le pas afin d'arriver plus rapidement chez moi. Ce sentiment d'insécurité ne m'a toujours pas quittée.

Une fois arrivée, je me rafraîchie me change et décide d'attendre Michael dans le salon tout en résolvant quelques exercices. Celui-là ne tarde pas à venir. Sa seule présence me procure un peu de sérénité.

N'arrivant pas à me concentrer, je finis par lui faire part de mes craintes. Il m'écoute sans m'interrompre et quelques mots à peine prononcés réussis à me détendre.

***

Quelques jours plus tard...

Vêtue d'une simple jupe noir et d'un corsage bleu, je quittai ma chambre et rejoignis ma mère dans la cuisine. Cette dernière, bien qu'il ne soit seulement 6 heures portait son interminable tailleur-pantalon et était en pleine conversation téléphonique.

Sans la déranger, je saisis un pomme et y croquai à pleine dents. Je pris place près d'elle et tentai de prendre un de ces délicieux croissants qu'elle préparait. Malheureusement, je fus remarquée et reçus en récompense une petite tape sur la main.

Le klaxonnement du vus m'obligea à abandonner ma dégustation. Je fis la bise à ma mère et me dépêchai de sortir. Je rejoignis Lou à notre place habituelle tandis que Dylan était assis à l'arrière discutant avec des gars de l'équipe de basket.

À mon grand étonnement, Lou tenait un cahier et semblait réviser. Pour la première fois.

-Lou? C'est bien toi?

-Ça ne se voit pas!

-Qui que vous soyez, sortez tout de suite du corps de mon amie, la taquinai-je.

-Ah ah, très drôle! rit-elle sans se préoccuper des regards indiscrets qui s'étaient fixés sur nous.

Nous déposons nos affaires dans nos casiers et regagnons nos salles respectives avant que la deuxième sonnerie ne résonne.
Nous nous installons  confortablement attendant l'arrivée de notre professeur d'histoire qui malheureusement, ne tarde pas à arriver.