23- Perturbation.

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Je jetai un dernier coup d'œil au miroir, satisfaite de l'image que celui-ci me renvoyait, je quittai la chambre et me rendis dans le hall.

Vu le silence qui y règne on dirait que Michael est absent.
Je preparai le petit déjeuner attendant son retour.

Je n'avais pas vraiment fermé l'œil de la nuit. Ne cessant de penser à ce bref baiser échangé.
Réfléchissant à la nature de la relation qui se dressait entre lui et moi. La situation devenait de plus en plus...ambiguë.

Je m'emparai de la cafetière, remplis ma tasse et portai sans enthousiasme le breuvage brûlant à mes lèvres.

Le soleil brûlait déjà, bien qu'il n'était qu'à peine huit heures.

Où Michael a bien pu se rendre?
Laisser un mot ne lui aurait pas fait de mal, non?

-Bonjour!

Je fis volte-face et découvris Michael dans l'embrassure de la porte. À en croire sa tenue, on pouvait déduire qu'il venait de faire son jogging. Faudrait que je m'y remette moi aussi, parce que je suis en train de prendre sacrement du poids.
Il était entré sans bruit, comme à son habitude, et le voir ainsi ne faisait qu'accroître mon gêne.

-Bonjour, balbutiai-je.

Il se dirigea au frigo et pris une bouteille d'eau.

-Bien dormi?

Pourquoi se comporte t-il comme s'il ne s'est rien passé entre nous.

Non, pas vraiment. Ma nuit a été cauchemardesque. Je n'ai fait que penser à vous. Mais à en croire votre expression on dirait que vous avez déjà passé l'éponge. Alright!

-Oui, merci, m'entendis-je répondre.

Il me fit pour réponse, un simple hochement de tête et prit congé.

J'en profitai de son absence pour remettre mes idées en place. Il faut que je parle.

Pendant que je lui mettais son déjeuner sur la table, il fit à l'instant son entrée.
Je relevai les yeux et remarquai qu'il avait pris une douche et portait une chemise blanche dont il avait retroussé les manches et un pantalon noir. Toujours aussi beau.

-Tu veux me rendre obèse?

-Quel mal y aurait-il à cela?

Il me fit son sourire charmeur et s'installa.

-Je crois que je vais rendre visite à mon amie.

-Je t'accompagne, dit-il en se levant illico.

-Non, ce ne sera pas la peine, je pense que marcher me fera du bien.

-Écoute Lyzie, pour ce qui c'est passé hier soir, je suis vraiment désolé, je n'aurais pas du t'embrasser. J'espère que ce petit incident ne chandera rien à notre relation.

Notre relation? Justement qu'en était-elle?

-Je t'assure que c'est déjà oublié, mentis-je.

-Ok. En ce qui concerne la bouillie de portable que tu as voulu nous faire hier soir, ça te convient d'aller en acheter un autre à ton retour?

J'éclatai malgré moi, de rire.
Vraiment? Ma bouillie de portable?
Il a un sens de l'humour pas possible cet homme.

-Oui bien sûr, répondis-je.

Je quittai la maison et quelques minutes plus tard, je errais dans les rues de Houston Hills.

Cet attirance auparavant simplement physique, se transformait en un désir que j'en comprenais à présent le sens

L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant