Enfin! La semaine aboutit à sa fin.
Ma mère est entrée tard hier soir, plus tard que d'habitude et je me suis beaucoup inquiétée. Pis, elle s'est excusée et a promis que cela ne se reproduira plus, qu'elle m'aviserait de son retard.
C'est samedi aujourd'hui. Quelle belle journée.
Je glissai hors du lit, pris une bonne douche.
Je mis ensuite une robe bleue en coton, je nouai mes cheveux à l'italienne, un chion bas sur la nuque et me chaussai d'une paire de ballerines noires.Je suis sortie de la maison après avoir pris mon déjeuner.
Pourquoi pas rendre une petite visite à Mary-Lou?
Sa maison est splendide. L'allée qui y mène est aussi très jolie, bordée de gazon et de fleurs...
Je sonnai et attendis quelques secondes.
J'entendis des pas s'approcher et la porte s'ouvrit sur sa mère.
-Bonjour Mme Rose, Lou est là?
-Oui, vas-y, elle est dans sa chambre.
Je gravis les escaliers, comme d'habitude, je ne cognai pas avant d'entrer, mais mieux aurait valu que je le fasse. Ainsi ils auraient pu avoir largement le temps de cesser ce qu'ils étaient en train de faire.
Tout ça pour dire que quand j'ai ouvert la porte, j'ai surpris Lou ey Dylan en train de s'embrasser, ils se sont retournés abasourdis et je fus la première à parler:-Je n'arrive pas à croire que vous ayez pu me faire ça. J'ai été une vraie imbécile.
Je voulus faire demi tour mais elle me retena le bras à temps
-Attends Lyzie, on comptais te le dire.
-Ah bon? Quand? Lorsque vous auriez été mariés peut-être
-On ne voulait pas te faire la peine, ajouta Dylan.
-Me faire de la peine?
-Depuis qu'Elliot et toi avez rompu, tu ne t'es pratiquement plus intéressée à aucune relation amoureuse.
-On pensait que tu n'avais pas encore surmonté ta peine d'amour.
Ça me touche beaucoup qu'ils aient gardé ce secret juste pour ne pas me faire de la peine.
-On attendait le bon moment pour te le dire.
-Comme ça, vous sortez ensemble?
-Oui, répondirent-ils honteux.
-Super!
-Quoi? Super? T'es pas furieuse?
-Le devrais-je?
-Oh viens dans mes bras toi.
-T'es une sacrée amie.
On est longtemps resté ainsi enlacé.
-Si je comprends bien, Dylan, c'est à ça que tu faisais référence lorsque tu m'as dit que t'étais déjà pris?
-Exact.
On a parler de tout, jusqu'à à arriver au sujet de Michael. Le plus drôle c'est que je ne sais pas comment on en est arrivé là.
-...yeux bleus, teint bruni, nez droit, beau, séduisant, diablement sexy
-Je ne sais pas si c'est moi, on dirait que t'es en train de décrire notre prof de maths.
-C'est aussi le père de Scott.
-Scott? Le gosse que t'as sauvé dernièrement?
-Ouais.
-Euh....je crois que je vais vous laisser discuter entre fille.
Il se leva, embrassa Lou sur la bouche ce qui dura très très longtemps, je ne pus m'empêcher de sourire bêtement, j'suis tellement contente pour eux. Puis il me fit une bise sonore sur la joue.
À peine avait-il franchi la porte que Lou reprit aussitôt:
-Lyzie! Je croyais que t'avais oublié cette idée absurde.
-Est-ce un péché si on est attiré par son prof?
-Encore plus grave s'il est marié.
-Depuis combien de temps sortez vous ensemble? Dylan et toi?
-Tu changes de sujet? 2 mois environ.
-2 mois? Et je n'ai rien remarqué. Pis, je ne t'ai pas dit. C'est aussi mon prof particulier.
-T'as un prof particulier?
-Eh oui. Selon la théorie de ma bienheureuse mère, elle estime que mes résultats en maths n'étaient pas très excellents et a pensé qu'il serait préférable que j'aie un prof particulier pour pouvoir me rattraper...J'ai essayé de l'en dissuader et j'avoue que j'aurais regretté si elle avait accepté. T'imagines ce que j'aurais raté?
-Comme ça, ma meilleure amie est amoureuse.
-Non! Je le trouve tout simplement attirant. Ni plus. Ni moins. Je ne suis pas amoureuse. Il est vrai que sa présence me fait un tout petit peu de l'effet, me trouble mais me fait aussi du bien.
-Te fais du bien?
-Oui mais je ne suis pas amoureuse.
-Est-ce moi ou toi que t'essaies de convaincre.
-Nous deux.
J'ai passé une merveilleuse journée avec elle.
Ce genre de journée entre fille m'avait manqué, et je ne m'en rend compte qu'à l'instant.Au lieu de prendre le bus, j'ai préféré marcher, autant profiter de cette journée.
En m'approchant de l'entrée, je vis une Mercedes que je reconnus aussitôt. Levant les yeux, je le vis adossé contre la porte, main dans la poche, posture qui le rendait mille fois plus séduisant.
Je m'avançai d'un pas rassuré et une fois à sa hauteur, je croisai les bras et lui demandai:
-Que faites-vous là?
-Comme ça?
-Comme quoi?
-Eh bien, un bonsoir, comment allez-vous aurait été le bienvenu.
-Oh, excusez-moi! Bonsoir, ça va? Que faites-vous ici?
-Mon travail.
-Votre travail?
-Je vous rappelle que je suis votre professeur particulier et mon travail est de vous aider à améliorer vos notes en ce qui concerne les mathématiques.
-Et moi, je vous rappelle qu'on est samedi, alors pas de leçon.
-Je vois que votre mère ne vous a pas fait part de mon horaire.
Je suis avec vous de 16 heures à 19 heures, du lundi au samedi.-Six jours? m'exclamai-je consternée. Prenez aussi le dimanche tant que vous y êtes.
-Cela me conviendrait encore mieux.
Ai-je bien entendu?
Il se retira devant la porte pour me laisser passer
-Entrez, je vous prie, nous avons suffisamment de retard, dis-je après avoir introduit la clé dans la serrure et ouvert la porte.Nous étions à présent assis à la grande table. Devant moi étaient éparpillés des tas de feuilles et un tonne de livres et à côté de moi se trouvait un magnifique Michael.
-J'espère que mes exercices sont terminés.
-Je ne pensais pas vous revoir avant lundi prochain, j'ignorais qu'on avait rendez-vous aujourd'hui. Alors non, ils ne sont pas faits.
-En tout cas, pas encore. Nous allons aborder un nouveau chapitre, ok?
-Ai-je le choix?
-Euh...Non.
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L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]
Ficção AdolescenteLa raison et le cœur n'ont jamais été compatibles, de même que eux, ils ne le sont. Lui professeur, elle son élève. Ils savent tous les deux qu'ils doivent se placer des limites et les respecter. Mais quand des sentiments s'en mêlent, on ne peut pl...