53- Liens renoués

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PDV DE MICHAEL.

J'aurais depuis le début dû savoir qu'une relation entre Lyzie et moi n'était pas envisageable. Elle n'était qu'une gamine et moi soi disant un adulte incapable de se comporter comme tel une fois que je suis face à elle.

Pour son bien, et pour mon bien à moi, je pense qu'il serait mieux si nous cessions de nous voir avant que tout cela ne se dégénère. Elle est jeune, belle et a pleins de rêve. Et avec moi à ses côtés, elle ne va faire que régresser.

Plus facile à dire qu'à faire! Chaque fois que j'ai l'occasion de mettre les choses au clair, comme un con je fuis la situation. Ce soir par exemple, j'aurais pu accepter qu'on se voit, mais une fois de plus je n'ai pas pu. Je ne peux pas.

Voilà maintenant une demie heure que j'attends que le temps se calme, mais on dirait qu'il n'est pas du même avis. Ce n'est pas un temps à mettre un chien dehors. Avec cette pluie torrentielle, je crois que je ferais mieux de reporter la petite visite à ma mère à une date ultérieure.

Résolu, je me lève du canapé et me rends à ma chambre tout en entreprenant la défaite des boutons de ma chemise. Je suis obligé de suspendre ma progression dans les escaliers en entendant ma sonnette retentir.
Qui donc est assez fou pour mettre le pied dehors par un temps pareil?

Laissant fuser un soupir, je refais le chemin inverse et me dirige vers la porte. Une fois la poignée actionnée, je clignote plusieurs fois les paupières n'arrivant pas à croire ce que j'ai sous les yeux.

Lyzie, se tenait là, devant moi, toute grelotante, les bras resserrés sur sa poitrine, ses vêtements mouillés collaient à sa peau, ses cheveux devenus raides étaient lourds de pluies et pendaient lamentablement autour de son visage.

-Je peux entrer? me demanda t-elle entre deux claquement de dents.

Sa voix me sortit littéralement de mon état de torpeur. Je m'effaçai aussitôt pour la laisser me précéder. Reprenant peu à peu mes esprits, je posai une main sur sa taille afin de la guider:

-Viens! Si tu as à me donner une explication, tu le feras après avoir pris un bon bain chaud.

Elle se contenta d'hocher faiblement la tête tandis que je l'entraînais dare-dare vers les escaliers tout en lui frictionnant les épaules.

Une fois dans la chambre, je l'intimai de m'attendre pendant que je préparais son bain.
Lorsque je revins, elle n'avait quasiment pas bougé et regardais un point invisible au sol. Ma voix la fit brusquement réagir.

-C'est prêt. Pour te changer, tu n'auras qu'à prendre parmi mes affaires dans le tiroir. Ne te gêne pas.

Elle me fit un faible sourire et un merci à peine audible.
Ce qui pourtant eu le don de me faire perdre mes moyens. Pour garder une certaine contenance, j'ajoutai:

-Une fois que t'auras terminé, je serai en bas si t'as besoin d'autre chose.

Sans plus attendre, je me rendis dans le hall et en profitai pour préparer une boisson chaude pour Lyzie. J'ignore totalement pourquoi j'agis ainsi. Elle m'a pourtant demander de lui céder de la distance et à présent je ne fais que me rapprocher d'elle.

Il faut te ressaisir Michael !

-Besoin d'aide?

Je me retournai et l'aperçus près du plan de travail portant un de mes T-shirt d'où ses seins que je devinais être nus pointaient sous le fin tissu. Soit le T-shirt était assez long pour couvrir ce qu'elle portait en bas, soit elle n'avait rien en dessous. Je validerai plutôt pour la première option.

L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant