13- Dure journée.

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Trois heures de colle. Et oui! Un simple devoir non fait m'a valu trois interminables heures de colle.

Et la faute à qui?

Bon, il est vrai que ce n'était pas à lui de les rediger, mais vu qu'il avait remarqué que j'avais oublié, un simple ''Lyzie n'oublie pas tes exercices'' ne lui aurait pas tranché la gorge.

Ces trois heures ont été les pires de ma vie. Heureusement, je ne les ai pas passées avec lui, parce que sinon je lui aurais...je préfère ne pas en parler.

Enfin, bref. Je quitte ce bâtiment soulagée et me dirige au parking ou Diabolo m'attend adossé contre sa Mercedes.

Je m'approche et le fixe sans ciller, un petit rictus se dessine sur son visage, il fait le tour et monte du côté conducteur.

Je l'imite et claque violemment la portière de façon à lui faire voir que je suis terriblement en colère.

-Alors Lyzie, ça a été ta journée?

Je me contente de l'ignorer tout en regardant droit devant moi.

-Maintenant on me fait la tête?

-...

-Le chat a pris ta langue?

-...

Mon téléphone se mit à sonner, j'ouvre mon sac et constate que ce n'est pas le mien.
Je lui jette un coup d'oeil...

-Ah, ça doit être le mien.

Il le prend entre les deux sièges et essaie de lire le nom affiché.

-Vous feriez mieux de regarder devant vous, vous êtes derrière un volant, pas la peine de vous dire que vous conduisez.

-Enfin, tu as retrouvé ta langue. Réponds pour moi et mets le sur le haut parleur.

J'exécute son ordre, et le mets à la hauteur de son..nos oreilles.

-Mon amour!

Mon amour? Mon cœur se mit à marteler dans ma poitrine suite à ce surnom. C'est sûrement Marilyn...sa femme.

-N'y va pas par quatre chemins et dis moi ce que tu veux.

-J'aimerais que tu passes prendre Scott pour moi aujourd'hui, je suis très prise et risque de rentrer tard ce soir.

Il soupire et accepte.

-Merci mon cœur. Je t'aime.

Elle raccrocha et je déposai le téléphone.

Je tournai la tête pour qu'il n'aperçoive pas mes larmes qui menaçaient de couler.

Pourquoi cela me fait autant mal?
Je n'éprouve rien pour lui.

La voiture freina devant l'établissement. Quelques secondes après on entendit résonner la sonnerie.

Une multitude de petite tête franchit les portes et se disperse parmi la foule, impatient de retrouver leurs parents.

Un peu plus loin, je pus distinguer Scott. Michael klaxonna et le petit, haut de trois pommes couru jusqu'à nous.

Il ouvrit la portière, envoya d'abord son sac sur les sièges et monta à son tour.

-Lyzie! cria t-il après m'avoir remarquée. Il m'embrassa et me fit ensuite une bise sur la joue.

Comment ne pas l'aimer ce petit bout de chou.

-Ça va mon grand?

-Oui et toi?

-Et moi? Je n'ai pas droit à un bisou? fit Michael, l'air de pleurnicher.

L'interdit attire. [ TERMINÉE/RÉÉCRITURE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant