Chapitre 11

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Hey ! Voici un nouveau chapitre de neuf pages, encore une fois (j'ai l'impression de me fixer le défi d'en faire 9 maintenant, ça ne s'arrange pas --') ! Je préviens toutefois que ce chapitre peut être assez difficile psychologiquement pour certaines personnes, même si ce qu'il s'est passé avant l'était sûrement bien plus x)
Aussi, je tiens à préciser suite à un mot laissé sur le chapitre précédent ou le dernier publié sur l'autre fiction : je ne ferais finalement aucune pause dans mes fictions, étant donné que j'ai pas besoin d'aller aux rattrapages ^^ Mais bon, je ne tiens pas à épiloguer sur ma vie, alors place au chapitre x)
Bonne lecture !
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Mercredi 18 novembre – Liam

« Liam, viens ici s'il te plait. J'ai quelque chose à te demander. »

J'y allai, et trouvai Laurie qui rangeait sa chambre, l'air absorbé par ce qu'il faisait. Il ne leva pas les yeux vers moi, et se contenta de me dire qu'il avait besoin de moi pour aller à la déchetterie, étant donné que nos parents rentreraient de courses plus tard et qu'il ne voulait pas que notre père se fatiguât davantage en se chargeant de cette charge pénible. Je me contentai de lever les yeux au ciel pour acquiescer et prendre ce qu'il m'indiqua, avant que nous nous missions en route. Il faisait un soleil de plomb, et la sueur dégoulinait sur mon visage à un point où j'avais du mal à garder les yeux ouverts. Nous n'étions pas à Washington mais partis dans le sud du pays dans l'ancienne maison de ma cousine, qui avait l'âge de ma mère et qui se servait elle-même de ce bâtiment pour partir en vacances. A vrai dire, nous le faisions tous dans ma famille.

Sur le chemin du retour, alors que nous étions tous les deux trempés et complètement exténués, parce que tous les sacs poubelles remplis de débris de taule et de matériaux en tous genres étaient simplement lourds, nous nous arrêtâmes sur un banc au bord de la plage. Trop lourds pour un trajet de deux kilomètres à pieds. Tout cela n'était que le résultat d'une tempête qui avait détruit toutes les choses fragiles qui passaient. Heureusement, nous n'avions qu'une cabane qui s'est envolée, d'où ces choses qu'on avait dû transporter. Mes parents auraient tout ramassé eux-mêmes s'ils avaient été là, mais je partais du principe que tout le monde devait participer aux tâches ménagères, qu'il n'y avait pas de privilégié. Enfin, je... C'était surtout Laurie. J'étais assez fainéant. Lois et Lee-Ann étaient partis au supermarché avec nos géniteurs, à leur plus grand regret.

Nous courbâmes le dos en avant, croisant nos mains, et mon regard vagua vers l'horizon azur. Je voyais la mer tous les ans, mais je ne m'en lassais jamais. J'aimais beaucoup ce genre de paysages. Je m'humectai les lèvres, et me redressai tandis qu'un voilier passait devant nous, au large. Laurie était toujours penché en avant, et il me demanda si je voulais manger quelque chose de frais, ce qui m'indiqua exactement ce dont à quoi il pensait. Je hochai la tête, la bouche sèche, et il m'emmena pour aller acheter une glace pour chacun de nous. Et même s'il riait seul en me regardant, je m'en fichais, j'enfournai cet aliment sans trop me soucier de la propreté. J'avais juste envie de me rafraichir. Ainsi, je dus me rendre dans des toilettes publiques pour me débarbouiller. Cela ne choqua personne. A seize ans, tout le monde me disait que je ressemblais encore à un enfant. Ce n'était que durant cette année-là et les deux suivantes que j'avais eu une poussée de croissance, et ce dans tous les termes.

Le téléphone de Laurie commença à sonner dans sa poche au moment où je sortis de l'office de tourisme, et il répondit aussitôt. Je sus que c'était notre mère puisqu'il lui expliqua en détail où nous nous trouvions, pourquoi on se trouvait là, et quand nous comptions rentrer. Il expliqua que nous allions nous trouver de quoi manger dans le coin, et qu'on rentrerait plus tard dans la soirée. Je ne savais pas encore, à ce moment-là, qu'il m'emmènerait dans une fête, plus tard, dans laquelle tous ses amis d'été se trouvaient, dont cette fameuse Yuniss, que je connaissais de nom, et avec laquelle il rompit l'année suivante. Avant cela, néanmoins, il nous emmena véritablement dans une sorte de restaurant mexicain.

Irrésistiblement condamné [Boy x Boy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant