4. BESOIN D'AIDE ?

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Chapitre 4

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Chapitre 4

Cela fait exactement une semaine depuis le McDo avec les riches. Pendant cette semaine, je me suis perfectionnée dans la danse puisque étant la garde du corps de mini Carter, je dois le suivre partout. Je n'aimerais pas m'étaler au sol lors d'une danse... Ma mission consiste à le protéger jusqu'à ce que la menace soit neutralisée. Je descends en traînant le maximum de valises possibles.

— Ben dis donc t'as pris toute ta garde-robe ou quoi ? s'exclame Nina.

— Seulement mes préférés, je souris.

— Besoin d'aide ? me nargue mon amie.

— Évidemment, je lève les yeux au ciel.

— J'arrive !

On descend toutes les deux mes sept valises avec difficulté.

— T'as mis quoi dedans ? dit Nina pleine de sueur.

— Mes chaussures ! je m'écrie.

Elle lève les yeux au ciel.

— Si je te connaissais pas, je pourrais te prendre pour Barbie, confie mon amie.

Il s'avère que j'étais une fana de chaussures. J'avais besoin d'en avoir des milliers de paires pour avoir une multitude de choix !

— Pff..., je souffle.

On arrive au bas des escaliers. Mon père nous attend patiemment en regardant sa montre.

— Papa ! je crie.

Il lève la tête et remarque ma valise et soupire :

— Tu vas en mission, pas à un défilé de mode.

J'hausse juste des épaules et souris. L'heure des Au Revoir a lieu. Je câline de toutes de mes forces mon amie et son petit ami qui l'a rejoint quelques minutes plus tard. On ne perd pas de temps pour des pleurs ou autre, on sait qu'on va se revoir. Je monte dans la voiture et John conduit mon père et moi à l'aéroport. Le trajet est assez rapide. Papa sort toutes mes valises et occupe de toutes les formalités nécessaires. Après quelques temps, il vient vers moi et dit :

— C'est l'heure ma chérie.

Je serre mon père dans mes bras et lui dit :

— Tu vas me manquer.

— Toi aussi.

— Quand je rentrerai, je veux ta voiture.

— Bien sûr, il rigole.

Il me relâche et me fait signe d'aller. Je souffle un bon coup pour me donner du courage puis je quitte ses bras si réconfortants.

Le vol se passe bien mise à part cette fois-ci, une grand-mère qui me fait la conversation. À croire qu'on veuille pas que je dorme. Pour éviter de l'envoyer balader, j'ai mis mes écouteurs et hochais de temps en temps la tête pour lui montrer que je prêtais un minimum d'attention à ce qu'elle disait. Je n'ai même pas pu dormir.

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