18. C'EST DÉJÀ FAIT.

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Chapitre 18

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Chapitre 18

Je pose à peine un pied dans sa chambre que je m'arrête net à sa vue. Elle est tout prêt mais je sais qu'elle n'est pas réellement ici. Mon regard dévie vers son visage. Son teint blafard me rappelle à quel point, elle est dans un état critique. Ma respiration se bloque un moment avant que je ne relâche mon souffle. Elle est là devant moi. Sur un lit d'hôpital, le teint pâle, les lèvres sèches et gercées, démaquillée et vêtue de blanc. On dirait un ange. Seuls ses cheveux sont la touche de couleur qu'elle apporte dans ce lieu tristement blanc. Un halo de cheveux châtains au-dessus de sa tête. Voilà ce que je vois de là où je suis. Je n'aperçois pas ses beaux yeux et il y a un risque que cela n'arrive plus jamais mais je dois être là pour elle. Je garde espoir !

Comme le disait sa mère sans la lettre, il n'en résulte que de Cassandra de revenir et je serai là en attendant ce moment. Je dois lui montrer que je l'attends et que je l'attendrai jusqu'à ce qu'elle se réveille.

J'ai réussi à être le premier à voir Cassandra en sortant des arguments plus bizarres les unes que les autres. Et heureusement que je suis le premier, Nina n'a pas arrêté de me dévisager et de me foudroyer du regard. Mais peu importe, je suis là pour Cassandra et seulement pour elle.

Je me décide à m'avancer, attrape une chaise et m'installe dessus. Cela fait déjà cinq jours depuis l'opération et ça a été un succès. Façon de parler ! Ce sera un succès que quand elle sera réveillée ! J'attrape délicatement sa main et la presse doucement. La froideur qui se dégage d'elle me serre le coeur. Sa main est trop froide. Je souffle un bon coup avant de prendre la parole.

— Cassandra... Ça serait bien que tu te réveilles, hein ? je commence. Je ressens un gros vide. Je sais pas comment l'expliquer mais je me sens chez moi quand tu es là. Je sais que je t'ai fait du mal avant que tu ne me quittes mais je sais pas vraiment ce qui m'a pris. Je voulais que tu t'éloignes pour réfléchir surtout. Maintenant que je le dis, c'était vraiment con de ma part. Je t'ai j'aimais dit mais la rousse que t'as croisée une fois, c'était mon ex et elle m'avait trompé avec Zack. J'étais attaché à elle mais ça ne vaut pas les sentiments que j'ai pour toi.

Je souffle puis embrasse délicatement la paume de sa main.

— Tu sais, j'ai reçu deux lettres. Deux lettres de ta mère, pour être exact. Elle a un sacré caractère. Comme toi d'ailleurs.

Je sors les deux papiers froissés dans ma poche et commence à lui lire comme si elle pouvait m'entendre. Quand je relève la tête, j'embrasse à nouveau sa main.

— Je t'attend et je t'attendrai jusqu'à ce que tu te réveilles. Ne me laisse pas. On a tous besoin de toi surtout moi.

Je tente de sourire et presse main puis passe à un autre sujet. Je n'ai pas envie de me déprimer encore plus.

— Vous avez tous pensé que c'était Valentin et mon ex, mes kidnappeurs. Eh bien, ils n'étaient que des pions. Mes vrais kidnappeurs étaient ma mère et son mec. Tu n'imagines même pas comment j'ai été surpris quand je les ai vu. Non mais sérieux quoi ?! Qui aurait pensé que ma mère en serait capable ? Personne, justement. J'aurais dû m'en douter.

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