14. MA PETITE CASSIE...

859 44 0
                                    

Chapitre 14

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Chapitre 14

Ma petite Cassie..

     Je n'ai pas de mots pour décrire ce que je ressens. La joie de te savoir heureuse et la tristesse de savoir que tu vas me quitter. Ma petite chérie est devenue une jeune femme magnifique. Je suis tellement heureuse que tu aies rencontré l'amour de ta vie. Un sentiment beau et fort et qui peut aller jusqu'à l'au-delà ! Si tu as ouvert cette lettre, j'en déduis que tu as le cœur brisé. Comment je le sais ? Instinct maternel. N'est-ce pas un sentiment que tu voudrais à tout prix réprimer ?

     Un conseil de ta maman : laisse-toi aller. Profite de la vie ! Si tu penses qu'il en vaut le coup, bats-toi pour lui. Ne laisse personne te le piquer. Dans ma famille, quand on tombe amoureuse, c'est inconditionnel et éternel. Si tu sens ce manque quand il n'est pas près de toi, fonce ! Ne réfléchis pas plus et va le chercher ! Donne-lui ton cœur !

     Le jour de ton mariage, tu mettras ma robe. Celle que j'ai portée le jour où je me suis unie à ton père. Tu sais celle qui dois peser une tonne mais tellement belle qu'on ne peut pas quitter cette robe des yeux... Tu feras une mariée resplendissante ! J'ai tellement hâte de partager ce moment avec toi, ma petite Cassie !

Je t'aime, ma chérie

Ta Maman Adorée

J'aurai tellement aimé pu la connaître. Ça avait l'air d'une femme pétillante de joie et légèrement enfantine. La tristesse m'envahit quand je me rappelle de son absence. Jamais je n'aurai pu partager ces moments avec ma mère, ni mon premier chagrin d'amour, ni parler de tous mes petits problèmes. Je n'ai que Jean Lewis, qui est un homme et je me vois mal lui parler de sous-vêtements, de règles, de chagrin, de shopping...

Mon mariage... On n'y est pas encore mais quand ça arrivera, je n'aurai pas ma mère pour m'accompagner à choisir la robe parfaite, ni toute cette organisation, ni rien tout simplement. Quelques fois, je me demande ce qui se serait passé ils étaient encore en vie. Ma vie aurait été largement différente.

— Ta mère avait déjà tout prévu, déclare mon père en me faisant sursauter.

Je me tourne vers mon interlocuteur, les larmes aux yeux.

— Parle-moi d'elle.

Je m'assois tandis qu'il me rejoint.

— Ta mère était quelqu'un de très prévoyante, commence mon père. Et très organisée. Toujours même. C'était mon amie d'enfance et je voulais pas la partager avec ton père, rit Jean Lewis. Mais bon, j'ai fini par m'y faire, continue-t-il.

— Pourquoi tu ne m'as jamais parlé d'elle ?

— Tu me l'as jamais demandé, me rappelle mon père.

protection rapprochée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant