Dragonfly - Alec Lightwood.

Chapter ten.

Lorsque mes pieds touchent le sol de l'endroit où le portail nous a gentiment emmené, je réalise immédiatement ce que je viens de faire à l'institut. C'est pas vrai, ne me dites pas que j'ai poignardé Alec ? Un frisson s'empare de moi, ça ne peut pas être vrai, il ne peut pas être mourant par ma faute ! Jamais, au grand jamais j'aurai osé tenter de tuer quelqu'un, surtout pas pour prouver quoi que ce soit à Valentin.

- Tout va bien ?

Je me retourne aux aguets, Valentin se rapproche avec son éternel sourire satisfait. Il donne cette impression de tout savoir, de connaître tes moindres sentiments, de te connaître tout simplement. Alors qu'en réalité il ne connaît personne, c'est juste un excellent manipulateur.

- Oui, je me demande juste où nous sommes.

- À Tchernobyl, ça te plaît ? C'est l'endroit le plus sûr que j'ai pu trouver.

Tchernobyl ? C'est étrange, et bien trouvé à la fois. Personne ne soupçonnera cette endroit. Il y a toujours cette présence à mes côtés, elle ne m'a pas quitté depuis l'institut. Je pensais que c'était Alec, alors qu'en réalité c'est tout autre chose. Je commence a désespéré, j'ai même envie de retourner à l'institut et d'abandonner ma mission pour retrouver mes amis. Je veux simplement savoir comment il va, et s'il est en vie. Je n'avais pas l'impression d'être moi durant ce moment.

Nous avançons jusqu'à une porte blindée, Valentin la déverrouille et nous pénétrons à l'intérieur du bâtiment. Tout est sombre, et des créatures que je ne saurai définir me regarde de travers. Ça doit être l'armée de Valentin. Ils sont tous hideux, avec des cicatrices sur le corps, des veines qui ressortent.

- Charmant, commentais-je avec une pointe de moquerie dans la voix.

Il rigole et acquiesce, très bien. J'entre rapidement plus en profondeur dans les lieux, et découvre avec effroi ce que Valentin a fait de cet endroit. Deja que de l'extérieur il paraissait froid et sans vie, ici c'est pire, c'est le royaume des enfers. J'en profite pour me balader, des cages ornent le centre de la pièce, avec des personnes à l'intérieur. Parfois ce sont des monstres enragés qui sautent dès qu'ils sentent du sang, et parfois ce sont tout simplement des personnes simples qui sautent dès qu'elles entendent du bruit. Avec un regard je leur fait clairement comprendre que je vais les aider, et que ce n'est qu'une question de temps.

Valentin s'en va rapidement rejoindre ses expériences, qui sont ratées évidemment, j'en profite donc pour analyser l'endroit. Il a créé un portail, il doit forcément y avoir un sorcier pas très loin qui saura faire la même chose. Je m'approche des cages, et aperçois un homme assis, les yeux fermés.

Je m'approche de lui, et cogne contre sa cage pour que Valentin puisse entendre.

- T'es pas ici pour dormir, dis-je bien fort.

L'homme en question se relève en paniquant, cherchant avec son regard de l'aide. Je lui fait un rapide clin d'œil en chuchotant.

- Tu es un sorcier ?

Il se redresse un peu plus, et avec sa voix tremblante, me réponds que oui. Parfait.

- Je vais vous faire sortir d'ici, seulement il faudra que tu créais un portail jusqu'à l'institut de Brooklyn. Tu peux faire ça ?

Il acquiesce doucement, en esquissant un léger sourire. Dans son regard, une étincelle revient, et ça fait du baume au coeur de voir que nous redonnons de l'espoir.

Je m'éloigne doucement, et pars auprès de Valentin.

- Il y a d'autres prisonniers, ou seulement eux ?

Son regard se pose sur moi, et dans ses yeux j'ai l'impression qu'on comprend ou je veux en venir. Bordel.

- Seulement eux.

Pourquoi ai-je cette affreuse impression qu'il me ment ? C'est même certain. Il a surement décelé mon plan, mais ne l'avouera jamais, c'est pour ça que je dois me motnrer encore une vigilente. Il doit bien penser que je suis dans son clan certes, mais que je cherche tout de même ma part du marché, mon bien.

Je sors de la pièce pour méditer un peu plus sur mon plan, c'est important de tout prévoir, jusqu'au moindre détails. En sortant, l'air frais vient canalyser mes émotions durant quelques secondes, ainsi me retrouvant libre à Tchernobyl.

Puis, sans que je ne m'y attende, la sensation d'avoir quelqu'un à mes côtés revient peu à peu. Je tourne la tête à droite, et un corps apparait, me lâchant un léger cri de surprise, peu audible. Une chevelure rousse, c'est Clary. Qu'est-ce qu'elle fiche ici bon sang ?

- Qu'est-ce que tu fous là ?

- Je suis venue aider, et retrouver ma mère. Valentin la garde ici, je le sais.

Je souffle, elle va tout gâcher. Je la regarde avec sérieux, avant de commencer ma tirade.

- Je te préviens, t'as pas intérêt de faire tout foirer, parce que si tes seules intentions sont de retrouver ta mère et de ma laisser seule la-bas avec Valentin, ou bien même d'anéantir mes plans pour ton profit, ta vie s'arrêtera plus tôt que prévu, d'accord ?

Elle acquiesce et déglutit péniblement, au moins c'est clair comme ça.

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Je suis désolée pour le retard, mais j'ai eu le bac, et donc pas vraiment le temps de continuer cette histoire. Cependant, je suis de nouveau présente, donc la suite arrivera prochainement et moins en retard haha !

XOXO

Léa.