Comment ça se finira ?

32.

La vie nous joue souvent des tour; à Shems.

J'ai passé seule l'aprem à attendre son retour. À son retour on eut une conversation assez sérieuse.

Shems - Hayati, je pense que pour que ça aille entre nous, il faudrait qu'on es un enfant, ça serait le plus cadeau que tu pourrais m'offrir.
-..Un enfant...
Shems - Qu'est ce que t'en dit ?
- Shems... Déjà que ça va pas entre nous on va pas ajouter un enfant... On devrait reglé nos problèmes avant on pourrais faire autant d'enfant que tu veux.
Shems - Ok incha Allah, tu as raison, prépare toi, j'en veux 8 minimums.
- Mais t'as craquer ton quamis mon frère, arrête de croire au père noel.
Shems - Ptdr, c'est moi qui décide.
- Aller aller tu décides rien du tout.
Shems - Je te fais même un bébé de suite si tu veux.
- Pouhahahaaaaa c'est une blague.

Il me lanca un regard moqueur. Et il partit dans la chambre, j'ai même pas chercher à savoir ce qu'il faisait, mais j'ai vite compris, en faite il était parti prendre ma pillule (que j'avais commencer après ma fausse couche)

Shems - Tu la vois ? Ben y a plus !

Il la jeta par la fenêtre du 9ieme étage (quel con !).

- T'ES UN OUF DANS TA TETEEEEE, COMMENT JE VAIS FAIRE.

Je me suis dirigée vers la porte d'entrée pour descendre récupérer la plaquette. Mais Shems ne l'entendait pas de cette oreille, il m'attrapa par les hanches et me retourna, il retira mon voile et m'embrassa dans le cou.

- Arrête Shems... Faut j'aille chercher ma pillule...
Shems - Chut..Viens la...

Il m'embrassa sur les lèvres, dans l'ambiance il ma carotte et m'emmena dans la chambre, il m'avait eu, j'espérais juste ne pas tomber enceinte car serieusement ça n'étais pas le moment.

Il fit ses grandes ablutions puis il s'endormit, moi je le regardais dormir, il avait l'air si apaisé, on aurait dit un gros bébé, et moi je regardais sa balafre... Cette balafre signe de ces erreurs passées. C'est peut être pour ça qu'il me pardonnait tout le temps, peut être parce qu'il avait fait pas mal d'erreur et qu'on lui avait pardonner...

Les jours passèrent, je rendais visite à ma petite Fayzou. Elle avait l'air si joyeuse, elle souriait, elle riait, son masque de fille froide était tombé. Je voyais tata Zoubida très souvent, on discutait de femme à femme, elle était très gentille.

Un soir, Shems rentra.

Shems : HAYATI ?
- Quoiiiiii ?
Shems - J'ai une suprise pour toi.
- Quoi comme surprise tu m'autorise à avoir un amant.

Il me lanca un regard plein de mort, puis repris.

Shems - Je t'invite au restau'
- Hiiiiiii... C'est vrai pour de vrai?!
Shems - Non non, bouffone, va t'habiller au lieu de raconter d'la merde.
- Waiiiiiiii... Et mais c'est pas tu me carotte après tu ramènes au grec en bas.
Shems - Ptdr, merde tu m'as cramé
- Hé mais vas-y c'est pas marrant.
Shems - Je t'ai dit resto, c'est resto, sinon j'aurai dit grec.

Je me suis donc habillé comme d'hab, lui c'était changé il avait mis un jean élégant avec une petite chemise noire.

- On décolle.

J'étais déter, prête à partir mais il me stoppa net.

Shems - Tes sérieuse la ?
*Me regardant* - Quoi ? Ya quoi ?
Shems - Vas-y va te changer la !
- Wesh y a quoi.
Shems - C'est pas un mec que je sors la, jogging pull a capuche, foulard pour faire zerma hijab, va te changer la.

J'ai donc fais demi tour et j'a mis une abaya de sortie et miracle des talons.

Shems - Voilà la t'es sortable.

On pris sa voiture, sur la route il avait pas mis de musique, car Mr n'écoutait plus de musique.

Quelques minutes plus tard on s'arreta. Pile poil devant la version hlal du kfc.

Shems - Voilà on est arrivé au resto chérie.
- Ptdrrrrr t'es serieux la ?
Shems - Ben descend la !

Je commençais à m'énerver.

Shems - Ptdrrr.

Il redémarra la voiture, c'était une de ses blagues pourries, on arriva devant le vrai restau, il était au top, en plein Paris. On s'était garé un peu loin car il n'y avait pas de place.

Qu'est ce que j'avais bien mangé ce soir la, pendant qu'on était à table il n'arrêtait pas de me regarder.

- Quoi ? Arrête de me téma comme ça tu me stresse, on dirait un pervers.

Il m'envoya un message - "T'es vraiment trop belle ma femme"

Je me mis à sourire à sourire toute seule comme une gogole, on repartis le ventre plein elhamdoullah. À la sortie il y avait un pakat qui vendait des roses et bien sur Mr Shems ne put s'empecher de m'en acheter une. J'étais toute génée, ça m'avait grave touché même si je n'aime pas du tout les fleurs, mais c'est le geste.

Il ne faisait pas trop tard. La Tour Eiffel n'était pas loin. Donc comme des bledards on est parti prendre des photos.

On a super bien rigolé cette soirée la, seule bémols j'avais super mal au pied. J'en pouvais plus, j'ai donc enlever mes chaussures, comme ça en plein Paris. Shems me regarda comme une malpropre.

Shems - T'es sérieuse ?
- Ben oui y a quoi.
Shems - Vas-y remet tes pompes.
- Non je fais ce que je veux !

Il commenca à accelerer le pas, mais moi me laissant derrière.

- MAIIIIIIIIIS J'AI MAL AUX PIEEEEDS.

Il se retourna et me regarda

Shems - Dé-merde toi, personne ta demander de faire miss Paris.
- Comment t'es un gamin je suis choqué, c'est pas toi qui m'as dit de me changer.

Je lui fis les yeux de pitié il me fit un petit sourire sur le coté et s'avanca vers moi, il me montra son dos pour que je grimpe dessus.

- T'es sérieux cousin ?
Shems - Si tu veux faire la meuf moi je rentre et je te laisse ici.

Je l'ai regardé, il était près à me prendre sur son dos pour ne pas me laisser comme ça, je me disais qu'il était vraiment attaché à moi, moi qui lui fait la misère, qui l'embrouille pour un oui ou pour un non.

- Non c'est bon...

J'ai donc remis mes chaussures et pris mon mal en patience. Je le pris le bras, comme ça je pouvais un peu m'appuyais sur lui jusque la voiture.

En rentrant, nous fimes la dernière priere, et la soirée se clotura à merveille, je passerai les détails.

Le lendemain Shems n'était pas pres de moi, il devait être au travail. Je me suis donc décidé à aller courir.

Jogging, basket pull à capuche ipod et c'est parti. Je pris la direction du parc un peu plus loin. Sur la route, trés joliment accompagné je rencontris un fantome de mon passé que j'avais presque oublié

Sofiane.