29.

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La vie n'est qu'un jeu.

Sofiane — Allo, dydy.
— Ah Sofiane, j'ai pas arrête de t'harceler.
Sofiane — J'ai pas mon tel, ils m'ont tout pris, ça va ou quoi ma hijabeuze niggaza préférée ????
—Mais t'es ou la ?
Sofiane – ...
– C'est pas vrai ils t'ont pas coffré.
Sofiane – ..

Son silence en disait long, je me mis à pleurer, mais je voulais pas qu'il entende, donc je tentais tant bien que mal de parler normalement.

– Mais t'as pris combien !? Pourquoi même ? Explique moi tout.
Sofiane – Je t'expliquerai, j'ai pris 4 mois dont 1 ferme.
– Est ce que je peux venir te voir ?
Sofiane — Non vaut mieux pas, en tout cas merci de ton soutien.
— C'est normal...

En rentrant Shems me trouva en pleure.

Shems – il t'arrive quoi la ?!
— ..
Shems' — Oh ta quoi la ?
— Rien Shems stp laisse moi.
Shems — Tu sais je suis ton mari, tu peux me parler de tout.
– J'ai rien t'inquiète
Shems' – Ok.

Il me fit un calin, tout en étant dans ses bras, je pensais à quel point je tenais à Sofiane... J'avais honte de moi même de penser ça, mais depuis la fausse couche, on s'éloignait avec Shems, on se parlait à peine, on rigolait plus comme avant. Il était un peu distant...

Les jours, les semaines, passérent comme du vent, il ne se passait rien de très special. Shems m'aimait, j'en étais persuadé, mais j'ai l'impression qu'il m'en voulait. Je me pliais en 4 pour lui, mais il ne faisait que m'éviter comme la peste. J'en pouvais plus, j'étouffais, il fallait que je lui dise.

— Qu'est ce qu'il y a Shems' ?
Shems' –  !? Hein quoi, qu'est ce qu'il y à de quoi ?
— Tu es très distant avec moi depuis un certain moment, qu'est ce qui se passe.
Shems – Y a rien.
— Arrête... Je peux plus vivre avec un colocataire.
Shems — C'est moi le colocataire ?! Khadija, je viens vers toi mais tu es toujours distante, quand tu pleures j'essaie de te reconforter mais tu me renvois, que veux tu que je fasse ? Tu n'es que l'ombre de toi même, tu n'es pas la femme forte de caractère que j'ai connu et dont je suis tomber amoureux...
— Tu veux dire quoi par la ? Que tu m'aimes plus...
Shems — Je sais pas Khadija... Je réfléchis ces jours ci... Je sais pas comment t'expliquer... Je voudrais que tu ailles chez ma mère un moment pour que nous puissions reflechir.
— Shems...

Je fis mon sac et direction chez tata Zou.Elle m'accueillit comme une princesse. La petite Shayna toujours fidéle au poste me serra dans ses petits bras.

Son mari à tata Zou était au bled, d'ailleur je ne l'ai pas beaucoup vu, elle aimait beaucoup avoir  de la compagnie.
Tata zou c'était un radar, chacunes de mes sorties je devais répondre à une multitude de question : "tu vas ou ? Avec qui ? Tu rentres à quel ? Vous serez combien ?"
Shems passait me voir tous les 2 jours, il restait une demi h et il partait. Il me manquait, je voulais tellement le sentir près de moi.

Un jour en allant chez Faiza j'entendais quelqu'un crier derrière.

— Hey mademoiselle... Hey s'il vous plait...

Je sentis une main sur mon épaule, j'étais prête à attaquer mais quand je me suis retourné c'était Sofiane, j'étais si heureuse de le voir, j'ai sauté dans ses bras.

— Ah soooooofffff. J'en avais les larmes.
Sof — Wouaaaah arrête de te mettre dans cet état la mdrrr, je sais que t'es en sang sur moi mais à ce point la?!
— Mdr w'Allah tu m'as manqué...
Sof — Je suis la maintenant.
– Enfin ...

Il avait un peu pris du muscle lol, mais c'était toujours mon petit Sof, avec son sourire et sa dent cassée.

J'ai appelé Faiza pour lui dire que je ne viendrais pas. J'ai donc passé l'aprem avec Sof.
C'était reparti pour les séances de rigolades. Il dansait dans la rue, il parlait aux inconnus...

Comment ça se finira ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant