21.

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Quand le passé refait surface, le retour de Moussa.

Moussa — On peut se donner une autre chance.
— Franchement...
Il me coupa de nouveau la parole.
Moussa — Je suis persuadé que ça marchera, et cette fois w'Allah je veux qu'on fasse les choses bien, si j'ai ton accord, je vais voir le daron de suite.
— Moussa désolé mais je pense que notre chance est passé, c'est le destin qui en a voulu ainsi... Je ne sais pas, je ne sais plus ce que je veux.
Moussa — Laisse toi faire...

Il m'embrassa légèrement la bouche, ce petit effleurement me donnait des frissons, mais ne fit rien d'autres, je pense que ça n'était que de la passion, il se détacha de moi, puis nous avons mangé ensemble.

Moussa — Je peux passer la nuit ?
— Y AECRIS HOTEL ICI OU ? J'AI L'ÈRE  D'UNE PUTE.
Moussa — MAIS T'ES MALADE DANS TA TÊTZ DIRECT TU TE FAIS DES FILM, JE VOULAIS JUSTE RESTER PARCE QUE JE TAFF A COTÉ. Mais vas y toi tu comprends rien, tu sais pas comment je te respecte !
— ...
Mouss — Mais vas-y tranquil je rentre. Tu fais la nerveuse vas-y!
— C'est pas ça mais voilà quoi, les gens quand ils te verront sortir de chez moi demain matin ils ce feront des films.
Moussa — Ouais ben vas-y salam.
— Salam.

Les jours passérent, j'avais des nouvelles de Shems à travers Zoubida. Il me voulait toujours pas entendre parler de moi, c'était grave quand même, comment la situation s'est retourné, maintenant c'est moi qui faisait tout pour l'avoir près de moi. Je ne savais plus quoi faire, j'étais perdu.

J'allais tous les jours à la mosquée j'etais bien la bas. J'ai fais la rencontre d'une soeur la bas. Elle s'appelle Faiza. Chose trés rare, je suis devenue trés proche d'elle, je n'avais pratiquement aucune amie fille. Elle était divorcée, et avait un enfant. Elle vivait pas très loin de chez moi donc on se voyait souvent, soit chez elle, soit chez moi.

Elle a eu une histoire assez triste, elle est marocaine. Je l'avais remarqué un jour dans le fond de la mosqué seule, à lire. Un petit garcon vint se colla à moi comme un aimant, il me faisait des calins, c'était un petit tissmé trop mignon mash'Allah, sa mère vint nous rejoindre il s'avère que c'était Faiza.

Faiza — Salam aleykoum oukhty ça va ?
— Aleykoum Salam, ça va el hamdoullah et toi ?
Faiza — Bien elhamdoullah.

Elle avait le visage marqué, elle avait un air fatiguée et triste, on sentait qu'elle n'était pas heureuse.

Faiza — Mon fils a l'air de t'apprécier. Puis elle m'sourit mais avec un sourire triste.
— Oui il m'a kiffé.

Je ne sais pas pourquoi mais des notre première rencontre, cette rencontre, elle se confia à moi à la sortie de la mosquée.

Faiza — Tu sais oukhty la vie n'est pas facile.
J'étais folle amoureuse d'un homme, un renoi, mes parents ne voulaient pas de lui, pourtant il est venu demander ma main à plusieurs reprises. Il était tout pour moi, donc le seul moyen pour moi qu'il se fasse accepter par ma famille, c'était de tomber enceinte, ils auraient été obligé de l'accepter. Je lui ai donc offert ma premiere nuit. On ressaya plusieurs fois et au bout de 2 mois j'étais enfin enceinte. Entre temps je suis allé au bled. La bas ma famille voulait me marier à mon cousin pour que je l'oublie et pour eviter tout risque, mais c'était trop tard, je pouvais plus garder tout ça pour moi. Je leur ai donc dit la vérité. J'ai cru j'allais mourir, pas à cause de leur coups ou ceux de mes frères, à cause de leur parole. Il m'avait dit des choses si blessante. À coté de ça leur coups c'était des caresses.

Ils m'avaient laisser au bled, sans aucune possibilité de rentrer, je devais attendre mon accouchement pour me marier avec mon cousin. Lui en profitait pour me battre, m'insulter, me violer alors qu'on était même pas marier. Il fallait que je trouve une solution pour rentrer. Et que dieu me pardonne j'ai dut me prostituer pour recuperer assez de sous pour rentrer.

J'ai reussi à revenir en France à 7 mois de grossesse, ça se voyait à peine. J' avais personne sur qui compter je me suis tourné vers des associations et hamdoullah ils m'on beaucoup aidé, Lassana le père de mon fils était très présent. Il m'aidait beaucoup. Il m'a même héberger chez ses parents, malgré le fait que sa mère ne m'aimait pas. J'ai ensuite accouché, Lassana nous avait pris un appart qu'il payait, il nous faisait les courses chaque semaine. Et le 24 septembre 2008 à 21h, je reçu l'appel qui allait changer ma vie. On m'a annoncé la mort de Lassana. Il avait fait un accident sur la route en scooter, un camion lui est rentré dedans... Depuis je survis pour mon fils... J'ai enchainé 2 travail pour m'en sortir... La mère de Lassana gardait mon fils... J'ai fais une grosse dépression je ne sortais plus, je n'avais plus d'amis, j'étais seule au monde, puis je me suis tournée vers le dine et alhamdoullah depuis ça va mieux...

Elle me connaissait à peine, peut être qu'elle avait ce besoin de se confier à quelqu'un. Je ne savais pas quoi lui dire, s'était une histoire tellement dur à entendre. J'avais honte, honte d'avoir refuser le bonheur qui s'était presenté à moi, alors qu'elle, elle lui courait derrière avec acharnement. J'avais si mal, tellement mal, comment ça pouvait exister. J'en avais les larmes, je n'osais même pas me tourner vers elle pour lui repondre, mais je sentais ses larmes dans sa voix.

Bref, jours après jours nous avions tisser des liens fort, tellement fort...

Un jour lorsqu on était chez moi comme d'habitude, nous primes la decision de partir dans une autre mosquée, après tout pourquoi pas. Nous avions mis de beau jilbeb et c'est partit.

A la sortie de la mosquée apaisée nous restions un peu devant avec quelques soeurs avec qui nous avions fait connaissant. A la sortie, il y avait beaucoup d'hommes qui sortaient. Dans la foule ... Je reconnus une silhouette familière, c'était Shems soubhana Allah, j'arrivai pas à y croire.

— Faiza... Faiza... Y a mon mari la bas...

Lui avancait, il devait pas nous avoir vu. De toute facon je n'avais pas l'intention d'aller lui parler, je le laissais comme j'aurai voulu qu'on me laisse, tout est une question de mektoub, à quoi bon le forcer.

Faiza n'avait pas reagi à mes appels, elle resta figé comme quelqu'un qui avait vu un fantome.

— OH FAIZA...

Je compris vite la raison pour laquelle elle était resté comme ça en regardant ou portait son regard. Il y avait une voiture noir, avec 3 hommes dedans. Il l'insultait de tout les noms.

Moi bien sur avec ma grande bouche voile ou pas voile je pouvais pas la fermer comme ça.

— ET MAIS VOUS ILS VOUS ARRIVENT QUOI ?

Un des mecs — Vas-y ferme ta gueule toi, tu dois être une pute pour trainer avec une meuf pareil, bande de pute.

— TU VAS VITE CALMER TA JOIE PETIT CON, MOI JE TE LE DIS, JE SUIS PAS TA COPINE.
— Et fais pas la meuf, je vais t'en décoller une.
— SORS DE TA VOITURE WALLAH JE TE FAIS TA FÊTE T'AURA LA HONTE DE TA VIE !
Le mec — Et mais arrête de faire zerma le bonhomme, des barres, un bonhomme en jilbeb, ferme ta gueule reste tranquil. Je vais te claquer.
— Eh rien ne sers de parler, descend on va régler ça de suite, t'as cru tu me faisais peur boloss ?

Il descendit de sa voiture, j'étais prête à me battre. Je ne voyais plus rien autour de moi tellement j'étais vénère.

Puis une voix me rappela qu'on était pas seule.

— w'Allah, au nom de dieu, qu'il m m'en soit témoin, si tu l'as touche je te démarre de suite.

Comment ça se finira ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant