24.

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Y'a des jours comme ça...

C'était vraiment lui mon coeur fit un bon...

— Shemseddine...
Shems' — Je dois te parler... Mais pas au téléphone.
— ...
Shems' — Demain je vais donner des cours à Drissa, je passe à la maison demain incha Allah.
— Insh'Allah...
Shems' — Bonne nuit.

Et il raccrocha sans même attendre ma réponse.

La grande question était qu'est ce qu'il me voulait. J'avais cru comprendre que je n'étais plus rien pour lui. Je m'endormis tard.

Le lendemain je fus reveillé par un appel, c'était peut etre shems je repondis.

— Salam aleykoum c'est Khadija ?
— Aleykoum salam oui c'est moi.
— C'est la grand mère de Brahim -le fils à Faiza, je l'avais 2 ou 3 fois-
— Ah oui ça va Hajja ?!
— Non, c'est Faiza, elle est à l'hôpital.
— QUOI QU'EST CE QU'ELLE A ? Elle est ou ?

Elle poursuivit son récit dans ma langue car elle avait du mal avec le français. Je traduis.

— Elle a voulu mourir. Elle a pris pleins de médicament.
— Non c'est pas vrai ! C'est pas possible je l'ai vu hier.
— Elle est à l'hopital *, on va la voir ce soir.
— J'y vais toute de suite.

Je me suis preparée en deuspi, j'etais tellement en panique que j'ai oublié mon portable. Je fermis la porte vite, je tremblais tellement que je fis tomber mes clés je les ramassa et ferma la porte, je voulais pas perdre une minute à fermer cette maudite porte, une minute si précieuse.

Arrivée à l'hopital.

Accueil — Bonjour c'est pour ?
— Je souhaiterai voir Faiza ******, elle est rentré hier soir.
Accueil — Désolé il va falloir patienter. Les visites ne commencent qu'à 13h.
— C'est bon il est 11h pour 2h on va pas chipoter.
Accueil — On ne peut rien faire désolé.
– Commençant à m'énerver — Non mais c'est important. Ma soeur a tenté de se suicider, hier soir, je l'ai appris ce matin. Ça n'est pas un jeu.
Accueil — elle me lanca le regard — « j'ai pitié de toi » — Bon je vais voir ce que je peux faire.

Elle composa le numero du service et expliqua la situation. Elle se tourna vers moi.

Accueil — Vous pouviez y aller 2 ème étage porte 214.

Je partis comme une fusée chercher la chambre. Arrivée dans sa chambre je la trouvais la sur le lit, à moitié endormi.

— Faiza...
Faiza — Je suis désolé je pouvais plus.

En lui prenant la main — C'est rien... Je suis désolé aussi, je n'ai pas perçu ton mal être.

Faiza — ...Ou est Brahim ?
— Il est chez sa grand mère ne t'inquiète pas.

Nous étions la ne sachant pas trop quoi nous dire. Je n'étais pas la pur lui faire la morale, mais pour la soutenir. Nous restions la ensemble en silence jusque 19h30 l'heure de la fin des visites. En rentrant je vis un groupe de pote avec qui je trainais en bas de chez moi, j'étais bouleversé et ils l'ont remarqué de suite.

— Salam tout le monde.
— Wesh miss.
Salim — Hé mais toi zehma on te voit plus genre tu calcules plus.
— Non w'Allah des soucis.
Abdou — Ouais, ouais va jouer ta flute à quelqu'un d'autre. Tu t'es fais un mec c'est ça.
— Mdr vas-y toi va t'acheter une vie après on parlera ensemble. Mais serieux mes gens j'ai plus le temps mais bientôt vous inquietez pas.
Salim — Ouais c'est ce qu'on dit, tu rentres d'ou la ?
— J'étais partie voir une pote.
Abdou — Y a du laisser aller madame traine maintenant et sans nous en plus.
— Mdr vous inquiétez même pas on oublie pas les vrais, hé vas-y moi je monte j'ai des trucs à faire mais insh'Allah on se capte bientôt.

Comment ça se finira ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant