46.

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On fait les choses bien.

J'ouvris la porte,je tremblais, il était la dans la cuisine, les 2 mains sur le visage. Il leva la tête pour regarder, ces yeux étaient rouge, tellement rouge, je fis un pas en arrière de peur. Il me fit un sourire mais un faux sourire, un sourire de tristesse un sourire de misère. Il se leva et vint vers moi.

- Shems... Tu te souviens... Itaqillah...
Shems - Je ... Je ne peux plus..Inaya... Toi..
- Allah en a decidé ainsi...
Shems - Il a décidé de nous voir souffrir.
- Quand Allah te teste, ce n'est jamais pour te détruire. A chaque fois qu'il retire quelque chose qui était en ta possession, c'est simplement pour vider tes mains pour y placer un cadeau encore meilleur.

Il s'adosa contre le frigo. Il pleurait, ça me faisait si mal de le voir comme ça. Je me suis avancée vers lui, lui est mis la main sur la joue comme pour lui donner mon énergie, le peu de force qu'il ma restait. Il me regarda dans les yeux.

Shems - Reviens... J'ai tellement besoin de toi.
- Ce n'est pas la meilleure chose à faire... On se détruit l'un l'autre à chaque fois. Va chez tata Zou ... Va vivre chez elle un moment tu verras tu iras mieux. Ne délaisse pas Allah... Il a pris notre fille, elle est près de Lui, Il est meilleur que nous et il s'en occupera mieux que nous...
Shems - Je t aime Khadija... Tu ne sais pas à quel point je regrette.
- Ne regrette pas le passé... Vis le présent.

Il tenta de m'embrassait mais peut être parce que j'avais encore la haine contre lui j'ai tourné la tete. Il baissa la tête. Je lui mis la main sur la joue, par pitié et je sortis fière de moi.

Je l'appelais pratiquement tous les soirs en privé pour savoir si il allait mieux, et petit à petit il commencait à rigoler. Quand je vis qu'il allait mieux, je ne l'appelais plus, parce que dans le fond je me faisais violence pour lui parler, mais je n'en avais pas du tout envie.

Un jour, ce jour la, une belle après midi s'annoncait. Je n'avais rien à faire, j'ai donc proposer à mon petit Sof d'aller faire un tour au parc, bien sur il accepta. Il faisait si bon, on prit des glaces à la boulangerie et on s'allongea sur l'herbe avec une grande bouteille de Tropico.

Il regardait le ciel et me dit.

Sof - Khadija tu le vois toujours ?
- Non plus du tout, on fait notre vie un peu de notre coté...
Sof - Ah... Et tu l'aimes ?
- Ben à vrai dire je sais plus trop...
Sof - Si vous divorcez tu comptes te remarier ?
- Ben franchement j'en sais rien.. Pourquoi ?
Sof - Rien..Rien...

Il eut un long silence. Puis il reprit.

Sof - Si en faite, car j'aimerai t'épouser...

J'ai eu un hoquet de surprise.

- Sof...
Sof - Attend écoute ce que j'ai à dire. Je crois de ma vie je n'ai jamais était autant attaché à une femme tavu.
- Oui mais pour l'instant je suis mariée.
Sof - Dis que tu ressens pour moi et je t'en parle plus.

Il tourna sa tête vers moi pour me regarder dans les yeux, pour voir ma reaction et entendre ma réponse. Et je ne sais pas pourquoi aucun mot ne sortait de ma bouche...

- Je peux pas.
Sof - Alors... ?
- Je peux pas...
Sof - Je vais appelé chez toi pour voir avec ton père quand est ce qu'il peut me rencontrer... Je veux faire les choses bien.

J'etais bouche bée pour la deuxième fois, aucun mots ne soratit de ma bouche, comme ci on m'avait coupé la parole, je me disais qu'il trouverait jamais mon numero fixe...Grosse erreur le soir même. Annuaires. J'entendis mon père parlait au téléphone.

Baba - Oui allo... Aleykoum salam... Oui... Oui ... Mais elle est toujours marié... Tu es ?... Sofiane... D'accord... Passe samedi on discutera... Salam aleykoum...

J'ai eu un de ces coups de chaud. J'avais honte ! Je suis partie dans ma chambre m'assoir sur mon lit pour attendre... Comme une enfant qui attendait sa punition. Mon père vint 2 min après il me dit en speed.

Baba - Khadija... y a un garçon qui veut t'épouser il passera samedi, il s'appelle Sofiane tu le connais ?
- Oui... Vaguement... (Quelle mito)
Baba - On verra ça demain.

Le lendemain grosse reunion de famille, comment faire en sachant que je suis toujours attachée à Shems par les liens du mariage. Tout le monde parlait de moi, donnait son avis mais personne ne me demanda le mien. Au final ils ont conclus qu'il le recevrait avec sa famille et qu'on verra par la suites comment ça se passera.

Les jours passèrent, on preparait de la rencontre. Quand le jour arriva enfin, j'étais bizarrement très detendu, Sofiane arriva avec son père et un de ses frères. Je ne savais pas trop si je devais aller au salon jusqu'a ce qu'on m m'appelle. Je fis un salam aleykoum générale et m'assit près de ma mère je regardais mes pieds. Le père et le frère de Sofiane rigolaient ensemble. Moi je jouais sur mon portable et je faisais la serveuse. Sof lui était tout rouge lol comme une tomate, c'était trop mignon.

Bref tout le monde s'entendait bien, ils se sont mis d'accord que une fois mon divorce et le delais passait, je me marierai avec Sofiane. Ce qui me fait bien rire, c'est que personne n'avait demandé mon avis, c'était pas important sauf que ca me concernait quand même moi en priorité.

Comme le destin est une chose complexe, le destin voulut me rappeler que c'est lui qui commandait. Le lendemain, dimanche, en rentrant du marché, vers 14h quelqu'un sonna à la porte et je sais pas pourquoi quand cette personne sonna à la porte mon coeur fit un bond.

Drissa partit ouvrir, J'entendis une voix familière, une voix qui avait su me calmer, que j'avais entendu si souvent. Je sentais que quelque chose se passait. Drissa vint me chercher.

Drissa - Viens répondre à papa et maman.

J'avais si peur, mes mains étaient moites, j'avançais le long du couloir comme un condamné qui traversait le couloir de la mort. J'arrive enfin au salon. Je n'osais même pas lever les yeux, je regardais le sol, j'avais si honte. Cette personne était la, me prit dans ses bras, devant mes parents, ça faisait tellement longtemps...

Comment ça se finira ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant