Mon rêve, mon footballeur

Alain

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Antoine: c'est... c'est...

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Je vois que les larmes commencent à couler sur ses joues. Je ne supporte pas. J'en peux plus, je craque. Je me mets à pleurer comme une madeleine. Il me prend dans ses bras.

Entre deux sanglots, il arrive à me dire "mon père". Je fais directement le lien. C'est vrai que j'ai rencontré toute sa famille mais pas son père.

Une fois qu'on a versé toutes les larmes de notre corps et qu'on ne ressemble à rien (sauf lui, par ce qu'il est toujours parfait *•*), il me prend la main droite. Il se met à faire des petits ronds tout en la regardant. Je baisse ma tête et regarde ses gestes.

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Antoine: Ça fait plusieurs mois qu'il est malade mais là sa santé c'est dégradée. Il a été hospitalisé d'urgence. C'est pour ça que je suis parti si vite. Une fois arrivé avec Théo, ma sœur et ma mère  étaient là. Mon père était entre la vie et la mort à ce moment là. Maintenant, il est dans un coma artificiel. Il a subit une grosse opération. On espère que laisser un peu de temps puisse améliorer son état par la suite. L'hôpital doit le réveiller demain matin. On flippe qu'au final il ne se réveille jamais. Que jamais nous pourrons lui reparler, lui dire qu'on l'aime...
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Je le prends dans mes bras ce qui le fais stopper. Il en a déjà bien assez dis. Je lui dis de se reposer un peu et que je vais lui préparer quelque chose à manger (même si je ne connais absolument pas la maison).

Il me prend la main, m'emmène à la cuisine et s'assoit au bar qui sépare la cuisine de la salle à manger. Il me regarde avec un sourire en coin. Je fouille partout ce qui le fait rire malgré la situation.

Je finis par arriver à trouver tout ce que je veux pour lui préparer un bon risotto. Une fois l'assiette devant lui, il la regarde puis me fixe. On dirait qu'il est choqué que je sache cuisiner. Je me mets à rire et lui se met à manger avec beaucoup d'entrain. Une fois son plat finit, il me regarde en me souriant puis me chuchote un merci.

Après avoir tout nettoyé, il m'entraîne au salon. Il allume la télé. On tombe sur des interviews de joueurs de l'équipe de France. Je vois Oli. Je me mets à sourire en les voyant. Les journalistes demandent où est Antoine. Les joueurs de regardent entre eux gênés. Ils n'osent rien dire surtout qu'au final ils ne savent rien.

Je me tourne vers Antoine. Les médias vont l'apprendre prochainement. Son visage est crispé. On attend qu'un des gars réponde, enfin, à la question. Oli finit par dire que c'est pour des raisons personnelles. Cela fait encore plus fuser les questions.

Les garçons partent. Les journalistes doivent être déçu mais même un joueur de foot, qui peut être une Star, peut avoir une vie privée, non? S'il n'en a pas envie, il peut ne pas tout dévoiler et protéger ses proches. Et c'est ce qu'Antoine fait d'ailleurs.

Antoine éteint la télé. Je m'étale sur lui en lui faisant un gros câlin. Je sens son téléphone vibrer dans son jeans mais je veux pas qu'il le prenne. Il m'oblige à me décale pour le prendre malgré mes protestations.

Je comprends directement que ce n'est pas sa famille, ni l'hôpital, qui l'appelle quand je vois son visage se transformer. Ses traits sont plus détendu que lorsqu'il a pris son portable. Un petit sourire c'est formé sur ses lèvres.

Je continue à l'observer en silence pendant qu'il parle au téléphone. Sans m'en rendre compte, il a raccroché et je suis toujours à l'observer. Il me fixe aussi. Je rougis automatiquement. Je planque ma tête au niveau de ses abdos.

Il me fait des papouilles dans le cou tout en m'embrassant dans les cheveux. Quand je sens que j'ai retrouvé ma couleur normale, je redresse doucement ma tête. Il me fait toujours des papouilles. Ce geste le fait réagir. Il baisse la tête pour me regarder et arrête ses papouilles. Il me sourit

Il me raconte que c'était les gars qui l'avaient appelé par rapport à l'interview et qu'ils lui manquaient. Passer tout son temps avec eux n'est peut être pas de tout repos vu les cas qu'il y a mais c'est intense en émotions.

On rallume la télé. On c'est décidé à mettre un film. On écoute même pas le film puisqu'on n'arrête pas de le critiquer. On a déjà vu, tous les deux, le film plein de fois donc on s'en moque. Arrivé à la moitié du film, je sens mes paupières lourdes. Je me blottis bien dans les bras de mon beau brun.

Je me réveille à cause d'un bruit de porte. Je me redresse. Je suis toujours allongée sur Antoine. Nous sommes toujours dans le salon, sur le canapé.

Je dirige mon regard vers la porte d'entrée. Je vois Théo arriver avec son grand sourire. Il tient une poche dans sa main droite. Il me fait signe de me taire et de ne pas bouger. J'ai très bien compris ce qu'il allait faire. Je m'en veux déjà de le laisser faire.

Il vide une bouteille d'eau sur la tête d'Antoine. Ce dernier ce redresse dans la seconde. Il me mets sur le côté. Et cours dans la maison après son frère.

Je n'en peux plus d'eux, enfin, surtout de Théo. Je les entends crier et courir partout. Théo a plutôt intérêt à courir. Quand Antoine revient, il tient Théo dans son dos comme un sac à patate. Théo crie et essaie de se débattre mais n'y parvient pas.

Une fois tout ce manège finit et vengeance prise, on part tous les trois prendre notre petit déjeuné. Théo nous a acheté des croissants et pains au chocolat. On mange dans le calme.

Aujourd'hui, c'est le grand jour. Leur père va enfin être réveillé...

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Désolé pour ce retard, j'espère que vous aimerez! Le suspens a pris fin

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