Mon rêve, mon footballeur

Le jour du réveil

Aujourd'hui, c'est le grand jour. Leur père va enfin être réveillé...

Théo est archi excité. Il ne tient pas en place. Je lui saute dessus et il se met à courir. Antoine nous court après. Je dis à mon cheval (Théo) d'aller plus vite et ce dernier finit par s'écrouler de fatigue.

Mission réussi. On se tape dans la main avec Antoine et on rigole tous les deux. Se moquer de Théo est hyper intéressant.

On rigole, il se vexe et fait son petit enfant puis ne peut s'empêcher de finir par craquer et rire aux éclats.

Avec Antoine, on part dans sa chambre se changer. Il met simplement un teeshirt blanc et un short en jeans avec des Nike mais il est TELLEMENT PARFAIT 😍

Hum... Bref... Reprenons >.>

Je mets un teeshirt à motif fleurit, mon slim noir et ma paire de Vans fav.

Antoine m'observe. Je le regarde à mon tour et je le vois s'approcher de moi en se mordant la lèvre inférieure. Gosh, il va vraiment finir par me tuer. Il est si beau. Non, beau c'est pas assez pour le décrire. Réfléchis, MAGNIFIQUE, PARFAIT, UNIQUE...

Une fois arrivé à ma hauteur, il m'observe toujours avec autant d'intention. De haut en bas puis il s'arrête sur mes yeux. Je ne peux résister à l'embrasser en première. Ses lèvres sont douces, pulpeuses et m'invitent à en redemander à chaque fois.

Cependant, j'entends Théo qui se racle la gorge. Je rougis et cache mon visage avec mes cheveux. Les deux frères terribles se moquent de moi automatiquement.

Une fois, que les rire sont passé, nous partons tous les trois en direction de l'hôpital. Maud nous a dit qu'ils allaient bientôt le réveiller. Les gars ont tout de suite accéléré le pas quand ils ont reçu le message. Moi, je suis derrière à essayer de les suivre 😭

Une fois arrivé devant l'hôpital, ils ne ralentissent pas et se mettent même à accélérer. Euh... Comment vous expliquer que, par conséquent, je les ai perdu de vu?

Je regarde de tous les côtés mais ne les vois nul part. Je sens une main se joindre à la mienne. Je flippe mais heureusement pour moi ce n'est qu'Antoine. D'ailleurs, Pourquoi je flippais? Ça aurait pu être qui d'autre? Et petit à petit je me ravive une histoire qui remonte à des années.

Sans m'en rendre compte, car j'étais dans mes pensées, nous sommes arrivé avec le reste de la petite famille avec Antoine. Je salue ceux que je n'ai pas vu et reste en retrait.

Les médecins n'ont pas encore réveillée Alain. Ils parlent à toute la famille et essaient de les rassurer. Après tout, c'est leur métier. Ils savent ce qu'ils font. Je stresse. Antoine ne fait qu'augmenter mon stresse en broyant ma main.

Les médecins rentrent dans la chambre. Ils en ressortent 10 Minutes plus tard. Ils sont en train de parler entre eux. Ils s'avancent vers nous et nous disent que ça c'est bien passé mais qu'Alain se repose pour l'instant. Nous pourrons aller le voir que d'ici au moins une heure. Une seule personne pourra aller le voir pour l'instant et pas plus de 10 minutes.

Tout le monde est soulagé. La mère d'Antoine pleure. Sa sœur aussi. Elle et sa mère sont dans les bras Lune de l'autre. Théo à les yeux rouge mais essaie de ne pas montrer qu'il va pleurer.

Antoine, quant à lui, ses yeux sont un océan. Une larme est prête à couler à chaque seconde. Je le prends dans mes bras pour le rassurer. Il me sers encore plus fort. Me fait un bisous sur le haut du crâne et appuie sa tête sur la mienne.

Une infirmière s'approche de nous. Elle vient de sortir de la chambre du père de famille. Elle nous dit qu'il est en forme et qu'une seule peut aller le voir pour l'instant. Personne ne se lève et tout le monde se regarde.

Isabelle, maman Griezmann, finit par se lever et se diriger vers la chambre. L'infirmière l'a suit. Elle lui donne quelques explications puis la fait entrer.

On attends tous les quatre. L'atmosphère est archi pesante. Je décide de sortir dehors. J'ai pris mon sac heureusement.

Je sort mon paquet de cigarette que je n'utilise qu'en cas d'urgence. Je l'allume et commence à fumer. Ça fait tellement de bien. Je suis directement moins tendue.

Je repense à tout ce que j'ai vécue et je retombe sur CE moment. Le même moment que tout à l'heure. Ce moment que j'aimerais oublier à tout jamais mais qui fait également parti de moi. Les larmes commencent à couler sans que je m'en rende compte.

Je prends mon portable, mets mes écouteurs puis la musique. Je ferme les yeux. La musique me permet de m'évader complètement. Une voix féminine se répand dans mes oreilles. Cette voix que je connais si bien. Cette musique que j'aime tant. Cette musique qui me remonte toujours le moral.

Une fois la musique terminée, je rouvre les yeux. Je suis toujours devant l'hôpital. Je suis assise sur un banc. Ma cigarette finit. Je la jette dans la petite boîte prévue à cet effet.

Je retourne sur le banc que je viens de quitter et remet cette musique que j'apprécie tant et qui me permet de tout oublier.

À la fin, je décide de retourner à l'intérieur. Je retrouve mon chemin aisément. Maud, Théo et Antoine sont toujours aux mêmes places avec des mines défaites.

Je me retourne vers un distributeur et achètes 4 paquets de bonbons. Quoi de mieux dans les pires moments que du sucre? Il n'y a rien qui marché aussi bien. J'avoue que la musique aide mais le sucre est universel. Le style de musique n'est pas le même entre deux personnes mais le sucre plait à tous.

J'agite devant chacun un paquet qu'ils se précipitent tous les trois à m'arracher des mains avec un grand sourire. Je leur souris en retour et nous ouvrons chacun nos paquets.

Une fois les paquets finis, Antoine me regarde bizarrement. Je lui rends son regard et il me montre ses narines. Je comprends aussitôt ce qu'il veut me dire. Il a sentit l'odeur de la cigarette.

Je me sens gênée sans avoir à l'être. À chaque fois que quelqu'un découvre que je fume occasionnellement, j'ai le droit à toutes les conneries comme quoi ce n'est pas bien et pas bon pour la santé de fumer. J'ai pas envie d'entendre, pour la millième fois, le même discours et surtout venant de sa bouche.

Isabelle me sauve de tout ça en sortant de la chambre. Elle a la tête baissée. Je vois pas l'expression de son visage. Je veux savoir si elle est rassurée, si elle pleure toujours autant. Une fois à notre hauteur, elle tend les bras et ses enfants s'y réfugient. Je reste en retrait. Mais Antoine l'ayant remarqué, me tire le bras pour que je me joigne à eux.

Quand ce câlin fut finit, Isabelle nous fit un grand sourire qui nous dit sourire aussi. Elle est si belle quand elle sourit. On lui demande comment va Alain et elle va enfin nous répondre...

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Hello tout le monde!
J'espère que vous êtes toujours motivés à lire. En tout cas moi je l'étais vraiment pour ce chapitre et j'espère qu'il va vous plaire

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Xoxo 💖