Oui, je continue enfin l'écriture après des mois d'inactivité... On va espérer que je vais terminer le livre (normalement, je suis inspirée, donc normalement, je devrais écrire c: !)
Je vous souhaite une agréable lecture, et m'excuse grandement de mon absence !
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J'ouvris difficilement les yeux, me trouvant dans la pénombre... J'étais dans des bras chauds ; une odeur douce émanait de cette personne, me rassurant. Je reposai la tête dans son cou en resserrant mes bras autour de celui-ci, me sentant bien. Je vis le visage de mon bien-aimé se tourner délicatement vers le mien, et malgré l'absence de lumière, je pus distinguer ses yeux envoûtants s'ouvrir lentement, me faisant esquisser un sourire attendri.
— Erza ? chuchota-t-il alors.
— Jellal ? répondis-je d'une petite voix.
— Vous avez bien dormi, j'espère ? m'interrogea-t-il, le timbre soucieux.
— Bien sûr que oui ! répondis-je vivement. Tu sais... commençai-je avec moins d'assurance, je me sens bien... avec toi... terminai-je, le visage rouge et baissé.
Il ne réagit pas à la minute, me faisant douter de ma réponse, quand il plaça adroitement son bras sous mon crâne afin de le plier pour glisser ses doigts délicats entre mes longues mèches écarlates :
— Erza... Je me sens bien près de vous aussi... Ne soyez pas gênée d'un fait qui nous est commun...
— Ce fait est intime... lui rappelai-je doucement.
— Cela est vrai... mais n'y prêtons pas attention...
Sa main chaude auparavant dans mes cheveux se laissa choir le long de mon visage avant qu'il ne glisse ses doigts entre les miens afin de les serrer d'une manière protectrice. Ressentant un profond bien-être, mes yeux commencèrent à se fermer, mais sa douce voix me ramena à la réalité :
— Peut-être devrions-nous signaler notre réveil afin que le médecin m'examine et que je me remette en fonctions ?
— Hum... oui... acceptai-je malgré moi.
Je le sentis sourire :
— Qu'y-a-t-il ?
— Euh, rien... bredouillai-je, les joues roses.
— Dites-moi... me demanda-t-il d'une voix enfantine.
— Rien, rien, répétai-je, gênée.
— S'il vous plaît... insista-t-il.
Joues chaudes, je détournai le regard afin de murmurer :
— Je voulais rester dans cette couche, contre toi...
J'entendis sa respiration chaude s'arrêter un court instant :
— Moi aussi... m'avoua-t-il à voix basse, mais si l'on nous voyait ainsi... Vous savez bien que cela serait embarrassant...
— Oui...
Jellal se releva le premier afin de s'asseoir, prenant garde à ne pas me brusquer, puis il m'aida à en faire de même. Je me levai délicatement, la tête encore embrumée par le sommeil, et j'attendis qu'il en fasse de même. Nous tirâmes le voile qui nous enlaçait dans l'obscurité, et lorsque des faisceaux de lumière se glissèrent sur le lit défait, je me rendis compte que nous avions dormi ensemble, une nuit entière, pour la première fois. Mes joues en souffrirent, chose que remarqua Jellal qui était encore torse-nu :
— Vous allez bien ?
— O-Oui.. Je... je te laisse t'habiller...
La lumière pâle éclairait les quelques reliefs de son thorax que j'avais si peu vus, m'intimidant encore plus. Je sortis précipitamment, manquant de me prendre dans le tissu et de m'effondrer sur le sol, mais je réussis à me tenir droite pour simplement attendre à l'extérieur. La grande pièce me rendait mal à l'aise, tant par sa largeur que par le silence profond qui y régnait. Mon cœur se serra soudainement : et si nous avions été entendus ? Nos voix auraient été si claires, murmurées dans cet endroit calme...
Un bruit dans mon dos me fit sursauter, mais ce n'était que Jellal qui venait de terminer de s'habiller et qui était ainsi sorti.
— Allons-y, me murmura-t-il doucement. Que voulez-vous faire ?
— Peut-être devrais-tu d'abord voir le médecin ?
— Je devrais aller bien, je n'en ai pas besoin...
— Bien sûr que si, rétorquai-je. Allons-le... Ah ! Je vous cherchais !
L'homme dont on parlait à l'instant venait d'entrer la pièce. Il eut un sourire bienfaiteur :
— Je vois que monsieur a pu se lever et s'habiller... J'aimerais seulement vérifier que tout va bien avant de vous laisser aller.
Docile, Jellal hocha la tête et se laissa ausculter sous mes yeux. Après cela, il repartit, nous laissant dans la pièce.
— Donc, reprit Jellal, que voulez-vous faire ?
— Allons voir mes parents, peut-être ? Puisqu'ils voulaient t'accorder une demande quelconque.
— Comme vous le souhaitez, Erza.
— Allons-y.
Entendus nous marchâmes jusqu'à la salle de trône où se trouvaient mes parents et... Auguste. Je retins un soupir : que faisait-il dans notre demeure ? Mère sourit en nous voyant entrer :
— Bonjour, Erza.
— Bonjour, mère, père, ainsi que vous, messire, terminai-je en direction de mon promis.
Je m'inclinai, suivie de Jellal.
— Valet, comment te sens-tu ?
— Je me sens bien, répondit celui-ci, toujours courbé.
— Parfait. Nous te remercions une fois de plus d'avoir sauvé notre fille... Que désirerais-tu ?
Je vis Jellal lancer un regard vers moi avant qu'il ne secoue la tête, comme troublé. Sa voix finit par timidement s'élever et résonner dans la salle :
— J'aimerais de l'argent afin de payer des soins à ma mère, s'il vous plaît.
— Tu l'auras. J'enverrai le médecin ausculter ta mère dans les plus brefs délais.
— Je vous remercie, Votre Majesté.
Il s'inclina un peu plus avant de respectueusement se relever et de se tenir droit derrière moi, les mains croisées dans son dos. Mère se tourna ensuite vers moi :
— Comme tu peux le remarquer, Erza, Auguste a dormi dans nos appartements, voulant rester ici afin de vous revoir aujourd'hui.
— Je vois... répondis-je, sans une once de joie.
— J'aimerais que tu visites les jardins auprès de lui après le déjeuner. Veux-tu ?
Je n'avais pas vraiment mon mot à dire, j'acquiesçai simplement, yeux ternis.
— Tu peux disposer, Erza. Auguste et nous discutons de votre mariage, nous prévoyons de grandes festivités, me sourit-elle, radieuse.
J'esquissai un sourire mal à l'aise avant de brusquement me retourner pour repartir, Jellal me suivant. Lorsque les portes se fermèrent derrière nous, je lui demandai doucement :
— Peux-tu demander à ce que l'on apporte de l'eau chaude afin que je me baigne, s'il te plaît ?
— Bien sûr. Je vous rejoins dans vos appartements ? m'interrogea-t-il.
J'acquiesçai, et nous partîmes chacun de notre côté.
Assise dans mon lit, je restais droite et crispée : je ne voulais pas de ce mariage, de cet homme ou de quoi que ce soit d'autre ! Je voulais seulement être près de Jellal... Pourquoi ne pouvais-je pas obtenir cette si petite requête ? La mâchoire crispée, je me repliai sur moi-même, à la recherche de solutions, mais c'était sans issue...
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Alors, je suis de retour, normalement je ne devrais pas disparaître après ce chapitre x) ! Je vais essayer de finir ce livre durant les vacances en restant régulière c= !
J'espère que ce chapitre enfin sorti vous plaît ? ^,^
Je pense continuer sur le chapitre suivant dès maintenant :) !
En espérant que ça vous ait plût ! ^w^! ♥
Encore désolée pour mon absence >///< !
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De l'Amour à la Cour [Jerza] | TERMINÉE |
FanfictionUne princesse maladroite et couronnée reine sous peu. Son valet aimable et parfois trop courtois. Leurs sourires qu'ils se renvoient furtivement. Les lèvres de la belle qui cherchent à obtenir leur premier baiser en se scellant à celles du serviteur...