Cher journal, mercredi dix-sept mars,
Aujourd'hui, Jellal m'a complimentée : ma nouvelle robe m'irait à ravir. Je l'avais vu me montrer un de ses beaux sourires presque séducteurs. J'avais évidemment rougi en me retournant brusquement ; Mère m'avait grondé : ce ne serait pas le comportement digne d'une noble, qui plus est, d'une princesse. Mais que pouvais-je y faire ? Je n'étais pas gracieuse comme elle et d'autres comtesses. Et si en plus, celui que j'aimais me faisait part de tels avis à mon propos...
Mais suite à cela, Mère avait rajouté deux heures aujourd'hui à mon enseignement royal. Les connaissances ne m'étant pas utiles puisque je les avais déjà apprises, je tentais de me parfaire en tant que femme noble, ce que je n'arrivais pas. En tout cas, lorsque Jellal m'a raccompagné jusqu'à ma chambre, lorsqu'il est entré, il s'est excusé pour "l'incident" de ce matin. Il est tellement aimable et gentilhomme...
Il m'a ensuite aidé à retirer les vêtements aux coutures et fermetures compliquées ; j'ai senti ses mains chaudes me frôler la peau, ayant fait courir des frissons. J'ai eu envie de me retourner vers lui pour l'enlacer, mais je n'ai pas osé.
Quand il a terminé son travail de valet, il m'a souhaité une bonne nuit et il m'a baisé la main ; ce garçon savait décidément me mettre dans tout mes états. Et me voici à mon bureau, pensive. Je me questionnais souvent sur le possible amour qu'il pouvait me porter, mais je ne le devrais peut-être pas. Après tout, il était à un rang inférieur au mien. Sur ce, je m'en vais coucher ; à demain, cher journal.Cher journal, jeudi dix-huit mars,
C'est tout simplement horrible ! Exécrable ! Père m'a convoqué après le dîner dans sa chambre, avec Mère, pour parler. Rendue là-bas, j'ai su qu'ils m'avaient promise à un jeune roi de la région. Je ne le connais point. De ce que j'ai compris, il a en sa possession une grande puissance économique ; je me doute bien que c'est pour cette raison qu'ils veulent m'unir à cet inconnu.
Mais cela est ignoble ! Ne pouvions nous pas nous marier à la personne que l'on aimait plutôt qu'à un inconnu pour de l'argent ? Il fallait croire que non. Je suis bien triste... Je commence à pleurer en me rendant compte de l'impossibilité de la relation que je pourrais avoir avec Jellal... Je ne sais même pas s'il m'aime...Des pas !
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Voilà pour le prologue !
Bienvenue à tous, j'espère que l'histoire vous plaira ! Je vous invite à voter si vous aimez l'histoire, et à commenter si le coeur vous le dit !
PS : Il est possible que je poste irréguliérement, excusez-moi si c'est le cas
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De l'Amour à la Cour [Jerza] | TERMINÉE |
FanficUne princesse maladroite et couronnée reine sous peu. Son valet aimable et parfois trop courtois. Leurs sourires qu'ils se renvoient furtivement. Les lèvres de la belle qui cherchent à obtenir leur premier baiser en se scellant à celles du serviteur...