Liés

8. Gabriel

Je viens juste de rentrer chez moi. Il est 14h et j'ai terriblement besoin d'une sieste comme en témoigne ma tête et mes yeux cernés. Lorsque je suis revenu chez Max, Camille avait filé chargeant les autres de me remettre un papier où elle avait écrit : "Désolée pour ce qui s'est passé même si je ne suis pas sûre de tout comprendre, tout les gens de ton ancien lycée avait l'air de savoir ce qui s'est passé mais pas moi. Rappelle moi pour m'expliquer, mais merci pour cette soirée, c'était cool qu'on ai enfin avancé" .  Il faudra que je pense à le faire ou au moins à lui envoyer un sms mais là je n'ai vraiment pas envie de parler et encore moins de devoir expliquer toute cette merde. Mais la fin, comment ça nous avons avancé ? Soit elle me fait une mauvaise blague soit j'ai fais une chose dont je ne me rappelle plus, une chose assez regrettable. Je ne peux pas lui demander sinon elle se vexera et je ne sais pas si Max a vu quelque chose. Je me souviens de quelques allusions à un rapprochement ce matin mais il n'a pas formulé une phrase directe, je lui envoie un sms.

-Hey mec, merci pour ta soirée c'était vraiment sympa. Je peux juste te demander un truc ?

Je sais qu'il répond vite ce qui est un super avantage. Il répond toujours dans la minute.

-Aaah t'inquiète, c'est maintenant que je regrette un peu ahah, Dim a vomit partout quand t'es partit et j'ai un mal de crâne de l'espace. Mais au fait vs avez dit quoi avec Lenna ? T'as un peu merdé avec Camille qd même j'espère que personne lui a envoyé de snap. J'imagine que ta question est à son propos ?

Ce mec est vraiment trop fort, il sait que j'ai merdé, donc il va pouvoir m'expliquer. Putain qu'est ce que j'ai fait.

-Oui c'est sur elle... J'ai fais quoi avec elle ? La retrouver en soutif sur le canapé à côté avec un gros blackout et Lenna qui débarque, c'était pas mon meilleur réveil

-Mec, vous avez passé votre soirée à vous embrasser et il me semble même que vous êtes montés dans une chambre à un moment... Tu te rappelles vraiment de rien ?

Merde, merde et merde.