Chapitre 3

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Hello ! Alors, voilà un nouveau chapitre, cette fois sorti en alternance avec Irrésistiblement Condamné, pour changer x) Il fait la taille d'un chapitre normal, mais si je mets cette note, c'est pour une tout autre raison : je préviens juste que cette fiction vire dans le genre "thriller" même si je la laisse dans la catégorie "histoire d'amour" (comme IC d'ailleurs). Je ne sais pas trop pourquoi, j'ai envie de reprendre mes histoires comiques, horrifiques et d'amour en même temps, et ça donne ça (enfin là y'a pas le comique, mais y'en aura plus tard normalement).
Aussi, car je n'ai pas expliqué : dans toutes mes fictions (hormis Domination en fait), il y a des références à d'autres fictions à moi. Là, il s'agit de l'ESI -> Dans l'une de mes premières fictions, thriller, j'ai créé la ESCI (Elite Service of Criminal Investigation) qui était un groupe éloigné du FBI qui s'est affilié à la CIA, et j'ai juste retiré le C x)) D'ailleurs, on retrouve dans IC Roman Kwint qui est un personnage androgyne (exactement le même à issu de la famille Kwint qui dirige justement la ESCI dans cette fiction du même nom (et que je ne poste pas car elle était tout sauf normale XD) et que j'ai gardé à l'identique... Juste il n'est plus amoureux de son frère ni militaire x) Enfin bref, trêve de bavardages !
Là-dessus, je vous souhaite une bonne lecture !
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Lundi 12 juillet – Ean

Les journées passaient et se ressemblaient, et cela était particulièrement lassant, à la longue. Ainsi, lorsque quelque chose changeait, peu importait de quoi il s'agissait, je m'en réjouissais. Habituellement. Donc lorsque j'arrivais dans mon bureau vers six heures du matin, avec mon garde qui défendait l'entrée de l'ascenseur menant à mon étage, je m'attendais, en allumant mon ordinateur portable, à recevoir un milliards de mails comme tous les lundis. Car avec le décalage horaire, je recevais vraiment de tout et n'importe quand. Mais pour une fois, je n'avais que dix mails.

Le premier, le deuxième et le troisième que j'ouvris portaient le même nom, soit « Recrutement ». J'y trouvais donc, sans surprise, des demandes d'emploi de la part d'une femme et de deux hommes qui venaient des trois coins du pays. L'un me contactait depuis un village du sud de la Californie, l'autre depuis la pointe de la Floride, et le dernier de New York. Il en manquait un de Washington pour faire les quatre coins des Etats Unis, mais en tous cas, ils parvinrent à m'attirer un sourire. Aux trois, j'envoyais la même chose, ce que je répondais à tous ces messages que je recevais de ce genre, et ce même si on m'envoyait une lettre manuscrite. Puis j'ouvris les autres. Une demande d'une femme qui se sentait menacée depuis qu'elle avait reçu une lettre qu'elle m'avait envoyé en pièce jointe. Pour résumer, son ex-mari la menaçait de mort avec leurs deux enfants si elle ne revenait pas auprès de lui pour lui rendre les gamins, qu'elle sentait en danger trônait sur les autres mails de demande de mission. Je promis à la femme de lui envoyer un homme dès la première heure, et je pris aussitôt mon téléphone pour appeler Ajax, un de mes gars qui venait d'achever ses quatre jours de repos, et l'un des plus fiables que j'avais. Il était venu dans mon bureau, un jour, pour se prosterner devant moi et s'excuser d'une erreur dont je n'avais même pas été mis au courant et que je n'aurais jamais sue s'il n'était pas venu. Il avait juste couché avec une cliente, et cette femme était d'ailleurs devenue sa femme le samedi précédent. Il m'avait invité à son mariage mais j'avais dû refuser à cause de mon travail. Cela me peinait de l'appeler pour cette mission ce jour-là, alors qu'il devait encore récupérer – j'avais tout fait pour qu'il eût ce week-end pour lui, et sa mission terminée deux jours plus tôt m'avait empêché de me démener pour trouver un homme libre – mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être rassuré de savoir qu'il avait réservé son voyage de noce à l'année suivante. C'était le seul gars que j'avais que je considérais comme un ami.

-Ajax à l'appareil, répondit-il d'une voix ensommeillée, que me vaut un appel si matinal de la part de ce charmant Ean McAndrey si tôt un lundi matin ?

II. Aliénation [Boy x Boy]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant