II. Aliénation [Boy x Boy]

Chapitre 2

Hello ! Voili voilà mon chapitre 2 ! J'improvise totalement, alors j'espère avoir une suite qui me viendra assez crédible et assez rapidement, mais ça devrait le faire ! Aussi, je précise que puisque j'ai plus de facilité et que j'ai noué plus de liens avec mes personnages de mon autre fiction qu'avec ceux de celle-ci, l'autre avance légèrement plus rapidement et je n'alterne pas toujours les chapitres, contrairement à ce que je voulais faire. Juste pour prévenir qu'il peut que je sois assez longue pour poster (jamais trop non plus j'espère). Là-dessus, je vous souhaite une bonne journée et une bonne lecture !
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Lundi 12 juillet – Ean

Je suis là.

Je te suis.

Je t'aurais.

Tu peux fuir mais je te retrouverai.

Tu peux partir mais je te rattraperai.

Parce que tu dois mourir.

Parce que tu es devenu une gêne.

Parce que tu n'as plus rien à faire ici.

Ean McAndrey.

Je me réveillai en sursaut, bondissant dans le lit. Je n'avais plus aucun drap sur moi, rien qui me recouvrait. J'étais juste complètement nu, une main sur ma poitrine comme si elle allait enfin réguler ma respiration saccadée, et deux choses qui m'entouraient les hanches. Je faillis faire un infarctus en voyant qu'il s'agissait de bras et qu'ils venaient de se resserrer autour de moi, puis je compris que ce n'était qu'Aiden. Mon mari. Il se rapprocha, posa son front contre ma cuisse et murmura quelque chose que je ne compris pas. Mes yeux se tournèrent vers mon radioréveil, et quand je vis qu'il n'était que trois heures, je soupirais. Il me serait impossible de me rendormir, avec ce cauchemar.

Jamais encore je n'avais rêvé d'un homme avec une stature épaisse de garde du corps qui me coursait avec une arme tranchante à la main en me menaçant de mort. Ce garde n'avait pas de visage, il n'avait même pas de tête définie, de taille ou quoi que ce soit d'autre. Non, il y avait juste cette lame qui brillait sous le reflet de la lune, dans des rues méconnaissables, et alors que j'étais seul. Totalement seul face à lui. Je n'étais absolument pas rassuré. Pourquoi ? C'était une excellente question. Ce n'était qu'un cauchemar, après tout. Néanmoins, je ne trouvais même plus la force de m'allonger. C'était devenu un effort surhumain.

-Mmh, Ean, couche-toi, s'il te plait... Il est trop tôt, c'est pas l'heure...

Je tournai les yeux vers Aiden, attendri, puis je me demandais s'il ne confondait pas ma cuisse avec le haut de mon corps. Parce qu'il me serrait de plus en plus, puis il y eut la révélation. Il fit glisser sa main le long de mon genou, puis sa main atterrit sur le matelas, qu'il palpa avant de se redresser, les sourcils froncés, les yeux ensommeillés, une grimace d'incompréhension. Puis il releva la tête, conscient qu'il ne s'agissait absolument pas de mon torse, et il sourit, avant de se redresser difficilement avec ses bras pour se retrouver assis d'abord en face de moi, puis contre moi. Je n'avais pas pu résister lorsqu'il m'avait tendu les bras comme un enfant, et je l'avais invité à me grimper dessus à califourchon pour m'enlacer. C'était platonique, mais étonnamment, j'avais dû oublier qu'Aiden était aussi peu vêtu que moi. Et mon corps, contrairement à mon âme, n'était pas du tout meurtri, bien au contraire. Heureusement, si Aiden sentait cette chose entre nous comme je sentais la sienne, il ne m'en fit aucun commentaire et se contenta de me serrer dans ses bras, ses mains à plat dans le haut de mon dos, son souffle s'écrasant dans mon cou alors qu'il avait ses cheveux qui me chatouillaient la nuque.