🌹 QUARANTE-ET-UN 🌹

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Bonsouar, ça va bien?

Je crois qu'il va pleuvoir parce que bébé Nabil à mis un snap dans sa story😂😭

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Une semaine plus tard..

11 juin 2017
O M N I S C I E N T

Il est 3h00 du matin quand la jeune colombienne se gare. Ne trouvant aucune place près de son bâtiment, elle est obligé de se garer plus loin.

Elle porte son sac à son épaule et se met à marcher. 4 blocs. 4 blocs à dépassé pour arriver chez elle. Le bruit de ses baskets résonnent dans la ville tellement elle est calme.. on pourrait presque croire qu'elle est inhabité.
Elle n'a généralement pas peur de marcher dans ce quartier où elle a vécue, mais cette nuit là, elle eu un pressentiment bizarre.
La jeune femme accélère le pas lorsqu'elle entends des voix au loin. Elle dépasse le premier bloc, plus que 3.
Les voix se rapprochent.
"Plus jamais je rentre aussi tard" se dit-elle. Son coeur bat à toute vitesse, sa respiration se fait forte, ses mains sont moites. Chaque bruit, chaque chose que le vent déplace la rend folle. Elle entends des bruits au loin, des moteurs. Puis elle voit des lumières éclairer vers elle. Et merde.
Plus que 2 blocs. Elle avance, encore plus vite, la peur au ventre. Le bruit des moteurs se rapprochent. Elle accélère, encore. Elle manque de tomber plusieurs fois, elle ne marche plus droit. Sa vue se fait flou, elle sent la peur.
Plus qu'1 bloc. Elle regarde son bâtiment au loin alors que deux motos apparaissent, l'une freinant juste devant elle comme pour l'interdire de passer. Une moto devant, une derrière. Elle s'arrête et ne bouge plus, tétanisée. L'homme la regarde à travers son casque et descend de sa moto.

Emira n'est pas du genre à être effrayée ou à ne pas savoir quoi faire en cas d'urgence mais.. ce soir là, elle fut complètement paralysée.
Les deux hommes ne bougent pas... elle prends alors son courage à deux mains et contourne celui qui était devant elle.
Elle les entends chuchoter puis le silence. Elle n'est plus qu'à quelques mètres de son hall, il lui suffit juste de contourner son bâtiment...

Mais elle fut rapidement rattraper et traîner dans un coin, main sur la bouche, elle ne peut crier à l'aide.
L'homme la traîne entre les deux bâtiments et la jète contre les poubelles. Un gros bruit résonne alors que la tête de la jeune femme cogne contre le sol. Une douleur se fait ressentir au niveau de l'arrière de son crâne.
Elle n'a pas le temps de se relever que les deux hommes se jettent sur elles et la frappe. Ils l'a frappe avec tout ce qu'ils ont à leur disposition.
La jeune femme gémis de douleur sous chacun des coups qu'ils lui assènent.
Elle sent chacune des parties de son corps touchés, crier souffrance.
Les deux hommes ne retiennent pas leurs forces et multiplies les coups jusqu'à ce que la jeune femme perde connaissance.
Seule, dans une ruelle sombre, il l'a laisse pour morte.

Le lendemain..

La jeune femme se réveille dans une chambre d'hôpital, encore une fois. Elle ouvre les yeux avec du mal et les cligne plusieurs fois pour s'habituer à la lumière du jour.
Elle essaye de se redresser mais une douleur aux côtes la fait rapidement changer d'avis.
Elle tourne la tête et aperçoit sa petite sœur entrain de dormir dans un des fauteuils de la chambre, attendrie par cette image, la grande sœur n'ose pas la réveillée. Elle appuie donc sur le bouton pour appeler une infirmière et patiente.

Elle se rappelle vaguement de cette nuit, elle se rappelle juste de la peur et de la douleur qu'elle a ressentie.

L'infirmière arrive dans la chambre et fais les examens habituels. Elle prévient aussi la jeune femme de ses blessures ainsi que du traitement qu'elle devra suivre à la lettre pour se remettre au mieux. Entre temps, la petite sœur de notre protagoniste se réveille et se précipite au chevet de son aînée.

Rosa: Ça va ?!
Emira: J'ai connu des jours meilleurs *en toussant un peu*

L'infirmière fini son checking et sort de la chambre, les laissant seules.

Rosa: Ils sont tous devenus fous quand ils t'ont trouvés dans la rue.. je te jure ça faisait peur à voir.
Emira: Il s'est passé quoi?
Rosa: Bah en fait ce matin vers 11h je crois, tous les mecs étaient en bas de notre bâtiment comme d'habitude et genre y'a le petite frère à Abou qu'est arrivé en courant en disant que t'étais morte et au début les mecs ils l'ont pas cru tu vois, mais ils ont vu qu'il était sérieux alors ils sont allés voir et ils t'ont trouvés. Apparement Tarik est devenu fou je te jure, Nabil et Kamel ils ont dû le calmer parce qu'il allait commettre un meurtre, c'est Lukas qui t'as amené ici avec sa voiture. Luìs et Marco j'ai cru qu'ils allaient tuer chaque mecs qu'ils croisaient tellement ils étaient énervés....

La jeune femme écoute sa petite sœur lui raconter, un pincement au cœur. Elle n'aime pas faire souffrir les gens qu'elle aime et entendre ça l'attriste...
Sa petite sœur enchaîne rapidement sur une autre histoire mais Emira s'endort, épuisée.

E R I C

Je raccroche et balance mon téléphone contre le mur, énervé. Je serre les poings et me lève, je prends mes clefs de voiture et me précipite à l'hôpital.

Je me gare à l'arrache et entre en furie dans l'hôpital.
J'arrive vers la chambre 237, plus énervé que jamais.
Dans le couloir j'aperçois tout le monde.

Moi: ELLE EST OU

Safia arrive vers moi.

Safia: Arrête de crier! Calme toi!

Elle me fait assoir et s'assied à côté. Je serre les poings et la regarde.

Safia: Elle se repose pour le moment.,
Moi: Il s'est passé quoi?

Safia me raconte ce qu'il s'est passé en détail. Je crois que je vais commettre un meurtre, ou plusieurs à voir.
Au fur et à mesure qu'elle me raconte, ma haine s'agrandit et s'amplifie.

Moi: Je dois la voir.
Safia: On veut tous la voir Eric. Mais on peut pas pour le moment.

Je siffle des dents et me lève. Je peux pas rester assis à rien faire alors qu'elle s'est faite tabassée. Ça me fout la rage qu'on ait pu la toucher.
Je regarde les personnes présentes avec moi dans le couloir, y'a tous ses cons de potes et son guignol.
Je préviens Safia et part me griller une clope devant l'hôpital. J'en profite pour prévenir Mark qui arrive une dizaine de minutes plus tard.

On remonte à l'étage d'Émira et directement, les regards se tournent vers nous, des regards noirs.
Je les vois chuchoter des trucs entre eux.. bande de taffioles.

Tarik s'avance vers nous et s'arrête juste devant moi.

Tarik: Je peux savoir ce qu'il fait ici ?
Moi: C'est un ami à Mira.
Tarik: Eric.
Moi: Tarik.

Il me lance un regard noir.
Je pose une main sur son épaule:

Moi: tu travailles peut-être plus pour moi dans le business, mais n'oublie pas que je serais toujours au dessus de toi.

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| 1 | Pour eux, je donnerais ma vie | PNL | TERMINÉEOù les histoires vivent. Découvrez maintenant