Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]

Prologue / Chapitre 1 : Une nouvelle vie

Prologue :

Depuis sa naissance, Rébecca vit entre deux mondes : celui des Hommes et celui des Penseurs.

Pendant des années, le monde des Penseurs n'avaient pas affecté sa vie jusqu'à ce qu'un simple déménagement vienne tout chambouler.

Une nouvelle école, de nouveaux amis, des secrets et des révélations attendent la jeune femme pour sa nouvelle année scolaire qui promet d'être riche en émotions.

Chapitre 1 : Une nouvelle vie

"So wake me up when it's all over, When... "

Je sortis ma main au dessus des draps et tapai violemment sur le réveil. Je me frottai les yeux, déroutée par l'heure qui s'affichait sur l'écran avant d'entendre ma mère criait dans ma pensée.

"C'est l'heure, c'est la rentrée des vacances Becca!"

Je soufflai d'agacement et restai immobile à scruter le plafond dans le noir. Je verrouillai ma pensée, empêchant ainsi ma mère d'y entrer pour me donner de nouveaux ordres et me reposai encore quelques secondes.

N'ayant pas d'autres choix, alors que les minutes passaient sur mon réveil, je finis par me lever et me dirigeai vers la salle de bain. Mes longs cheveux blonds ondulés paraissaient ternes ce matin là dans le miroir et je les brossai sans ménagement. Quant à mes yeux verts, ils illuminaient mon visage et je m'empressai de les souligner avec un peu de crayon noir.

Mes yeux marquent ma différence par rapport aux Humains. Ils ont une petite étincelle, cachée au fond de mes iris, qui m'ont toujours différenciées des autres. C'est l'un des signes qui me définit comme appartenant aux Penseurs.
Nous, les Penseurs avons nos propres lois, nos propres règles, et notre propre gouvernement qui est caché dans une grande bâtisse à Rome. Nous vivons en parfaite harmonie avec les Hommes malgré nos dons qui font de nous des êtres à part. En effet, chaque Penseur est capable de communiquer par la pensée avec d'autres penseurs. Nous avons aussi, selon nos profils génétiques, des dons ou des pouvoirs particuliers. Ma mère n'en a pas, contrairement à mon père et moi. Mon père a la capacité de parler avec les animaux par la pensée, un don que j'ai moi aussi hérité. Pour ma part, je suis aussi capable de jouer avec les éléments naturels. Le ciel, le feu, l'eau et la terre n'ont aucun secrets pour moi.

"Rébecca, cria-ma mère dans les escaliers, tu vas être en retard!"

Soufflant d'agacement, je finis ma toilette, m'habillai simplement et rejoignis enfin ma mère dans la cuisine.

"Tiens, je t'ai posé le petit déjeuner sur la table, s'enquit-elle, en me souriant.

- Je n'ai pas très faim, puis je n'ai pas le temps, répliquai-je, encore endormie.

- Toi, tu t'es levée du mauvais pied, aujourd'hui! Lâcha-ma mère, posément. Prends au moins des gâteaux pour dix heures."

Pour lui faire plaisir, j'attrapai un petit paquet de gâteau et enfilai ma veste en cuir noire avant de me diriger vers l'extérieur de la maison.

Le temps était clair aujourd'hui et un grand soleil brillait dans le ciel.
Il y avait intérêt. Ma famille et moi avions déménagé à cause du travail de mon père. Son patron avait décidé de le muter ici, dans cette ville, où il y aurait soit disant une meilleure qualité de vie et le soleil en faisait partie. Pour moi, ce n'était encore qu'un déménagement de plus. J'avais dû tout quitter là-bas et j'en étais même réduite à vivre un amour à distance avec Max, mon petit copain depuis deux ans maintenant. Deux cents kilomètres nous séparaient et tout paraissait de plus en plus compliqué entre nous.