Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]

Chapitre 65 : Nos parents, nos bléssés, et nos morts

Lisez le chapitre jusqu'à la fin svp! Notamment mes notes sont importantes à la fin dans ce chapitre ! ;) bonne lecture !

Chapitre 65 : Nos parents, nos blessés et nos morts.

El Diablo était mort.
David avait tué El Diablo.

Je repoussai Lachlan et courrus jusqu'à la cabane. Je l'ouvris et vis enfin mes parents. Je me jetai au sol à leurs côtés. Ils étaient attachés, et leur bouche était fermée avec du ruban adhésif. Mon père paraissait souffrant. Il avait de nombreuses blessures sur le visage et sur le corps, sûrement du aux coups qu'il avait reçu.

"maman! Papa! Criai-je, en leur enlevant le scotch de leur bouche.
- ma chérie ! S'écria-maman.
- on a eu tellement peur! S'enquit mon père.
- j'avais tellement peur pour vous! M'enquis-je à mon tour."

Je dénouais leurs liens et nous pûmes enfin nous serrer les uns contre les autres. Un sentiment d'amour intense m'envahit, et je retombai en enfance.

Lachlan débarqua dans la cabane, accompagné de deux infirmiers penseurs du gouvernement qui prirent en charge mes parents.

"Va voir tes amis, dit-papa, on se voit tout à l'heure."

Je les embrassai et suivis Lachlan qui avait la mine triste. Je sentais qu'il me cachait quelque chose.

"Qu'est ce qu'il se passe Lachlan? Demandai-je, soucieuse.
- Marion... Murmura-t-il... Franck... ils sont morts... On n'a rien pu faire..."

Face à ses mots, je baissai les yeux vers le sol. Des larmes de tristesse et de peine roulèrent sur mes joues. Marion et Franck étaient des personnes très importantes et très courageuses. Franck avait deux enfants, Lola et Sébastien et une femme aimante. Marion filait l'amour parfait avec Yulia. Un couple et une famille venait d'être briser.

"Ce n'est pas ta faute! S'enquit-Lachlan, comme si il lisait dans mes pensées. Ils savaient ce qu'il faisait! Ils l'ont choisis, alors ne t'en veux pas. Juste honore les !"

Je secouai la tête, enlevant toute pensée mauvaise de ma tête, malgré la tristesse qui m'affectait. Nous sortions de la cabane. Une foule de personnes s'activaient de toute part.

"Il y a des blessés ? Demandai-je, à Lachlan.
- très peu... Amira s'est tordue le poignet, Pietro s'est cassé la jambe, et Ethys s'en sortira. Les autres n'ont que quelques égratignures par ci par là. Rien de bien méchant ! S'exclama-t-il.
- ça me rassure...M'enquis-je, soucieuse.
- ne t'inquiète pas, personne ne t'en voudra! Tout le monde a choisi d'être ici."

Je m'avançai dans la plaine et me dirigeai vers Yulia. Elle paraissait perdue, les larmes roulaient sur ses joues et les miennes. Arrivée devant elle, je la pris dans mes bras, et c'était à ce moment là qu'elle éclata en sanglot. J'essayai tant bien que mal de la réconforter en la serrant contre moi et lui disant des paroles apaisantes.

"Tout ira bien, je te le promets... Tout ira bien! Répétai-je, comme pour me convaincre moi même."

"Je suis désolé... Je suis désolé... Murmurai-je."

Elle pleurait toujours dans mes bras. Elle finit par relever la tête et me regardait droit dans les yeux.

"Ce n'est pas ta faute, Becca! Elle le voulait. Elle souhaitait tellement faire cette bataille. Pleurai-t-elle.
- je sais, mais ça fait mal. J'ai l'impression d'avoir toute la pression sur mes épaules. Soupirai-je, la voix tremblante.
- tu n'as rien à te reprocher... C'était son destin. Et il devait s'arrêter ici, comme Franck. Dit-elle, en continuant de pleurer."

Lachlan vint prendre le relais. Il avait les mots faciles. C'était un très bon réconfort. Je me dirigeai ensuite vers Lola et Sébastien. Je les remerciai, les pris dans mes bras et leur donnai mon soutien le plus sincère. Je restai un moment avec eux aussi.