Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]

Chapitre 46 : Départ

Chapitre 46 : Départ

Elias : je suis là les enfants !

Je me dépêchais de retourner à la salle de bain, suivi de près par David. Je rougis en repensant à la scène qui venait de se passer quelques minutes plus tôt. David le remarqua alors qu'il enfilait son t-shirt et me sourit sournoisement. Je passais une main dans mes cheveux, les remettant en forme. David se posta derrière moi, en me prenant par les hanches. Il déposa une nouvelle fois ses lèvres sur mon cou.
Puis, il sortit de la pièce. Je le rejoignis quelques minutes après. Il discutait déjà avec son oncle au salon.

Elias (en rigolant) : alors comme ça, tu as réussi à blesser David ?

Moi : et oui, je ne me suis pas trop contrôlée à la fin du combat, tellement je voulais gagner!

Elias : d'un côté c'est une bonne chose, ça veut bien dire que tu ne te laisseras pas abattre facilement. Vous partez quand ?

David : je pense qu'il lui faut encore une journée d'entraînement. On partira après-demain tôt dans la nuit. Ça te va, Bécca ?

Moi : ça me va !

Elias : tu devrais peut être prévenir ton grand-père de votre venu ?

Moi : ce n'est pas la peine, il aime les surprises et l'imprévu.

David : tu es sûre ? Il n'est peut être pas chez lui ?

Moi : ça fait cinquante ans que mon grand-père vit dans cet endroit, il ne déménagera jamais et ce n'est pas un grand voyageur!

David : bon c'est parfait alors.

Elias : passons à table. J'ai préparé des lasagnes.

J'adore les lasagnes.

Nous passons à table. Comme d'habitude, Elias fit voler les plats à travers la pièce.

Elias : ah oui! J'allais oublié! Je suis passé chez toi Rébécca. Mon ami maçon a réparé la vitre, et a changé les serrures de la porte d'entrée, du garage, et du portail. Je t'ai mise sur ta valise un jeu des clés. J'en garde un ici si tu les perds ou qu'il y a un quelconque problème là-bas durant ton absence.

Moi : merci beaucoup pour ce que vous avez fait, toi aussi David!

Elias : ne me remercie plus, tu es la copine de David, tu fais partie de la famille. Et on aide sa famille.

Je souris et nous continuâmes à manger dans la bonne humeur.

Le lendemain, nous nous entrainâmes le matin et l'après-midi. On fit d'abord de petits exercices le matin, puis David mélangea différentes formes d'attaques mentales et physiques, je ripostais du mieux que je pouvais. David et Elias s'allièrent ensuite contre moi, m'attaquant de part en part. Ce fut long, fatiguant, et constant.

À la fin de la journée, j'étais épuisée, mais il fallait préparer les valises. Je n'emmenais pas grand chose même si il fallait quand même prévoir quelques affaires car nous ne savions pas combien de temps nous allions rester chez mon grand-père.

J'attrapais ma valise, et pris toute sorte d'habits, la plupart, étaient des vêtements dans lesquels j'étais à mon aise et qui me permettraient de combattre en cas d'attaque. Je pris également mon appareil photo, les bijoux de ma mère, mes photos, et quelques objets utiles. David avait aussi réalisé un sac d'habits pour lui, avec ses petits objets personnels. Il prépara un second sac dans lequel on mît de la nourriture, quelques affaires de survie, et des médicaments.

La route allait être longue et nous ne savions pas ce qu'y pouvait nous attendre. Nous allions faire le voyage en deux temps. Nous trouverions bien une petite auberge ou chambre où passer la nuit sur la route.