Chapitre 62 : Campement
Nous étions arrivés depuis maintenant cinq bonnes minutes dans un petit champs naturel près de la lisière de la forêt. D'ici, avec nos oreilles hypersensibles, on entendait encore le bruit des voitures qui défilaient dans un flot constant sur la route.
Le champs était traversé par une petite source, et l'herbe était assez basse et fraîchement coupée. Les arbres qui l'entouraient rendaient l'endroit sur, et moins accessible.
Chacun avait commencé à prendre ses marques. Les hommes étaient partis chercher du bois pour faire un feu. Les plus âgés s'étaient assis pour discuter au bord de la source. Les femmes montaient les tentes et installaient le camps dans la bonne humeur.
Moi (énervé) : Ipsa! Assis toi, tu te fatigues pour rien à vouloir tout faire. Garde tes forces pour le combat, comme l'a dit Carole.
Ipsa (cessant de bouger) : bon, d'accord, mais tu es sûre que tu ne veux pas que je t'aide ?
Moi (souriante) : ne t'inquiète pas, va t'assoir.
Elle s'en alla et après que Karen est refusée son aide, elle rejoignit mon grand-père et Victoria, près de la source.
Lola s'approcha alors de moi et me proposa son aide. Je lui souris, contente qu'elle vienne vers moi, et accepta sa proposition. J'étais alors entrain de monter une des dernières tentes.
Lola (doucement) : attend, je vais chercher un piquet, il t'en manque un.
Elle revint quelques minutes plus tard, et nous finîmes de monter la tente ensemble. Nous nous assîmes ensuite sur le sol, légèrement essoufflée par notre effort, et entamâmes une discussion.
Moi (souriante) : on n'a pas eu trop l'occasion de parler toutes les deux... Tu es contente d'être ici?
Lola (intimidée) : oui.. Même si je t'avouerai qu'au début, je ne voulais pas venir ici. J'ai juste suivi ma famille. Mais, je me sens bien avec vous tous. Personne ne te regarde de haut ou avec mépris ici, même si tu es différente des autres.
Moi (surprise) : on t'embête au lycée?
Lola (souriant tristement) : pas trop... Mais au collège, beaucoup de filles ne me supportaient pas. Elles faisaient tout pour que je me retrouve seule. Tout ça parce que j'étais différente. J'étais plus intelligente que la moyenne et naturellement très aimée. Je comprenais des choses que les autres mettaient des années à comprendre et cela elle ne l'acceptait pas.
Moi : ça n'a pas du être facile...
Lola (souriante) : oui... Mais ça va beaucoup mieux maintenant! Et ici, avec ce groupe, c'est encore mieux. je me retrouve avec des personnes qui me comprennent, qui sont comme moi, et ça, ça n'a pas de prix.
Moi (taquine) : tu aimes bien Pietro, pas vrai?
Elle se mît à rougir en souriant, et en jetant un coup d'œil à l'intéressé.
Lola (confuse) : moi? Non. On s'entend bien, on est juste ami...
Moi (en rigolant) : je ne dirai rien, promis. Tu peux me le dire.
Lola (timide) : c'est vrai qu'il me plait. (En rigolant) J'adore son accent italien, il me fait fondre! (Reprenant son sérieux) Mais... Il est trop vieux pour moi... Enfin je pense qu'il ne s'intéresse pas à des filles comme moi.
Moi (souriante) : vous avez que cinq ans d'écart, en fin de compte. Tu as 14ans, lui 19. Il n'y a pas tellement de différence. Laisse faire le temps, tu verras bien. Il viendra peut être vers toi. Aie confiance.
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Un monde de Penseurs : Rébécca (Tome1) [EN REECRITURE]
FantasiaDepuis sa naissance, Rébecca vit entre deux mondes : celui des Hommes et celui des Penseurs. Pendant des années, le monde des Penseurs n'avaient pas affecté sa vie jusqu'à ce qu'un simple déménagement vienne tout chambouler. Une nouvelle école, de...